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gimliamideselfes
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0,5
Publiée le 21 octobre 2014
J'ai appris que ce film existait en m'ennuyant ferme en cours et en cherchant "femme qui mange son placenta" sur google et je suis tombé sur un site qui montrait l'affiche de ce film (et si vous ne savez pas à quoi elle ressemble, il FAUT la voir), forcément il fallait que je le vois. La curiosité est un vilain défaut. Parce que c'est nul, mais nul... Dire que certains râlent parce que Prometheus c'est moins bien que ce qui était prédis... On a là une sorte de sous Alien complètement consternant de bêtise, rien n'a de sens, les acteurs sont en roue libre (la VF vaut le détour). Les seules choses qui jouent bien sont les objets, un ciseau fait très bien son rôle ! (à noter) Le tout n'a aucune cohérence, on se retrouve juste avec des gens qui courent dans des couloirs en "terre" sous une musique atroce et avec une combinaison spatiale qui ressemble plus à un masque de soudure. Du grand art à n'en pas douter !
C'est juste formidable ! Bon le début du film est assez drôle, mais après un quart d'heure ça commence à devenir lourd tous ces personnages qui font que des choses connes, incapable d'agir correctement et joué de façon catastrophique. Le type arrive même à rater à faire le mec qui dort.
Alors franchement le manque de moyens n'est pas une excuse... Dark Star de Carpenter n'avait pas d'argent et avec un scénario aussi similaire à celui d'Alien avait fait bien mieux (même si c'est l'inverse). Là c'est juste pénible, poussif, tu sens que c'est juste du remplissage !
Une bonne série B, en fait un survival de science-fiction surfant sur le succès d'Alien. La reconstitution de la station aménagée dans les sous-sols de la planète n'est pas si mal, le casting est correct, et le pitch est original, puisque le danger ne viendra pas de l'extérieur mais d'une femme, membre de la mission manipulée par une entité inconnue. Il y a une certaine tension, un zeste d'érotisme, mais malheureusement trop de personnages et aucun ne se détache vraiment du lot, ce qui fait que l'empathie fonctionne assez mal, pas d'humour non plus, par contre côté gore, on est servi. Le film reste attachant malgré ses défauts.
En effet très bonne série b qui m'a marqué adolescent. Alors oui ce n'est pas parfait mais que c'est bon pour celui qui sait apprécié le travail de Warren et son cinéma fait de bric et de broc.
Mouai. On s'est encore moqué de moi... Le rythme est lent, la film vieillit mal, la scène d'insémination est un peu trop grotesque pour le sérieux qu'elle demanderait... Bof tout ça. Les rares scènes gores ne sont pas très impressionnantes. A éviter, surtout pour ses comédiens au jeu exécrable. On comprend pourquoi ils ont marqué sur la jaquette : le film qui a traumatisé toute une génération... Ouaip ! Comme le fera Birdemic !
Bon petit film SF qui jongle entre le nanarland et une atmosphère très série B '80 qui se perd de plus en plus de nos jours. Sur une planète hostile, un groupe tente d'échapper à une menace alien, petite ambiance Carpenterienne, le réalisateur y met de la semi-dureté et se joue également de la féminité. Une des femmes du groupe se retrouve sous une emprise étrange et pète littéralement les plombs, puis tombe aussi enceinte par le biais d'un liquide alien dans un tube introduit dans le vagin et accouchera de deux aliens et accouchera de deux aliens, un accouchement bien brutale d'ailleurs, la dureté est de mise. Sinon les dialogues sont souvent neu neu, mais il y à de bon passage, tout comme la fin d'Inseminoïd se stop net et nous laisse bien avec un froid dans le dos sur notre canapé, c'est toujours bon à prendre. Une sympathique découverte.
"Inseminoid", film de S.F horrifique britannique réalisé par Norman J. Warren. Sorti en 1981. Scénario de Gloria Maley et Nick Maley. Avec Robin Clarke, Jennifer Ashley et Stephanie Beacham. Un film qui surfe sur le succès d'Alien, mais ne réalise pas alien qui veut. Le genre horrifique produit souvent des sous-produits cinématographiques, c'est ici le cas, avec un peu trop de psychédélisme et de filtres colorés pour faire ... mais pour faire quoi ?
"Le film qui a traumatisé toute une génération" annonce la jaquette du dvd! Quelle bonne blague, cette génération etait composée de combien de personnes? Cinq ? C'est du sous alien en version un peu plus gore mais en moins reussie et moins captivante.Le final est grotesque avec les deux bambins monstres. Un nanar pour bien rigoler.
