Un film attachant et sympathique qui prime surtout par l'interprétation de tout ses protagonistes , J.Magre en tête ,mais la révelation reste Mehdi Berhi extraordinaire dans son personnage à double facette , bravo !!.
"L'homme est une femme comme les autres" était plutôt pas mal. Ce film aurait pu également être une assez belle réussite. Le problème, c'est que dans pratiquement toutes les scènes, il y a quelque chose qui cloche et qui vient entraver les efforts que font les comédiens, plutôt bons, pour donner une âme au film. C'est vraiment dommage !
Folle histoire d'amour mais surtout folle comédie qui révèle le talent de Mehdi Dehbi, et confirme tout le bien qu'on peut penser de Elsa Zylberstein, Antoine de Caunes et Catherine Hiegel. La comédie juive homo fonctionne très bien!
Une film qui est passé inaperçu et pourtant : un juif homosexuel qui est amoureux d'un travesti algérien, ce n'est pas commun et J-J Zilbermann a cette qualité de faire passer des évènements, des situations surprenantes d'une façon naturelle sans qu'il nous vienne à l'esprit de classer, critiquer, discriminer.
Après L'Homme est une femme comme les autres (1998), Jean-Jacques Zilbermann redonne vie à son personnage, Simon, clarinettiste juif & gay. Cette fois-ci, il subit le retour de sa mère malade et doit faire face aux frasques de son nouveau compagnon musulman & travesti (Mehdi Dehbi est la révélation du film !). Si l'histoire en elle même n'a vraiment rien d'intéressant, que ce soit au niveau des dialogues ou des situations pseudo comiques, seuls les acteurs tirent leur épingle du jeu de cette comédie prônant la tolérance et inconsciemment, l'ennui du spectateur.
10 ans ont passée... On retrouve avec plaisir la petite famille Eskanazy dans cette suite fade et facile. Le scénario est sans surprise, toutes les idées sont une suite de clichés caricaturaux sur l'ouverture aux autres, la tolérance... etc... Comme par hasard le travesti est un arabe qui s'assume (Mehdi Dehbi impressionnant) et son concurrent un bobo blanc coincé qui se découvre timidement gay ! On aurait aimé plus de scènes entre Elsa Zylberstein et DeCaunes mais il en est rien, le réalisateur se laisse aller et le film fait la part belle au personnage du travesti qui s'accapare la grand epartie du film, tout à son honneur mais pas à celui du cinéaste qui ne semble jamais maitrisé son film. Le reste du film semble sans intérêt malgré l'importance (le fils, son ex, sa mère, l'autre amant... )... N'y a-t-il pas tout simplement trop de sous-intrigues ?! Une suite décevante donc mais une révélation (Mehdi Dehbi).
L'homme est une femme comme les autres, la suite. Dix ans après l'histoire de Simon est bien différente, plus légère. Les mêmes acteurs reprennent les mêmes personnages. Une comédie plus douce amère que hilarante. Un petit message religieux par ci, un petit message politique par là. Quelques clichés, une mise en scène un peu poussive par moment, tout comme un scénario parfois faiblard. Mais le tout fonctionne quand même, un certain charme se dégage de l'ensemble. Les acteurs y sont aussi pour quelque chose. Antoine de Caunes et Elsa Zylberstein égaux à eux même, Judith Magre très en forme, mais la vedette leur est volée à tous par Mehdi Dehbi. Une belle révélation. Aussi convaincant et crédible en homme qu'en femme. Il est le gros atout du film. A voir pour passer un bon moment sans se prendre la tête.
Jean-Jacques Zilbermann est un cinéaste plutôt rare qui avait réalisé une comédie douce amère plutôt réussie en 1993 'Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes" avec Josiane Balasko et Maurice Bénichou. Ce succès d'estime ne lui a pas permis de confirmer son talent sur grand écran. En 1998 il réalise "L'homme est une femme comme les autres" sur le thème de l'homosexualité dans le milieu juif. Antoine De Caunes qui cherche alors à se trouver une voie après sa période Canal Plus tient le rôle de Simon Eskenazy, musicien juif chaperonné par sa mère qui accepte de se marier contre monnaie trébuchante pour étouffer une fois pour toutes son penchant homosexuel. De Caunes qui faisait ses premiers pas d'acteur plombait le film malgré une application certaine mais trop visible à l'écran. Il reprend le rôle dix ans après avec beaucoup plus de maturité ayant enfin oublié de "jouer" devant la caméra. L'entreprise s'en trouve donc grandement crédibilisée et nous permet de découvrir Simon après que la surpercherie de son mariage truqué l'ait rendu à son homosexualité qu'il semble enfin accepter. On découvre un personnage assez cynique, parvenu à la renommée grâce à son art et qui nouveau parvenu semble utiliser à son bon vouloir les services d'un transsexuel algérien. L'effet scénaristique est un peu facile du mélange des deux confessions ennemies par le truchement de l' homosexualité dont on s ait qu'elle est rejetée aussi bien par les communautés juives que musulmanes . Plutôt que ce choc religieux et moral on retiendra l'opposition de classe et le rapport de domination qu'elle implique. Une domination dont Simon qui se sent rejeté du côté de son ex belle famille ne pouvant plus voir son fils, ne se gêne pas d'abuser quand il est en position de force. Comme souvent dans les films décrivant la communauté juive on constate le poids de la famille et la quasi dictature qu'elle impose aux comportements individuels qui doivent se fondre dans les pratiques sociales et religieuses. Simon à travers le rapport à sa mère et après la mort de celle-ci finira par définitivement s'en affranchir. Le film de Zilbermann dont la délicatesse n'est plus à prouver montre toutes les contradictions d'un être tout à la fois rebelle et complètement imprégné de son éducation . Antoine De Caunes on l'a dit est la véritable révélation du film et ceux qui l'ont adoré en trublion du petit écran seront heureux de le voir enfin s'affirmer dans sa reconversion . L'apprentissage aura été long et douloureux mais la persévérance aura payé. Il est vrai que la renommé du bonhomme lui a permis de trouver sur le long terme des producteurs plus patients qu'à l'accoutumée.
