La Cérémonie
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148 critiques spectateurs

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SmEuG
SmEuG

51 abonnés 248 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 août 2013
Il ne m'a suffit que de voir un extrait pour me rendre compte à quel point ce fiilm était mauvais. Adaptation du chef-d'oeuvre de Ruth Rendell, ce film ne mérite même pas d'être appelé comme tel, car justement le travail d'adaptation est lamentable. Le casting a été fait par un aveugle pas foutu de se rendre compte que et Isabelle Huppert et Sandrine Bonnaire sont tout simplement indigèste et n'ont absolument pas compris l'essence des personages qu'elles interprètent. Chabrol aussi incapable soit-il dans l'exercice de peinture psychologique reste égal à lui-même. En tant que fan du livre, je suis simplement scandalisé par la nullité de l'adapation.
Jeremyromain81
Jeremyromain81

5 abonnés 65 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 3 mars 2021
Si ce n'est pas du "Chabrol", avec des actrices plus que passables, c'est un pur navet. Scénario abracadabrantesque, chute misérable. Réalisme inexistant et d'un autre temps (ou plutôt qui n'a jamais existé) et surtout sans aboutissement ni rebondissements ni intrigue. Nul, nul, nul. Et d'une longueur presque insoutenable. Bref, passez votre chemin . 0 pointé
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 14 janvier 2013
Comme d'habitude, on retrouve une critique féroce de la bourgeoisie de province, mais dans ce film, la mayonnaise ne prend pas. Bonnaire et Huppert, malgré leur talent, ne sauvent pas leur personnage, trop stéréotypé et peu crédible. Casset et Bisset jouent leurs rôles avec conviction mais on n'y croit pas. Pas plus que les scènes sur le secours catholique, où l'irrévérence des deux actrices semble surfaite et manque singulièrement de nuances. La fin est attendue et n'apporte rien. Au final, l'adaptation du roman sonne creux.
Bref, je ne dois rien comprendre à la définition d'un chef d'oeuvre de Claude Chabrol dont j'avais pourtant apprécié "Le boucher" et autres films.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 2 janvier 2010
Un jeu d'acteurs lamentable. Ensuite, on voit que Claude Chabrol essaye de donner une ambiance au film. Le problème, c'est que je n'y ai trouvé aucune personnalité, que ce soit aux personnages ou au film lui-même. Le seul point positif pourrait être son scénario, et encore, il ne vole pas loin. On dirait un "Shining", se passant en France, dans la campagne de Saint-Malo...
Pour finir, j'ai trouvé le montage et la réalisation vraiment très médiocres si ce n'est pour pas dire "nuls". En effet, dès le début du film, je me croyais dans un film des années 60, alors qu'il n'est sorti qu'en 1995...
Bref, j'ai passé un moment très ennuyant...Je le déconseille !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 11 mai 2011
Très original et renouvelable. L'art de Chabrol prend tout son sens dans ce thriller particulier.
samuel h
samuel h

3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 17 février 2019
La meilleure rencontre Isabelle Huppert / Claude Chabrol.
Pour moi, la meilleure actrice française dans le meilleur film de Chabrol.
Et en plus, en fond sonore, du Mozart : un monument du cinéma.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 31 décembre 2014
l'adaptation libre au cinéma d'un fait divers datant d'un siècle, au cours duquel les soeurs papin - deux servantes - ont assassiné leurs maîtres. on a parlé d'un film de classe à propos de ce film, et ce n'est pas exact. ce qui rend possible le meurtre des maîtres par les deux jeunes prolétaires - incarnées par isabelle huppert et sandrine bonnaire - ce n'est pas la lutte des classes. il y a une violence de classe permanente dans ce film, dans les rapports paternalistes de domesticité, dans les pratiques culturelles, dans la différence entre les habitats. mais ce qui rend le meurtre possible, c'est le fait que l'une et l'autre savent ce que c'est que de tuer, et de ne pas être punies pour cela. le film est excellent pour cela, il nous laisse voir quelque chose de très juste, à savoir que nous croisons au quotidien des gens emplis de violence, qui pourraient tuer... sans en avoir l'air.
3francs-6sous
3francs-6sous

