Étant comme un poisson dans l'eau avec cette nouvelle technologie qu'est la motion-capture, Robert Zemeckis récidive donc une troisième fois après Le Pôle Express et La Légende de Beowulf en portant à l'écran le fameux "Chant de Noël" de Charles Dickens, adapté maintes et maintes fois au cinéma. Ceci dit, contrairement à beaucoup d'adaptations, Zemeckis se veut fidèle en tout point au livre et il reproduit donc personnages, dialogues et scènes à l'identique avec un souci du détail ahurissant... C'est d'ailleurs une chose étonnante, le livre étant très sombre et le film produit par Disney. Pourtant, la firme aux grandes oreilles va laisser tranquille ce bon vieux Zemeckis et le laisser contrôler l'adaptation, filmant avec entrain et soin une foule de scènes assez déconseillées aux enfants (l'entière séquence avec le Fantôme des Temps à Venir à de quoi foutre la pétoche aux plus jeunes). Effrayant, le plus souvent triste, Le Drôle de Noël de Scrooge s'avère finalement très rarement drôle si ce n'est grâce aux mimiques de l'inénarrable Jim Carrey qui interprète le rôle-titre. Infatigable, ce dernier est plusieurs fois numérisé et donne vie à huit personnages avec l'aisance qui lui est propre. On retiendra donc du long-métrage une Angleterre victorienne magnifiquement reproduite dont la caméra balaiera les moindres détails, l'impressionnant plan-séquence de plus de dix minutes lors de l'apparition du Fantôme des Temps Passés, une 3D sympathique et une qualité d'animation rarement égalée. Dommage en revanche pour quelques détails ratés comme le fantôme de Marley contrastant avec le réalisme des autres personnages réels, ces inutiles cascades infantiles commandées par Disney ou encore les incessants sauts aériens que subi notre héros, malheureusement assez répétitifs. Mais au final, Le Drôle de Noël de Scrooge est une jolie réussite quasi-totale, idéale pour les fêtes de Noël.
Pas vraiment d'intérêt ni de nouveauté dans ce film. Certes les dessins sont bien faits, mais à part ça... Si vous êtes fan des hurlements de Jim Carrey, n'hésitez plus...
Voici un jour que je n'oublierais probablement pas, mon premier Bob Zemeckis au cinéma! Un très grand moment de cinéma! Quel sublime film! Plein de poésie, de spectaculaire, de rire, d'émotion, de suspense, de sursauts et de moultes autres qualités, le métrage valait ses 7€ sans hésitations. Première chose que j'ai remarqué, le fanatique des plans à rallonges se fait plaisir en numérique et ce pour mon plus grand plaisir, étant fan des plans séquences depuis très longtemps. Jim Carrey reste la plus grand claque dans le rôle de Scrooge et ses autres personnages, sacré boulot d'animateurs, on ne distingue quasiment plus que c'est du virtuel, finit le "tout-lisse" de Final Fantasy, cette fois les textures atteigne un niveau de détail qui dépasse toute mes attentes. Chapeau bas l'artiste. Les seuls défauts que je vois sont les rires à répétitions de la sorte de Dieu-Esprit un peu soulant et la partie sur le futur peut-être un peu bâclée et très légèrement ennuyeuse contrairement au passé. Absolument rien de dramatique!
En conclusion, malgré un schéma de récit et d'histoire ultra-classique qui en rebuterait plus d'un à la lecture du synopsis, Le Drole de Noël de Scrooge est une perle a déguster en famille sans hésitations. Vous en ressortirez l'esprit tourmenté en imaginant que la même histoire arrive à votre propre vie.
C'est certes techniquement pas mal, mais quel somnifère! D'une platitude et d'un pathos qui donne même envie de revoir "Hanté par ses ex", autre adaptation 2009 du même conte de Dickens, qui au moins arrache quelques sourires.
Magique et à la fois profond, ce film d'animation de Zemeckis est davantage destiné aux adultes qu'aux enfants, c'est son seul défaut. Mais c'est aussi un avantage, car cela rend l'histoire plus dramatique et d'autant plus touchante, ainsi qu'à la morale puissante. Un beau travail, très beau parfois.
Totalement ridicule avec son esprit de Noël, limite à vous en dégoûter, cependant j'ai trouvé que c'était assez bien fait d'où mon 1 mais ça ne rattrape pas le manque évident de scénario et de talent du réalisateur. Pauvre Gary Oldman, à ce demander si les jours sont difficiles pour lui.