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Requiemovies
205 abonnés
1 153 critiques
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2,5
Publiée le 7 janvier 2009
Difficile dans le thriller high tech d'élever le niveau tant, tout (ou presque) a déjà été fait ces dernières années. Ici rien de bien original, mais les scènes d'actions ont le mérite d'être soutenu et très, très efficaces. Réalisées au couteau elles ressortent brutes et violentes, d'une belle froideur. Seul élément qui donne de la "crédibilité même fictionnelle" au récit. Le jeu de l'ensemble du casting se veut correct mais cela reste un film de divertissement classique où hélas on ne peut pas trouver grand chose à développer sur le plan critique. Tout ça du à un effet too much d'une histoire entre Terminator et un pseudo film de poursuite. Sic !!!!! on repassera. Il est loin le sublime Salton Sea, premier film d'un réal. hélas plus en devenir.
Tranquilles au premier abord, les vies respectives de Jerry et Rachel deviennent un peu plus haletantes le jour où le premier découvre son appartement encombré par tout un arsenal terroriste, pendant que la seconde voit des images de son fils sur les écrans d’un magasin d’électroménager devant lequel elle se trouve. Et si cette situation invraisemblable était liée à cette voix suave qui leur annonce, au téléphone, qu’ils ont été “activés” ? La réponse est bien sûr dans la question, et c’est sur ce postulat que démarre “L’Œil du mal”, après un introduction au Moyen-Orient censée prouver, si besoin était, que l’action se passe bel et bien de nos jours. Comprenez par-là “en ces temps de guerre contre le terrorisme et de paranoïa exacerbée”, dans la mesure où, niveau thriller parano, celui-ci réussit presqu’à faire mieux que “Ennemi d’état”, dont il s’inspire, et qu’il mêle à “2001, l’odyssée de l’espace”, “La Mort aux trousses” ou “Minority Report”, pour donner naissance à un gigantesque gloubi-boulga pétaradant et sans queue ni tête. Embrouillée au possible, l’intrigue passe du coq à l’âne, sans se soucier de l’invraisemblance de l’ensemble, grâce aux interventions de la voix téléphonique, qui se veulent être des justifications de chaque rebondissement. Quitte à faire ça, les scénaristes auraient tout aussi pu justifier pourquoi chaque scène d’action du film de D.J. Caruso se doit de réduire le moindre décor en cendres avec la finesse d’un Michael Bay. Tout aussi décérébré que certaines de ses réalisations, “L’Œil du mal” s’en sort un peu grâce à une efficacité globale et des prestations honorables de Shia LaBeouf et Michelle Monaghan, qui ne l’empêchent pas non plus de nous faire mal à l’œil.
Voilà un thriller high-tech totalement paranoïaque. La mise en scène est efficace mais le scénario laisse perplexe. Le trop plein d'invraisemblances et de gadgets informatiques plombent très vite le film et passée une mise en route plutôt prometteuse, on décroche très vite saoulé par une histoire à laquelle on ne comprend plus rien. Peu de choses à retenir donc, si ce n'est un montage nerveux (trop ?), quelques courses poursuites haletantes, une interprétation solide et l'envie de ne plus répondre à son téléphone portable ! DJ Caruso a été sans doute plus convaincant avec Two for the money et Paranoïak mais nous offre tout de même un divertissement assez efficace mais largement dispensable.
Ayant aimé le précédent long métrage de DJ Caruso, "Paranoiak" avec le meme héros que dans ce film, pourquoi pas visionner "L'oeil du mal" à la bande annonce assez intriguante. Le film démarre plutot bien avec une intrigue haletante à couper le souffle et l'interrogation sur cette mystérieuse voix qui manipule tout sur le passage de nos deux héros malgré eux. Passé les 40 minutes, le film sombre dans une machine à blockbuster avec courses poursuites, explosions et effets spéciaux sans relief. Grosse déception sur ce film, surtout quand on voit le nom d'un des producteurs, Steven Spielberg, le génie d'autrefois qui a peut etre besoin de remplir les caisses. Shia Labeouf, Michelle Monaghan, Rosario Dawson ou meme Billy Bob Thornton parressent transparants au milieu de tout ça. Un film bon à labotomiser le cerveau avec un conseil négatif.
On prend le même duo réalisateur (D.J. Caruso) / acteur (Shia LaBeouf) que pour « Paranoiak » sorti en 2007 et, comme pour ce précédent film, on est dans la copie pure et dure de ce qui a déjà été fait ailleurs en mieux. Ainsi, on a déjà trop vu et revu spoiler: : le pilotage à distance des feux de circulation dans « Braquage à l'italienne », et plus récemment dans « Die Hard 4 », la surveillance des téléphones portables dans « Ennemi d'Etat » et là-aussi dans « Die Hard 4 », etc. En fait, le contrôle des technologies de l'information, c'est comme dans « Die Hard 4 » mais avec une nouveauté de taille dans la « personne » qui prend les commandes de tout ça. Et malheureusement c'est là que le bât blesse car cela en devient totalement risible car Invraisemblable, peu plausible, peu crédible, exagéré, irréel et j'en passe et des meilleurs. Et pourtant, ce film m'a fait passer un bon moment car c'est bien fait, très efficace et superbement réalisé. Donc du pur « pop corn movie » sorti tout droit d'une série de projections-test qui s'oubliera aussi vite qu'il a été vu.