1 abonné 91 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 5 novembre 2022
Portrait opaque et vertical d'une méchante famille française bourgeoise, ou plutôt de la société française tout court. Le film n'hésite pas à s'armer de tout les clichés possibles pour accomplir l'objectif personnel de l'auteur : "procurer du ressentiment haineux à l'égard des français traditionnels", "assassiner la culture familiale française".. À tel point qu'il est difficile de croire à la moindre scène, quand bien même on ne serait pas en désaccord total avec la politique du projet..

Le récit se rabaisse à mesure qu'il s'essaye dans les facilités de l'explicite et de l'analogie politique, comme d'habitude avec Chabrol, pour aboutir dans un final, téléphoné dès les premières minutes du film, chaotique et bâclé. Au moins on ne peut pas lui reprocher d'avoir massacré un scénario brillant, comme il l'a déjà fait pour "que la bête meurt", "la femme infidèle", "Betty" et je passe. Ce qui n'est pas inintéressant, c'est que Chabrol montre ici son vrai visage: un fou furieux habité d'une rage meurtrière. C'est peut-être ce qui l'a toujours maintenu à distance de la beauté et de la clarté.

La bande son pompée chez Richard Strauss nous fait entendre par endroit une "Métamorphosen raté". Cette utilisation de la musique enfonce la mise en scène bâclée dans un abîme de laideur, qui touche au delà du film, l'artiste lui-même.

PS: L'utilisation de Mozart pour susciter un mouvement de haine, de violence et de mort est une des pires déformation artistique que j'ai expérimenté..

PS 2: Citer le Zarathoustra de Nietzsche ("Il y a chez vos gens de bien beaucoup de choses qui me répugnent et certes non le mal qui est en eux") sans se rendre compte que la citation condamne précisément la politique de celui qui l'emploie est un signe de démence.. Cette démarche traduit l'aveuglement de l'auteur qui s'accroche au style pour cacher son fond, et trahit l'ambition secrète du cinéaste : mystifier.
Luerna
Luerna

