Avec son Succubes, Kim Bass dépasse les espérances. À voir la jaquette, on ressent comme une vilaine impression. Au final, on est bien face à une daube (même pas salée). Ce Direct To Video tendance série z est d'une qualité aussi pitoyable que les productions de Fred Olen Ray. Hell Bent avec son imaginaire à deux sous, son interprétation moribonde, son histoire navrante, ses effets spéciaux plus pauvres que ceux de Pas De Pitié Pour Les Croissants, sa mise en scène exécrable et son manque d'audace est à classer dans le rayon des oeuvres inutiles. Bass n'ose rien, ni la violence graphique, ni le soupçon d'érotisme que le script pouvait laisser présager. Pire, toutes les tares les plus indigestes sont exposées de telle sorte que Succubes prête plus à rire qu'à faire naître la peur. Bass, par pitié, évite s'il te plaît...
Adam et son pote Jason sont deux riches jeunes gens aussi bien portants que dénués de cerveaux. Lors d'un court séjour à Cancún, Adam chauffe Lilith. De fil en aiguille, ils se retrouvent dans le même pieu direction l'amour physique. Adam... t'es dans la panade mec, cette fille est une succube et elle est reloue...
Comme souvent dans le genre, le métrage de Bass suit des pré-ados qui ont passé la vingtaine. Stéréotypés au possible (la braguette en feu, le verbe faible mais concupiscent, des filles ridicules à la plastique lubrique, une vilaine canon aux motivations étonnantes), les protagonistes ne forcent pas le respect. Une question donc s'impose : c'est quand qu'ils meurent ses nazes ? Malgré les passages éclairs de Lamas, Keith et Busey, Hell Bent sent autant la bouse...que la bouse elle-même. Mention spéciale au montage, y'en a pas. 1/5