Dans la catégorie Blokbuster qui détend il y a ce film qui va répondre à toutes vos attentes. Il y a de l action et un scénario plutôt bien ficelé à part les dernières minutes qui ne sont franchement pas nécessaire. Un bon divertissement de qualité.
J’aime bien les films d’action et j’aime bien le roman « 1984 » ; je devrais donc selon toute vraisemblance aimer « l’œil du mal »… En parlant de vraisemblance, c’est au moins un détail qui n’étouffe pas Caruso, et c’est bien dommage. C’est d’autant plus dommage, car toutes ces nouvelles technologies méritaient vraiment de se faire épingler ; au lieu de ca, le film prend une direction volontairement grandiloquente sans réelles raisons. Oui il y avait moyen de faire un vrai film d’action ( de ce coté, pas de souci), tout en conservant un semblant de vraisemblance… Oui monsieur Caruso !
La paranoïa ludique d’Eagle Eye finit par rallier ce film prétendument à thèse au système qu’il entend dénoncer, à savoir le règne d’une intelligence artificielle et la mécanisation des hommes qu’elle exploite, réduits à de vulgaires corps en course. Tout ici est programmé en pilote automatique, obéissant aux codes du blockbuster hollywoodien sous perfusions Michael Bay : les scènes d’action s’avèrent à ce point charcutées par le montage que nous n’y voyons goutte et n’y comprenons mot, l’originalité d’un héros jumeau ne sert qu’à faciliter une reconnaissance oculaire, rebondissement parmi d’autres qui relancent sans arrêt l’intrigue et réveillent, par secousses sonores et visuelles, le spectateur endormi.
Le long métrage paraît constamment en train d’atteindre une acmé qu’il repousse encore et encore sans percevoir qu’il ne fait que se heurter à un plafond de verre ; autrement dit, sa gesticulation insupportable produit une impression inverse d’immobilité ou de sur-place. N’oublions pas cet incessant compte à rebours qui manque de causer crises cardiaques ou démissions des personnages : « vous avez trois minutes », « il vous reste six minutes sinon votre enfant disparaîtra », « 23%, 25%, 27% » et j’en passe… Artifice grossier parce qu’il est exploité ad nauseam, à l’instar du thème musical de Brian Tyler. On en ressort lessivés, à peine divertis.
Ennemi d'Etat était une déception au moins sauvée par un excellent casting. Cet Oeil Du Mal reprend tout les éléments D'Ennemi d'Etat pour en faire un film d'action faussement intelligent et vraiment débile.
En effet, ce film d'action sans autre scénario que son twist carrément moyen pour ne pas dire pourri ne vaut vraiment rien sans certains numéros d'acteurs. Billy Bob Thornton, Michael Chiklis, Rosario Dawson et le tombé comme un cheveu sur la soupe Anthony Mackie sont très bons. Malheureusement, les deux héros, Shia LaBeouf et Michelle Monaghan sont moyens, voire même médiocres, ce qui rend le film assez ennuyeux, surtout quand les scènes d'actions s'empilent sans aucune logique, ce qui le rend totalement nul par moments, médiocre au mieux.
La réalisation de D.J. Caruso est fatigante d'épilepsie, sans aucun temps mort ce qui rend le film très éprouvant pour un spectateur un tant soit peu intéressé par cette débauche d'effets spéciaux sans aucune qualité scénaristique. Ou comment gâcher du talent 101. Décevant.
Eagle Eye est une très bonne surprise, ce qui se fait de mieux en terme de thriller, très rythmé, sans temps mort et captivant du début à la fin. Il commence tout de suite très fort, captant ainsi rapidement son spectateur et enchaine en mettant ses acteurs principaux (et du coup son spectateur) dans l’incompréhension de ce qui se trame. S’en suit alors une suite d’évènement entrainant quelques bonnes scènes d’actions et une fin explicative qui s’avère intéressante soulevant ainsi quelques questions en matière de sécurité nationale et spoiler: d’intelligence artificiel. Bref, prenant, rythmé avec de l’action derrière un scénario intelligent et des acteurs convainquant, un très bon film.
Bon, un bon petit film d'action à la sauce Hollywood. Il était bien parti pour figurer parmi les films "à cran" comme "Lord of War", mais se fini lamentablement comme "Ennemi d'etat". Histoire de type de la vie civil qui se métamorphosent en bête de guerre sur simple coup de fil... La fin est vraiment pathétique à souhait... Également, le message ne passe pas bien: le titre "œil du mal" ne colle pas avec "l'œil de l'aigle [américain]"; ce film montre tout simplement qu'il n'y a pas de justice juste, et que l'œil, qui veut le bien, est finalement réduit par Caruso à une machine diabolique; ce qui n'est absolument pas le cas!
Prenez un soupçon de Ennemi d’état, un peu de I Robot et une pincée de Minority Report, vous obtenez L’œil du Mal, le pot pourri du thriller moderne, facile et aussi prévisible qu’un Walt Disney. Shia le Bœuf tient la tête de ce plagiat d’Hollywood. A oublier très vite.