2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 février 2024
Deux jeunes femmes dérangées – une bonne et une postière - sèment la zizanie dans la vie d’une famille bourgeoise.
Bien que transposition de faits divers authentiques je n’ai pas bien saisi le propos de Chabrol dans ce film hélas. Le plus embarrassant est à mon sens le personnage et le jeu d’Isabelle Huppert. Brusque, excessivement intrusif et sans nuance, le personnage devient plat, creux et fiche presque le film en l’air. Agée pour le rôle (42 ans à l’époque), avec ses couettes, son chewing gum, ses outrances et son ultra violence, l’actrice est caricaturale. De plus elle joue souvent vraiment très faux, et souvent aux moments cruciaux, c’est dommage. César vraiment immérité. J’aime beaucoup Huppert pourtant, mais pas dans ce film.
La situation est celle de l’improbable rencontre de deux filles partageant d’être, chacune de son côté, autrice d’un crime sordide pour lequel elle n’a pas été sérieusement inquiétée. Ok on accepte. D’autres éléments du schéma narratif ne manquent pas d’intérêt : par exemple la maîtresse de maison bourgeoise et la postière auraient été concurrentes lors d’un casting lorsqu’elles étaient toutes deux enfants mannequins, selon les dires de la factrice, d’où jalousie de cette dernière. Cette situation est intéressante et pourrait être étoffée mais ce n’est pas le cas. C’est seulement une mention facile, simplette et elle suffit quasiment à justifier le déchaînement de la jalousie destructrice de la postière. L’autre problème est que Jacqueline Bisset a alors sur ce tournage 51 ans, tandis qu’ Huppert en a seulement 42, tout en composant un personnage qui en affiche tout au plus 30. Aussi on voit mal comment tiendrait l’hypothèse d’un règlement de compte en lien avec une pseudo-rivalité d’enfance. C’est le genre de détail, parmi d’autres, empêchant la fameuse suspension de l’incrédulité.
Ledoyen, malgré ses efforts et sa bonne présentation de fifille gâtée à Papa, n’est guère crédible en fille de Jean-Pierre Cassel. Question de taille, de couleur d’yeux et de cheveux sans doute. Même chose pour le « fils » au museau chafouin de Jacqueline Bisset, casting pas idéal je trouve, bien que le garçon joue correctement par ailleurs.
En définitive c’est bien le personnage interprété par Sandrine Bonnaire qui de loin est le plus intéressant et tient le film ensemble. C’est elle qui méritait le César. Sa perfection sage et rigide, sa panique convulsive devant l’écrit, sa transformation en miroir de sa nouvelle « amie », son incapacité à mettre des limites à celle-ci qui l’entraîne dans sa propre folie, et plus encore, les masques qu’elle met sur son humiliation administrée par la fille « de famille » compassionnelle et maladroite puis par le patron bourgeois.
La fin du film est ouverte. A l’issue de l’enquête de police, sera-t-il finalement établi qu’aucune preuve de culpabilité ne pèse sur la bonne ? Tout peut en effet être mis sur le compte de la factrice. C’est ce que l’on souhaite à la bonne, car le personnage est plutôt beau et touchant, dans sa maladresse et sa souffrance, interprété avec retenue et une progression convaincantes.
Cela se laisse regarder. Les décors sont des merveilles, il y a des films dans le film (notamment Noces Rouges de Chabrol dans sa scène la plus mémorable où Piccoli et Audran se jettent l’un sur l’autre dans un étang en Sologne), un rythme satisfaisant et le film est soigné.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 14 janvier 2013
Film bâclé hélas comme la plupart des films de Chabrol. Les acteurs ne sont pas dirigés et ont l'air de s'ennuyer énormément, tout comme le spectateur d'ailleurs. Pour quelle raison, tout le monde court-il sans cesse ? Le réalisateur avait-il hâte d'en finir lui aussi ? La lumière est mal contrôlée et la photo ne bénéficie même pas des fabuleux paysages dans lesquels se déroule l'action.
La psychologie des 2 protagonistes n'est pas du tout ébauchée alors que là aurait pu être le point fort du film.
Petit tâcheron du cinéma, Chabrol nre nous apporte décidément rien.
dan d.
dan d.

