Oui, bof, pour le coup j’ai eu pas mal de surprises sympa de la firme PM, mais là celui-là ne présente vraiment pas d’intérêt.
Les acteurs sont plutôt mollasson et héritent de personnages caricaturaux sans grand relief. Kinmont fait de la figuration et semble juste là pour une séquence en maillot de bain, Michael Worth est assez timoré, et Lamas en rajoute une double couche dans son rôle de vieux champion déchu de sorte que s’en est très caricatural et surtout très téléphoné. Ce ne sont pas les anecdotiques présences de quelques têtes connues en arrière-plan, comme celle de Gary Daniels qui vont réellement venir sauver l’affaire. A la limite avec des rôles plus construits cela aurait pu passer, mais pas là.
Le scénario est médiocre. Histoire vue et revue, combats sans grand piment, personnages classiques, Final Impact est à l’image de son titre des plus basiques. Ce n’est pas un petit rebondissement dans la deuxième partie du film relativement imprévu qui va malheureusement venir combler l’impression de déjà vu de l’ensemble, qui souffre de surcroit d’un manque d’épaisseur générale. Le film est superficiel, et n’approfondi guère les relations entre personnages.
Visuellement c’est une production PM donc pas besoin d’attendre des choses mirobolantes. J’ai trouvé Mehri à la réalisation assez paresseux. Les combats restent pas trop mal filmé, mais enfin, Mehri a clairement fait bien mieux et n’a pas semblé très à l’aise pour filmer sur le ring des affrontements qui sont basiques. Les combats manquent de peps, sont répétitifs, et ce n’est pas un gros point fort pour cette production qui misait surement beaucoup dessus pourtant. Ce n’est surement pas sur les décors et la photographie, bien faible, tout comme la musique.
Finalement Final Impact est une déception. J’attendais un petit film de combat pas très réussi mais pas mauvais non plus, et le résultat reste tout de même très mineur et très anecdotique dans un genre pourtant blindé par la concurrence. Je donne 1, jugement peut-être un peu sévère, mais il faut avouer qu’il évolue dans une piste tellement balisée, qu’un petit raté prend vite de grosses proportions.