Derniers Avis : The Box - Page 5

1976 aux EU, un couple vit paisiblement jusqu’au jour où une mystérieuse boite est déposé à leur domicile. Un inconnu passe chez eux quelques jours plus tard, leur remet la clé de la boite et leur propose le deal suivant : ils ont 24 heures pour choisir d’appuyer ou non sur le bouton de la boite ; s’ils décident d’appuyer cela provoquera la mort d’un inconnu et en échange ils percevront 1.000.000 $. La suite est assez terrifiante et angoissante pour finir par une pelote de laine bien brouillonne. Ce film à vouloir traiter de multiples questions se perd en chemin et semble peu abouti.
L’intrigue est bien tordue et permet de soulever bien des questions sur la nature humaine : la vénalité, la culpabilité, la morale judéo chrétienne, les pulsions de meurtre, le conflit entre intérêt individuel et collectif, la question de liberté et de déterminisme, les conséquences de ses actes,… Tant d’objets de réflexion existentielle méritait plus de maitrise de la part du réalisateur, mais il se perd lui-même dans ce labyrinthe pseudo complotiste mystique. Le dernier tiers du film est donc pénible à suivre ; il lorgne du côté de « 2001 l’odyssée de l’espace », mais son film est un colosse aux pieds d’argile. Bien dommage. Et puis comme dans beaucoup de films US, le puritanisme est écœurant.
Vraiment pas indispensable.

un film bien agacant : ca part bien le suspense est là pour ensuite partir dans du très lent et très nul paranormal. avec les métaphores a deux balles de cul-béni et la morale a l américaine. .. insupportable !

J'apprécie beaucoup l'idée qu'un film fasse réfléchir le spectateur; le cinéma se veut le vecteur d'une réflexion sur la psychologie humaine et son implication dans une situation précise. The Box réalisé par Richard Kelly se veut d'être dans cet ordre d'idée. Pourtant, si la psychologie et le doute se pose dès le début du film grâce à une atmosphère envoûtante qui retranscrit à la perfection les années 70 et la qualité des acteurs (Diaz, Langella), le tout bascule dans un mélange indigeste donnant lieu à des révélations vues et revues beaucoup trop faciles. J'ai entendu dire à plusieurs reprises que ce film était compliqué à discerner et à analyser; il n'en est rien. Néanmoins quelques bons éléments sont là pour pencher la balance comme la réalisation qui use de travellings sympathiques, le rôle des personnages secondaires beaucoup plus intenses que les rôles principaux ou encore la bande sonore époustouflante. The Box se révèle néanmoins comme étant une blague foireuse: un début prometteur pour une fin qui se termine en queue de poisson. Dommage.

Excellent film ! Enfin un film qui a un véritable fond, une histoire ... J'ai passé un très bon moment, belle image et bonne reproduction des années 70.

Voici la meilleure explication du film et de sa fin trouvé sur un autre site par morphoeus69 :

L'homme défiguré par la foudre représente spoiler: le messager de Dieu.

Ce film comporte plein de métaphore.
Exemple la foudre représente spoiler: Dieu (référence mythologie grec à Zeus) la chute du film tient en un mot le but du messager est non l'extinction de la race humaine mais sa rédemption. Le fait de tuer sa femme revient en croire en Dieu, à tuer le pêché originel (Norma représente Eve et la boite la pomme).

Norma quant à elle accepte spoiler: sa mort pour rejoindre le paradis. Quant à l'enfant il retrouvera la vue et l'ouï et empochera 1 million de Dollars en référence à "Dieu vous le rendra au centuple" (au début du film, pour sa bonté, Norma reçoit un billet de 100 dollars).

L'enfant au début du film dit ne plus croire au père Noel, il entend également la conversation de ses parents et connait donc le secret de la boite et pourtant spoiler: n'intervient pas pour les empêcher de commettre un crime.

Le fait de retrouver spoiler: la vue et l'ouï est une autre métaphore, car la nouvelle humanité devra retrouver le chemin qui mène au paradis et pour ça il a besoin de voir ce chemin et d'entendre la voix qui le guidera vers lui.

Le mari spoiler: assassin est arrêté par la police et sera condamné à mort (peine de mort au USA à cette époque). Il rejoindra donc sa femme au "paradis".

Le choix qu'a fait le mari à la fin du film est donc le meilleur possible compte tenu des contraintes.

Salut !

Je ne connais pas la nouvelle dont est issu le film. Cela dit, l'inspiration Faustienne est évidente et nous amène à nous poser la question du devenir de l'humanité dans un monde régit par l'argent, l'égocentrisme et l'ambition personnelle. Alors oui, contrairement à beaucoup (qui n'ont pas compris le film), j'ai aimé. Mon seul regret serait que la logique du film est par trop alambiquée et se noie dans des scènes qui n'ont pour autre but que de perdre en route le spectateur "moyen" avide de blockbusters hollywoodiens. La limite de tolérance à l'étrange, si bien atteinte dans Donnie Darko est ici un tantinet dépassée. Dommage pour les mauvaises critiques de ceux dont le seuil de compréhension a été franchi, mais le film reste bon et surtout très actuel.

