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Si "Invictus" ne figurera certainement pas parmi les plus grands films d'Eastwood, principalement parce que ses 30 dernières minutes, pour exaltantes qu'elles soient, ne dérogent pas d'un poil aux figures imposées du film "de sport", il reste néanmoins suffisamment de vrais "grands moments" de cinéma pour nous ravir, et ce comme peu de films savent le faire. Conjuguant une leçon eastwoodienne sur l'intelligence politique (qui pousse le film vers un domaine "théorique" un peu didactique mais passionnant) et une constante intelligence de la mise en scène (simple, lisible, toujours à la juste distance des personnages comme des faits historiques) et de la direction d'acteurs (Morgan Freeman, incarnation bouleversante de Mandela, y trouve le rôle de sa vie !) - deux qualités typiques du travail récent d'Eastwood -, "Invictus" se révèle, dans sa lumineuse évidence et malgré les limites de son sujet "historique", un pur bonheur.
Mr Eastwood, offre une nouvelle foi un bijou cinématographique. Car en offrant le rôle de Mandela à Morgan Freeman (plébiscité par Mandela lui même) et du capitaine de l'équipe de rugby à Matt Damon, Mr Eastwood donne un sens, un corps, une âme à cette sublime histoire. Notre tension monte au fur et à mesure du film jusqu'à nous arracher des larmes. Un film sur la tolérance, l'amitié et la fraternité. Grandiose.
Ce superbe film réalisé par Clint Eastwwod est une formidable ode à l'espoir et à l'unification nationale. Le cinéaste américain nous emmène cette fois-ci en Afrique du Sud en 1994, à l'arrivée au pouvoir de Nelson Mandela qui ne cesse de garder espoir en l'équipe de rugby nationale, les Springboks, tombant peu à peu en désolitude car leurs couleurs rappellent aux habitants du pays l'apartheid. Avec "Invictus", Eastwood épure son style pour nous offrir un long-métrage certes puissant politiquement et idéologiquement (comme à son habitude) mais beaucoup moins froid et torturé que la plupart de ses oeuvres (et il n'y a rien de mal à cela). L'histoire incroyable de ce grand homme est vraiment passionnante à suivre, et on est vraiment touché par ce qu'il a enduré et ce qu'il veut pour son pays : populisme, altruisme, espoir et pardon. Riche en scènes mêlant le politique à l'intime et en matches de rugby superbement réalisés, le film est porté par son formidable casting, avec en tête l'inoubliable Morgan Freeman (qui semble né pour incarner le personnage de Mandela) mais aussi le superbe Matt Damon jouant avec force et honneur François, le capitaine de l'équipe. Les valeurs incarnées par les 2 personnages sont vraiment admirables et d'ailleurs pour moi les meilleures scènes du film sont celles où ils échangent entre eux. Dense et touchant, Invictus est un formidable drame historique qui devrait plaire à tous les publics.
Mon avatar en dit long sur le respect que je voue au grand Clint Eastwood.Enchaînant les films avec la sagesse des géants et en assumant son classicisme sublime,Clint marque l'essai à chaque fois.Comme ici avec "Invictus",superbe récit humaniste retraçant l'épopée victorieuse des Springboks lors de la Coupe du Monde de rugby 1995.Un évènement qui contribua fortement et symboliquement à signifier la fin de l'apartheid,au moment où Nelson Mandela tentait d'unifier l'Afrique du Sud en une nation arc-en-ciel.Une réalité forcément émouvante,et le film se veut optimiste et chaleureux,plus éloigné des considérations habituelles d'Eastwood.Cela nous rappelle à quel point Mandela fut un des hommes essentiels du XXème Siècle.Un ambassadeur de la paix,remarquable dans son pardon au peuple qui l'a condamné à 27 ans de prison,admirable dans sa croyance communicative en la bonté humaine.C'est un hymne à la tolérance imparable qui se déroule là,qui plus est teinté d'un lyrisme prégnant.Morgan Freeman est saisissant dans la peau de Mandela.Chacune de ses rencontres avec Eastwood accouche d'un miracle(Impitoyable,Million Dollar Baby).C'est l'occasion aussi de redécouvrir le rugby,ce sport de contact empoignant le coeur et l'âme,avec un Matt Damon,convaincu en capitaine de l'équipe,investi d'une mission dont il ne peut que s'acquitter.Frissonnant et pétri de bons sentiments,"Invictus" possède le coeur sur la main.Merci pour tout Mr.Eastwood.
Cette fois ci Clint Eastwood s intéresse a L Apartheid et la coupe du monde de Rugby de 1995 en Afriuqe du Sud . Un des plus belles histoires du sport et du rugby ! Super film et super interprétation de Morgan Freeman dans le rôle de Mandela. Excellent Biopic !