Pour une série B, le film est vraiment bon. "Inseminoid" est le plus connu de la filmographie de Nroman J. Warren et certainement le meilleur malgré quelques lacunes. Le jeu d'acteur n'est pas très convaincant seulement à certains moments, quelques scènes de meurtre sont légèrement suggérées malheureusement et la fin nous laisse un peu sur notre fin. A part ça, on a affaire à un bon petit survival, pas exeptionnel certe, mais plaisant à voir grace à son ambiance bien cauchemardesque, ses certaines scènes sanglantes et légèrement gores. Il est dit que le film a traumatisé toute une génération, certains sont septique sur ce propos car ils oublient que dans les années 80 il été plus facile de choquer et si on revient dans l'époque on peut comprendre que certaines scènes sont assez choc et horrifiantes, en particulier la scène d'accouchement qui a surement dû être la scènes la plus insupportable du film pour l'époque (à retenir que le film a été interdit aux moins de 18ans pour ses scènes horrifiantes et son ambiance assez captivante pour un si petit film), aujourd'hui encore on se retrouve devant quelques moments effrayant. Dû au virus, Sandy se met à semer le massacre aux membres d'équipages et parfois d'une manière sadique et violente. Vous ne serait pas face à un monstre ou alien comme dans le film "Alien" ou "The Thing", mais plutot face à une jeune femme, dont la grossesse se dévelloppe au fur et à mesure, à l'aspect particulierement effrayante et angoissante grace à son expression du visage et son leger maquillage qui blanchi sa peau. C'est comme ceci que "Inseminoid" joue à la fois la carte de l'épouvante et celle du gore avec son taux d'hémoglobines. Pas de quoi être sévère devant un si petit film et soyons acceuillant pour l'action donnée dans ce film mélant la science fiction et l'horreur qui aura assez de qualité pour ne pas nous ennuyer. Une serie B, donc, à voir au moins une fois par curiosité. 3.5/5
Inseminoid: Un virus étrange investit entièrement certains membres de l'équipage d'un vaisseau ainsi que sa technique; ne faisant qu'intervenir que surtout haine et peur au lieu du langage et compliquant les communications au lieu de les faciliter. Ce film contient un hôpital assez clean, une scène de fécondation et/ou de mutation plutôt kitsch, hormis des scènes de sous-sol assez glauques et un accouchement très platonien.
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2,0
Publiée le 27 septembre 2022
Nous avons affaire, ici, à une sèrie B anglaise, dans le genre insèmination et contamination alien! Un film de S.F qui ne vise pas à la reprise d'un classique du genre sorti un an auparavant mais simplement à faire son petit effet avec les moyens du bord! Comme la rèalisation de Norman J. Warren ne compte aucun temps mort dans la seconde partie, que le dialogue est rèduit au minimum, que les protagonistes se battent comme des chiffonniers dans les grottes de Chislehurst, le temps de projection paraît assez court! Hormis l'hallucinante Judy Geeson, le film est terriblement mal jouè et l'histoire en pâtit quelque peu avec un montage à l'emporte pièce! Et l'on peut trouver abusive cette interdiction aux moins de 18 ans lors de sa sortie en France! Reste les maquillages, les trucages bricolès d'une èpoque et quelques scènes bien fichues avec Judy Geeson, une actrice très convenable dans un rôle effroyable...
Au cours d'une expédition sur Xeno (une planète gelée et hostile) l'équipage composé d’archéologues et de scientifiques va subir les assauts répétés d’une puissance extraterrestre.
On a tous au moins une fois entendu parler de ce film, avec sa magnifique affiche tape à l’œil. Avec un budget dérisoire d’un million £, Norman J. Warren (Le zombie venu d'ailleurs - 1977 & Les mutants de la Saint-Sylvestre - 1987) donne vie à un film de Sci-Fi horrifique ayant quelques similitudes avec Alien (1979) de Ridley Scott.
Le faible budget impose au réalisateur de limiter les coûts et de s’abstenir d’avoir recourt à des effets spéciaux pour représenter la planète Xeno. Raison pour laquelle il se contentera de tourner tous ses intérieurs au sein d’une ancienne carrière de craie et de silex (les caves de Chislehurst au sud-est de Londres) et pour ses extérieurs, il se limitera au simple ajout d’un filtre rose, orangé ou bleu. Concernant les costumes, là aussi il faudra se limiter au strict minimum avec des costumes cheap (notamment les casques) et des combinaisons nous rappelant la série télévisée culte Cosmos 1999 (1975/1977). Sans parler des casques de motocross utilisés par l’équipe de secours à la fin du film (piloté par un texan affublé d’un chapeau de cowboy).