The Box est un film étrange. Très très bien ficelé, très intéressant, on est dans le suspens le plus total.

Les années 70 sont magistralement réalistes, on y croit. La tension et le suspens du film sont au rendez-vous.

Malgré quelques incohérences, je les ai vite laissé de côté pour me laisser surprendre par le film. Un trio d'acteurs très convainquant avec un Marsden impliqué (bizarre de le voir autre qu'en cyclope) et un Langella aussi mystérieux que dérangeant.

C'est un très bon film traitant de la morale humaine, et de la limite de celle-ci. Sociopathe et sadique, on se met facilement dans la peau de cette famille.

Superbement réalisé, avec quelques longueurs, j'ai bien aimé le message et l'intrigue du film.

Le côté fantastique pourra en agacer quelques uns, mais il n'enlève rien au sens du film.

Pour moi, c'est du très bon thriller psychologique. spoiler: (avec une fin dramatique comme je les aime)

Un film vraiment particulier, au départ le concept d'un bouton sur lequel on appuie et qui va alors tuer un inconnu pour ensuite vous faire gagner 1 million de dollars ça laisse tout de même franchement perplexe et on se demande vraiment comment on peut pondre un film approchant les 2 heures à partir de ça . Puis on commence franchement à s'inquiéter quand on voit les premières minutes du film qui nous montrent la caricature absolue de la famille américaine des années 1970 dans son petit pavillon de banlieue avec une réalisation digne d'un téléfilm bas de gamme . Mais avant qu'on se mette clairement à péter un câble devant sa télé et à se dire qu'on perd totalement son temps, l'histoire se met en place et commence à devenir intrigante . Le film avançant l'intrigue se fait plus complexe, on comprend alors pourquoi ce film est présenté comme un thriller et on se met à savourer ce petit moment de détente . Malheureusement le film ne dépassera jamais le stade de "moment de détente" . Le scénario même si il est globalement réussi et tient en haleine jusqu'au bout part un peu dans tous les sens et surtout par moment fait brouillon . La réalisation, passé la frayeur du début, est réussie mais sans plus, on a le droit au minimum syndical . Côté acteur enfin si Cameron Diaz signe une belle performance, tout comme Frank Langella dans un rôle énigmatique, en revanche James Marsden déjà peu convaincant dans la trilogie xmen est ici fade voir carrément à la ramasse . En bref, un film qui laisse un goût d'inachevé car sans ses défauts il passait facilement du stade de divertissement quelconque à celui de thriller haletant .

Très bon film avec une belle morale. Mais je suis un peut déçu de la fin, qui n'en n'est pas une pour moi.

Un film qui marque par son originalité et son ambiance du dilemme cornélien . Les personnages sont plutôt intrigants , notamment celui de Franck Langella , très bon dans son rôle d'ailleurs . La réalisation de Richard Kelly est vraiment très soignée , la photographie est belle et tout ça installe une atmosphère de tension et de suspense appréciable . Le point fort de ce film étant bien sûr son scénario original de science-fiction porté sur la cupidité et l'altruisme , basé d'une nouvelle du très grand Richard Matheson (qui a également inspiré la mise à l'écran de "Je suis une Légende") . Par contre je déplore le manque d'approfondissement des personnages , ainsi que certains passages assez incohérent qui rende l'histoire complexe , mais le final vient nous surprendre et achève la une belle fin . Même si je reste sur ma faim , par le manque d'information au final . En bref c'est un très bon film de SF/dramatique tiré du roman de Richard Matheson , mais parfois un peux complexe dans sa mise en scène , à voir tout de même pour les fans du genre .

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Film farfelu
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J'ai regardé ce film car j'adore Cameron Diaz
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Ras
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Vous avez déjà vu des films qui démarrent assez bien et qui partent ensuite totalement en cacahuète ? Ce film en est le meilleur exemple...
J'ai jamais vu un truc comme ça. On part d'un thriller avec une intrigue bien ficelée, pour continuer sur un film de science-fiction complètement débile.