Navet de première grandeur! Rien à garder dans ce film inabouti qui, pourtant disposait en théorie, de bons atouts: De bons acteurs dont Antoine de Caunes, une histoire originale, un quartier de Paris qu'on ne voit pas souvent...On finit rapidement par s'ennuyer de tourner, de s'entortiller indéfiniment autour d'une intrigue minuscule. Montrer l'homosexualité avec bienveillance sans tomber dans l'horreur de la cage aux folles ne suffit malheureusement pas à faire un bon film. A éviter.
Je ne suis pas vraiment fan d'Antoine de Caunes à la base, et la bande-annonce laissait présager d'un film qui ne me tentait pas plus que ça (fausse comédie poussive et prétentieuse, personnages agaçants, dialogues théâtralisés,...). Néanmoins, même si "La Folle Histoire d'amour de Simon Eskenazy" comporte bien les défauts précités (le personnage de la mère est tout simplement énervant, et j'étais bien contente qu'elle passe de vie à trépas. Quant à l'homo maghrében lui aussi a droit à son lot de scènes ennuyeuses... En fait le seul protagoniste pour qui j'ai ressenti un minimum d'"affection" était Raphael), on ne peut pas dire non plus que le film est inintéressant au possible. Il contient quelques séquences amusantes, et la durée de l'intrigue est passée comme une lettre à la poste. Pas mal.
Si j'avoue n'avoir aucun souvenir de "L'Homme est une femme comme les autres" (si ce n'est que cela ne m'avait pas emballé outre-mesure), cette "suite" a peut-être de quoi nous séduire un peu plus. Une écriture plutôt honnête, quelques scènes plaisantes, des personnages plutôt sympatoches... Quel dommage cependant que Jean-Jacques Zilbermann ne se soit pas plus foulé derrière la caméra! Pantouflarde et sans idées, sa mise en scène empêche en effet au film de prendre un véritable élan, notamment durant une dernière demie-heure lorgnant vers le drame de manière fort peu convaincante. Le résultat final reste par ailleurs honnête, grâce notamment à la verve et au talent de comédiens tous très convaincants (Antoine de Caunes et Judith Magre en tête)... Bref, tout à fait dispensable mais par ailleurs regardable, à vous de voir si le jeu en vaut la chandelle!
On se souvient de "L'homme est une femme comme les autres". Ceci en est plus ou moins la suite. Effectivement, il n'est pas nécessaire d'avoir vu ce premier film pour comprendre ce second opus. Alors, il faut le reconnaitre, à l'instar de "L'homme est une femme comme les autres", "La Folle histoire d'amour de Simon Eskenazy" (Jean-Jacques Zilbermann aime bien les titres a rallonge) est parois un peu long. Les personnages ne sont pas assez aboutis et par exemple, le personnage de Simon est assez ambigu quant aux sentiments qu'il ressent pour Naim. On regrette, le coté un peu brouillon des personnages. En revanche, on applaudit des deux mains, et des deux pieds, Mehdi Dehbi, qui est excellent dans ce rôle ou plutôt ces rôles puisqu'il interprète plusieurs personnages. On reste dans le même esprit. L'humour est fin et subtil. On ne tombe jamais dans la caricature ni dans le vulgaire alors que le sujet quant au travestissement aurait pu nous faire tomber royalement dedans. Jean-Jacques Zilbermann reste vraiment dans la même veine que "L'homme est une femme comme les autres". Il parle toujours du poids de la famille vis a vis surtout de l'homosexualité (qui est tolérée mais pas vraiment acceptée) et de la religion. Le thème important et délicat abordé ici se pose dans la relation amoureuse entre un arabe et un juif. Et cela nous apporte des quiproquos voulus très amusants. Fin, subtil, un tantinet longuet et peut être pas suffisamment aboutit mais un joli film léger.
Antoine de Caunes, tout en retenue et émotion est excellent. Judith Magre, Catherine Hiegel … excellentes aussi. On a l’habitude. Mais Mehdi Debhi est la vraie et grande révélation de ce film. Le sujet traite avec une certaine habilité de la difficulté dans le choix des sentiments. Le pari difficile du bonheur. La mise en scène manque peut-être un peu de puntch, de moyens aussi … Mais vive la tolérance ! J’ai aimé.