Niveau crédibilité, on repassera (la base installée au sein même de la caverne ou voir les comédiens évoluer avec des casques car l’atmosphère y est irrespirable à l’extérieur sauf dans la caverne). Bien évidemment, le film ne cherchera pas à renouveler le genre ou à faire preuve d’originalité. Mais cela ne l’empêche pas de nous offrir quelques séquences particulièrement marquantes spoiler: (comme lorsque Gail (prise d’un moment de panique car sa jambe est bloquée et que son thermostat ne fonctionne plus), arrache son respirateur pour directement le mettre dans la bouche. Cette dernière ne parvenant pas à « raccorder le fil rouge au fil jaune », décide purement et simplement de se couper le pied au couteau électrique ! Sans oublier bien évidemment, la mythique scène de l’insémination par un alien sur l’une des membres de l’équipage).
Norman J. Warren réalise là une Série B sympathique mais qui accuse à la fois le poids des années, le manque de budget et le cabotinage de certains acteurs (insupportable Judy Geeson qui incarne Sandy et qui ne cesse de brailler la bouche grande ouverte, laissant entrevoir tous ses plombages et ils sont nombreux, pas très élégant vous en conviendrez). On imagine que les archéologues ou les scientifiques sont des personnes censées et intelligentes (sinon on ne les enverrait pas sur une autre planète pour mener ce genre de mission), pourtant, plus d’une fois on est surpris par leur incompétente et la facilité avec laquelle ils vont s’empêtrer dans des situations inextricables.
Malgré tout cela, le film n’en reste pas moins un agréable huis clos où le réalisateur aura pris soin de nous délecter de quelques scènes bad ass entre deux scènes de hurlements (histoire de bien nous garder jusqu’à la fin). Entre la séquence du démembrement au couteau électrique et les scènes d’attaques dont le choix des armes s’avère aussi inépuisable qu’original (fer à souder, marteau, taille haie, pistolet à clou, …), ajoutez à cela la scène craspec de l’accouchement, nous dévoilant spoiler: deux nourrissons aliens particulièrement ignobles avec leurs têtes de gland , on est gâté. Une Série B certes imparfaite mais joyeusement foutraque et WTF pour nous permettre de passer un bon moment.
A noter enfin, que la version d’origine est plus longue de 5min (offrant ainsi une toute autre fin que celle qui jusqu’à présent nous était proposer dans la version française).
Mon dieu quel navet, le scénario d'Alien de Ridley Scott sans le talent, sans la technique, sans les acteurs, sans rien du tout en fait... A comparer les 2, on se dit qu'un siècle sépare les 2 films... Erreur cette bouse a été réalisée après Alien ! Aucune atmosphère ne se dégage, les acteurs sont mauvais, l'actrice principale qui fait office de "monstre" fait plus rire qu'effrayer avec des scènes de combats qui m'ont rappelé les cours de récré de maternelles voire écoles primaires. Ridicule et affligeant.
« Alien » de Ridley Scott ayant connu un énorme succès, beaucoup de réalisateurs de la même époque s'en seront inspiré. Comme Luigi Cozzi avait tenté son « Contamination » (détenant une bande sonore intéressante), Norman J. Warren sort « Inseminoid ». Les deux réalisateurs échouent, simplement parce qu'ils se retrouvent dans l'ombre du premier, « Alien » prend tout le succès et ne laisse aucune chance aux autres. Il faut dire que Ridley Scott a été particulièrement ingénieux et qu'il bénéficiait d'un budget nettement supérieur. Cependant, la recherche esthétique pour tenter de contrer l'insuffisance du budget est très intéressante dans les deux films (celui de Cozzi et celui de Warren). Inseminoid montre une nouvelle fois que Monsieur Warren avait du potentiel, dommage que sa carrière soit si courte, je suis persuadé qu'en évoluant, il aurait pu atteindre un niveau encore supérieur! L'ambiance huis-clos de l'intrigue se déroulant dans les sous-sol d'une planète fonctionne très bien. Les acteurs sont sympa, il s'agit de l'un des protagonistes femme qui se trouve infecté et qui devient une menace pour tous les autres. Certaines scènes sont très effrayantes, d'autres nous livrent du gore. Quelques faux-raccords assez gros mais que l'on pardonne facilement (c'est quand même une série b de qualité). L'érotisme (marque de fabrique de Norman J. Warren) n'est utilisé que sobrement ici.
Une série B de science fiction horrifique qui a la réputation de sortir de l’ordinaire grâce à ses effets autour de la grossesse monstrueuse du personnage central. Pas entièrement faux, les séquences d’insémination et d’accouchement sont effectivement assez fortes, angoissantes. Elles ne sont que quelques minutes d’un long métrage qui n’est pour le reste qu’un sous « The thing » ou « Aliens » sans le génie qu’avait su y mettre leur réalisateur, mais avec du gore en plus. Le réalisateur a heureusement un certain sens du suspense et de l’efficacité dans sa mise en scène. Mais c’est tout.