Un tres bon navet vraiment agacant ce film sa part en n'importe quoi 1/5

Un film intéressant qui porte sur l'importance de la portée de chaque acte que l'on fait à un moment donnée. Il est aussi axé sur la psychologie. Malgré quelques longueurs au début, Cameron Diaz campe bien dans son rôle. A voir car il est étonnant

Un début avec une idée très alléchante pour un suspense plein de mystère, mais le désenchantement arrive très vite, et l'histoire se casse la gueule, on ne sait plus où on va, ni pourquoi. et les personnages ne sont pas assez travaillés pour nous retenir, et à chercher à en savoir plus, de toute façon y a pas grand chose à sauver, le reste est creuxsans tension ni émotion, à part le début du film, le reste n'est pas du tout captivant.... Dommage

Après avoir été propulsé au sommet avec un premier film déjà considéré comme culte ("Donnie Darko") et nous avoir proposé un deuxième film tout aussi personnel et intéressant mais très sous-estimé ("Southland Tales"), Richard Kelly revient pour la troisième fois avec un film certes un peu moins personnel (il s’agit en fait d’une adaptation de la très courte nouvelle « Le Jeu du Bouton » écrit part Richard « Je Suis une Légende » Matheson en 1970), mais qui est toujours dans la droite lignée de ses thèmes favoris. "The Box" nous raconte donc l’histoire d’un couple qui, un matin, découvre devant chez eux un colis dans lequel se trouve une mystérieuse boîte surplombée d’un gros bouton rouge. Le lendemain, un homme vient pour leur faire une bien étrange proposition : s’ils appuient sur le bouton rouge, ils obtiendront automatiquement un million de dollars, mais, en contrepartie, cela entraînera la mort d’un inconnu…Voilà donc un postulat de départ tout aussi original que sympathique ; et même si, aux premiers abords, il semble bien éloigné des deux premiers films de Kelly, c’est au fur et à mesure du récit que l’on comprend mieux pourquoi notre ami s’est engagé dans l’aventure : partant sur le même postulat, Kelly invente une deuxième partie en y incorporant des éléments très étranges faisant partir le film dans un genre auquel on ne s’attend absolument pas pour revenir dans sa dernière partie à la fin de la nouvelle, non sans la modifier pour garder la cohérence de son film. Oui, car le grand changement entre le film de Kelly et la nouvelle de Matheson est le sous-entendu que « quelqu’un » ou « quelque chose » est derrière la proposition mais sans jamais le/la nommer explicitement, tout en nous proposant plusieurs idées lors de différentes scènes : s’agit-il d’une organisation gouvernementale type CIA ? Est-ce un grand conglomérat privé ? Est-ce des extra-terrestres ? Est-ce Dieu ? Oui : toutes ses possibilités, aussi loufoques soient-elles, vous viendront à l’esprit en regardant "The Box", mais jamais le film ne vous répondra, par contre il vous incitera à croire dans ces théories par sa mise en scène : Kelly arrive, grâce à une certaine lenteur et à des scènes avec très peu de dialogues, à instaurer une ambiance inquiétante, oppressante faisant basculer au fur et à mesure le film dans une paranoïa angoissante nous faisant ressentir parfois une certaine terreur comparable à celle d’un film d’horreur (certains passages, comme celui de la bibliothèque, prouve qu'une mise en scène virtuose est parfois plus redoutable que des hectolitres de sang, et ne sont pas sans rappeler certains classiques comme "Shining"). Donc nous avons à faire, une nouvelle fois avec Kelly, à une très bonne mise en scène doublée d’une excellente reconstitution des années 70 (décors, automobiles, vêtements, coiffures, accessoires : tout est nickel !). Le récit nous invite à partir d'une situation étrange mais crédible, pour aboutir à un récit vertigineux parfois complexe où arrive à s’entrechoquer éthique (peut-on souhaiter le malheur d’un autre pour son propre confort ?), théologie (les références à Jean-Paul Sartre et Arthur C. Clarke parlent d’elles-même), symbolisme (comment ne pas faire le rapprochement entre Norma appuyant sur le bouton et Eve goûtant au fruit défendu ?), morale (le dilemme final amenant au sacrifice) et nihilisme (on fait référence à une possible apocalypse…rien d’anormal vu que depuis son premier film, Kelly est obsédé par la fin du monde). Même s’ils ne sont pas nombreux, les effets spéciaux sont bien faits, notamment celui du visage d’Arlington qui est saisissant ! Côté casting on doit bien avouer que le trio principal a droit aux honneurs : James Marsden se retrouve bien loin de son rôle de mutant dans la saga "X-Men" en interprétant avec justesse un père de famille troublé par les arguments de sa femme et qui finit par tout faire pour aboutir dans sa quête de vérité ; Cameron Diaz, elle aussi bien loin des rôles de jolies cruches qu’elle a déjà eus, est superbe en femme blessée dans sa chair et dévoré par le dilemme, et arrive même à être particulièrement touchante au détour d’une belle scène où elle parle avec Arlington de leurs « handicaps » ; quand à Frank Langella, il est impeccable dans le rôle du mystérieux défiguré qui ne laisse rien transparaître.
Richard Kelly continu sa vision personnelle et fantastique du cinéma avec ce troisième film qui, au détour du mélange des genres et des thèmes qu’il aborde, nous propose une subtile réflexion sur l’humanité qui, malgré une certaine prise de conscience, serait vouée à répéter inlassablement les mêmes erreurs…"The Box", film moralisateur ? Non, juste un constat lucide et brillamment illustré…