Ce film est inclassable, changeant de genre (policier, drame, satire sociale, fantastique ?) toutes les 5 minutes. Le scénario est pourtant parfaitement solide, cohérent, et très dérangeant. On se laisse emporter dans un voyage étrange vers une île glauque, oppressante, peuplée de personnes louches et inquiétantes, pour une histoire surprenante soutenue par une mise en scène sobre et efficace.
rien de bien nouveau sous les projecteurs ;le thème psy du film employé a multiples reprises.reste que la réalisation est efficace et que le jeu de la jeune actrice est plus que convaincant.un moment agréable pour ce fantastico-thriller.
Ce que j'ai apprécié dans le scénario et la réalisation c'est d'être assez bien foutu pour rester en permanence sur le fil. L'atmosphère est étrange, opressante ; cela pourrait à tout moment basculer dans le n'importe quoi, mais ça reste tenu. Sur le fil. Et la jeune Jenn Murray est étonnante. Totalement habitée par ce rôle aux visages multiples. Vraiment bien.
Bon alors tout d'abord, quel Président de la République aura le courage de faire passer un décret interdisant la version française?? Ou tout du moins les loupées? Ici, c'est la pire jamais entendue depuis 1972! Les multiples voix de Dorothy sont nulles (particulièrement la petite fille). Et je ne parle pas des bruits de foule non doublés (au moins, on entend de l'anglais) ou les ambiances carrément supprimées (les bruits d'étoffes, de meubles...) Bref. Ceci n'aide pas le film qui est en plus très mauvais. Agnès Merlet rêve visiblement de films amples et romanesques mais n'est pas Jane Campion qui veut. "Le fils du Requin", son premier film, est tout simplement magnifique même si on pouvait y déceler une tendance au manérisme qui s'est d'ailleurs confirmée dans "Artemisia". "Dorothy" n'est qu'un gloubiboulga informe, noyée dans une musiqe pompeuse alors qu'il aurait fallu jouer du silence (et me faire comprendre que la guitare électrique qu'entend la psy n'est pas dans la bande son mais dans la réalité du film). Mais la simplicité n'est pas le fort de la réalisatrice qui a bien du mal à choisir son sujet. Aucune scène ne s'installe vraiment : la première demi-heure est à ce titre irritante car rien n'est mené à bout. Les personnages sont nuls, le pompon revenant à la psy, sorte de fille ratée d'Isabelle Adjani et Elsa Zylberstein, qui ne fait que dormir, dans son lit ou dans des canapés mais en ne quittant jamais son imper ou son maquillage. Bref, on ne sait pas si on est dans un teen-movie genre "Souviens toi l'été dernier", un mauvais remake de "L'exorciste" ou un scénario refusé de Stephen King ou Mary Higgins Clark. Les dialogues sont mauvais, les effets de caméra sur-signifiants, le scénario indigent (pourquoi ce faux flash-back??) Lourdeur et maniérisme, quand tu nous tiens... A sauver de ce salmigondis : Jean Murray, dans un rôle en or, ou plutôt, dans des rôles en or, transformés en boue par ce film.
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Sensation de déjà vu, on s'attend à plus en allant voir le film. Le rythme est lent. Le film tient grâce à Jenn Murray (dorothy)qui m'a impressionné par son jeu d'actrice. Elle est arrivée à capter les différentes émotions de ses personnalités qui la "possède" et à nous la faire partager.
Un très bon petit film, qui vaut aussi par la prestation de l'étrange Dorothy. Une histoire bien amenée, volontairement floue. Par contre, une scène qui tue un peu le film, une scène très "guitar heroesque", j'vous laisse deviner laquelle... haha
Dorothy fait partie de ces films que je suis allé voir sans savoir vraiment ce que j’allais voir. Du coup, au moment où les lumières s’éteignent et passer le cap des bandes annonces, l’angoisse monte d’un cran ! Et si ce film n’allait pas me plaire ! Bon, 1H42 ! Ce n’est pas si long ! Et zou ! S’il est nul, je me paie un hamburger avec une double portion de frites ! Et ben, on peut plus faire confiance à personne ! Ce film est une agréable surprise. J’ai trouvé le scénario bien construit et j’ai apprécié les rebondissements ou tout du moins, la progression de l’enquête psychiatrique avec une ambiance malsaine dont on pourrait presque avoir l’odeur dans le nez... C’est une impression assez étrangère de ressentir de la claustrophobie alors qu’on est sur une île en pleine air. A noter que l’actrice qui joue la blanche Dorothy est vraiment effrayante. Je ne peux vous conseiller de regarder ses yeux ! Bref, la réalisatrice Agnès Merlet a, à mon sens, de beaux jours devant elle.
Une intrigue sympa mais "déjà vu", heureusement que la jeune actrice joue à la perfection la schizophrènie et que la psy n'est pas mal non plus dans son genre. Un duo intéressant qui comble les creux du scénario. Dans l'ensemble un film aussi dérrangeant que divertissant.
ouai bof, 1.5 pour la note. j'ai constamment eu une impression de déjà vu et donc me suis assez ennuyé. sans grand intérêt bien que l'actrice de Dorothy soit crédible