7 abonnés 137 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 mai 2019
mon prefere de chabrol
une histoire poignante !
tout les second role sont excellents ledoyen en particulier
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 9 mai 2010
J'aime beaucoup Chabrol et la c'est l'incomprehension... Comment a-t-il pu faire un film aussi MAUVAIS? Pas d'histoire, pas d'action, pas de rythme, une héroïne sans relief... Un gros raté.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 239 abonnés 4 215 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 février 2019
Claude Chabrol disait que "La cérémonie" (1995) était le dernier film marxiste de l'histoire du cinéma. Revoir le film diffusé sur une grande chaîne de télévision nationale alors que la France se trouve engluée dans l'une des pires crises sociales de son histoire récente ne lasse d'interroger sur le sens du message envoyé par le réalisateur chafouin mais aussi terriblement lucide qu'était Claude Chabrol. Inspiré d'un roman de Ruth Rendell publié en 1977 ("L'analphabète"), le film développe en premier lieu un formidable suspense comme le réalisateur de "La femme infidèle" (1969) et du "Boucher" (1970) savait en concocter. On comprend très vite que l'arrivée de la très austère Sophie (Sandrine Bonnaire) dans une famille bourgeoise de la campagne bretonne à la recherche d'une employée de maison en urgence n'augure rien de bon. Tout à son affaire, Chabrol diffuse immédiatement et à petite dose le venin. La jeune femme comme cadenassée de l'intérieur renferme à l'évidence un lourd secret qui lui interdit d'entrer en empathie avec les Lelièvre souhaitant visiblement favoriser son intégration. Le spectateur bercé par la petite musique de Claude et de son fils Matthieu (compositeur de la bande originale) est très rapidement mal à l'aise face aux maladresses des maîtres de maison dont la gentillesse paternaliste consubstantielle à la classe bourgeoise qaund elle se veut bienveillante, semble parfaitement contre-productive. Cette manière insidieuse de vouloir prendre possession du libre-arbitre de la jeune femme à coups de conseils très directifs est vécue comme une humiliation par Sophie dont le regard noir devrait alerter leurs auteurs naïfs sur la haine qui s'installe. Si l'on applique un sous texte social au film, Chabrol indique clairement que ces deux mondes s'ils peuvent cohabiter, le plus souvent dans un rapport de dominants à dominés, ne pourront jamais se comprendre. Pendant un premier tiers du métrage particulièrement brillant, Chabrol dispose patiemment bûches et papier journal dans l'âtre de la cheminée. L'allumette qui servira à l'embrasement puis à l'explosion finale, il la place dans les mains de son actrice fétiche de cette période en la personne d'Isabelle Huppert. L'actrice qui sera récompensée aux Césars 1996, campe avec jubilation Jeanne, une harpie aux saillies hystériques de moins en moins contrôlées qui va trouver en Sophie l'âme sœur capable de lui permettre de concrétiser sa haine de ceux qui ont et sont tout ce qu'elle ne sera jamais. Ces deux là qui n'auraient jamais dû se rencontrer se nourrissent l'une de l'autre jusqu'à ne faire plus qu'une comme plusieurs plans nous le laissent comprendre. Le train est sur les rails et c'est avec une bonne dose d'effroi que le spectateur suit les deux jeunes femmes sur le toboggan qui les mène jusqu'à l'indicible. Les deux actrices formidablement convaincantes sont d'une complémentarité parfaite. Jacqueline Bisset incarne au plus haut point la beauté sûre d'elle-même que la jalousie féminine maladive de Jeanne ne peut supporter que souillée et détruite. Livrant sans doute là son dernier grand film, Chabrol ouvre la voie au plus direct et radical Michael Haneke qui deux ans plus tard livrera son terrible "Funny Games".
Roub E.
Roub E.

1 052 abonnés 5 076 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 26 décembre 2020
Un excellent Chabrol, tout en nuance tout en maîtrise. Avec la cérémonie j’ai eu l’impression d’être devant une étude de cas, comme si j’étais au procès du personnage de Sandrine Bonaire qu’on me relatait les faits et qu’à la fin on me demande de la juger. Et c’est impossible. Impossible car justement le film montre qu’il y a des faits indiscutables, des circonstances atténuantes, mais aussi une part d’inexplicable dans ce qui se déroule devant nos yeux. La situation dégénère tellement par petites choses, par d’infimes pichenettes qu’on se pose la question de quand a t’on réellement dépasser le point de non retour. Effrayant aussi parce qu’il montre deux univers qui se télescopent deux groupes d’individus qui ne se comprennent pas et dont l’incompréhension va virer à l’opposition :violente. Extrêmement froid, clinique Chabrol dirige ses acteurs avec maestria et fait avec la cérémonie un film dérangeant car très poil à gratter.
CH1218
CH1218

224 abonnés 2 944 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 5 mai 2024
Je m’attendais à mieux, surtout après avoir lu les avis de ceux qui encensent ce film. Pour simplifier, j’ai simplement été hermétique à la façon qu’a Claude Chabrol de mettre en scène cette froide trajectoire meurtrière. Sa progression m’est apparue à la fois molle, sans suspens, ni tension. Un bon point tout de même pour l’interprétation de Sandrine Bonnaire.
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