Clint Eastwood nous offre une œuvre moins cynique qu'à son habitude, mais emprunt d'un respect, d'une humilité et d'une inspiration rare. En effet malgré l'absence d'action réelle ( mise à part les scènes de rugby magnifiquement filmées ) ce qui transparait c'est l'émotion et l'inspiration qui apportent toute la substance au film. Grâce à son habilité à mettre en scène ces deux sentiments, Clint Eastwood nous fait passer deux heures et quart sans faute note, ni temps mort. Mais il faut rajouter que dans sa tache il est épauler par un Morgan Freeman juste, respectueux et impressionnant dans son interprétation de Nelson Mandela qu'il incarne à la perfection. Son travail sur l'accent est mémorable, d'où mon conseil de visionner le film en VO sous-titré. En face de Morgan Freeman joue Matt Damon, impeccable. En effet même s'il n'a pas la même carrure que le vrai François Peanar, il reste toujours crédible et juste.
Au final on pourrait essayer de trouver la petite bête pour descendre la note, en reprochant à Clint Eastwood sa timidité à transposer sur grand écran une petite partie de l'oeuvre de Nelson Mandela. Mais on ne peut que lui pardonner car cette timidité traduit un grand respect du cinéaste envers ce héros, qu'il dépeint de façon plus complexe en mettant autant l'accent sur sa bonté que sur sa tristesse d'avoir perdu sa famille au profit de sa carrière politique. Il fait de Nelson Mandela un homme pratiquement comme les autres. Seulement la justesse de son film est indéniable car il n'en fait pas un biopic et reste accroché à son scénario qui lui sert de base pour exposer Apartheid, rugby, politique, dépassement de soi, et on doit en oublier. En somme Monsieur Eastwood nous livre un film inspiré et profondément respectueux de l'Histoire, de l'homme qu'était Nelson Mandela, et du rugby.
Au final on pourrait essayer de trouver la petite bête pour descendre la note, en reprochant à Clint Eastwood sa timidité à transposer sur grand écran une petite partie de l'oeuvre de Nelson Mandela. Mais on ne peut que lui pardonner car cette timidité traduit un grand respect du cinéaste envers ce héros, qu'il dépeint de façon plus complexe en mettant autant l'accent sur sa bonté que sur sa tristesse d'avoir perdu sa famille au profit de sa carrière politique. Il fait de Nelson Mandela un homme pratiquement comme les autres. Seulement la justesse de son film est indéniable car il n'en fait pas un biopic et reste accroché à son scénario qui lui sert de base pour exposer Apartheid, rugby, politique, dépassement de soi, et on doit en oublier. En somme Monsieur Eastwood nous livre un film inspiré et profondément respectueux de l'Histoire, de l'homme qu'était Nelson Mandela, et du rugby.
L'hommage incommensurable de Clint Eastwood à Mandela, où l'action va crescendo jusqu'à dépasser nos limites émotionnelles, jusqu'à nous faire prendre consciente du sacre humain et de l’héroïsme d'un homme dont l'histoire marquera à jamais l'Afrique du Sud.
framboise32
""It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul."
et pour finir la petite phrase de E. QUINN SUR paris première " je suis définitivement clint-oridienne":-) dommage quand mm que matt damon soit aussi fade que la couleur de ses cheveux !
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul."
et pour finir la petite phrase de E. QUINN SUR paris première " je suis définitivement clint-oridienne":-) dommage quand mm que matt damon soit aussi fade que la couleur de ses cheveux !
Un peu trop de "bons sentiments", mais on ne peut rien enlever au travail de clint eastwood qui est comme d'habitude trés brillant!
Pauline G.
Impossible de ne pas apprécier ce film aux multiples facettes, - politique, sportive et humaine, - mises en scène et articulées avec finesse, sans jamais tomber dans l'excès malgré la gravité du sujet. On passe d'une approche à l'autre du complexe problème social de reconstruction post apartheid avec souplesse et sans surdramatisation alors que d'autres réalisateurs se seraient engouffrés dans la brèche du danger terroriste pour intensifier les émotions. Clint Eastwood a choisi la sobriété et il a bien fait, ça rend justice au sérieux du propos. Et en Nelson Mandela, Morgan Freeman est tout simplement parfait, face à Matt Damon, plus discret mais efficace quand même. Une jolie leçon de vie.
Clint Eastwood réussi le tour de force d’un septième chef-d’œuvre consécutif, et de surcroît le deuxième en un an avec Gran Torino. Comme à son habitude avec Clint Eastwood, tout confine à la perfection : adaptation, scénario, réalisation, montage, casting, interprétation, bande originale. En un mot, Clint Eastwood devrait être le grand vainqueur des prochains Oscars ; en tout cas, il le mérite, tant toute son œuvre d’acteur et de réalisateur et une quête permanente de vérité et de justice. Avec Invictus, il nous offre encore une grande fresque humaine, où triomphe la grandeur de l’âme et la force du cœur, en rendant hommage à un des plus grands hommes politiques de l’Histoire : Nelson Mandela. Eastwood restitue à la perfection l’ambiance régnant en Afrique du Sud au sortir de l’Apartheid au début des années 1990. Quant à Morgan Freeman, il est tout simplement l’incarnation plus vraie que nature du leader de l’ANC, promu Président de la République sud -africaine. Et sa prestation époustouflante devrait être couronnée de l’oscar du meilleur acteur. Bravo et merci Clint Eastwood pour votre fantastique travail de mémoire et pour ces très grands moments de vrai et pur cinéma.
Avec les Oscars qui se profilent à l'horizon -à l'heure où j'écris cette critique- en apportant avec eux leur lot de biopics à Oscars, je commence à avoir en horreur ces films dans lesquels le sujet n'est trop souvent qu'un prétexte à décrocher la statue du meilleur film/acteur. Mais on aurait tort de mettre "Invictus" dans le même panier. Ce film, c'est à peine un biopic sur Mandela et c'est parce qu'Eastwood a eu l'intelligence de traiter cet homme comme il en est de la plupart des bons biopics: comme le reflet d'un contexte. On s'attarde sur le président mais aussi beaucoup sur ses gardes du corps et l'équipe de rugby avec comme dénominateur commun la situation du pays, ce qui en fait à mon sens un film sur l'Afrique du Sud plus que sur Mandela lui-même et ça c'est déjà un sacré bon point. Un bon travail puisque l'opposition entre noirs et blancs est très bien rendue et à ce titre le groupe de gardes du corps fait un excellent microcosme. Et puis, concernant l'aspect biopic parce qu'on rentre quand même dans l'intimité du président, il fait certes ce qui dans n'importe quel film du genre s'avère insupportable à savoir traiter le personnage presque comme un saint, sauf qu'ici ça coule de source parce que...ben Mandela c'est pas Steve Jobs quoi (je prends cet exemple parce que "Jobs" a tout du biopic détestable par excellence). Sans oublier la performance très sobre et sans esbroufe de Morgan Freeman qui n'en est que plus admirable. Il ne court pas après les Oscars même s'il a été nominé, de même que Matt Damon qui pour le coup ne brillait pas à ce point. Le film compte plusieurs moments de grâce comme l’excursion au cœur d'un bidonville, la visite de l'ancienne cellule du président, les gardes du corps qui s'adonnent au rugby et surtout un pilote d'avion avec un sacré sens du spectacle. Sans oublier de traiter le rugby dans toute la dimension belle et universelle qu'il peut y avoir dans un sport collectif, une belle leçon d'union et de leadership. Aucune véritable ombre au tableau ne vient entâcher le film de Clint Eastwood même si, biopic oblige -sauf exception, le tout reste assez convenu notamment niveau réalisation où il faut se lever de bonne heure pour dénicher une trace d'Eastwood. Quelques unes des tares habituelles du biopic, mais pas les pires loin de là, ce qui fait de ce "Invictus" une belle réussite en la matière.
Bon film mais Clint Eastwood a largement mieux à son actif (par exemple le génial Gran Torino)...Trop de longueurs et de passages vides. Par contre la mise en scène reste très honnête et le casting se révèle être crédible... Le réalisateur ne baisse pas dans mon estime puisque son avant-dernière œuvre était (à mes yeux) un véritable chef-d'oeuvre malgré cela l'enjeu dramatique est fort intéressant et reste absolument convenable. Globalement c'est un beau film malgré un manque de rythme. A conseiller !
Cinememories
Ainsi le retour de Mandela se solde par un succès mondial ! Converti dans le rugby, confronté à des crises du pays, il a réussi, par son implication phénoménale, à rendre l'image que l'Afrique du Sud a tant souhaité. Son potentiel est ici bien reflété et n'exagère guère sur le symbole représentant non seulement le pays, mais aussi tout ses habitants, fiers ! De même que pour ma part, ce film m'a convaincu de l'identité de Nelson Mandela et qu'il n'a jamais cédé à ses idées d'égalité racial ! D'où le lien avec ces joueurs de rugby, plus fort que des soldats, plus fort que le monde !
Nouveau film et nouveau chef d'oeuvre de Clint Eastwood ( comme à chacun de ses films d'ailleurs ). Un biopic fort sur un homme mais aussi sur la coupe du monde de rugby qui réunifia tout un peuple. Que dire sur ce grand moment de cinema si ce n'est d'aller le voir pour admirer un chef d'oeuvre incontesté. Morgan Freeman est tout simplement extraordinaire dans ce film, peut être l'un de ses plus beau rôle. Bref autant de points positifs qui font que l'on ne peut qu'être conquis. Merci Monsieur Eastwood.
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