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Un visiteur
1,5
Publiée le 23 juin 2012
Il est dit sur l'affiche vous n'en sortirez pas indemne et bien c'est vrais mais pas tout a fait comme on le crois thriller nul sans saveur avec des acteur mauvais (très mauvais) EN BREF: A éviter absolument sou peine de diaré visuel
La belle Carice Houten, (amalgame entre Elsa Zylberstein et Isabelle Adjani) jeune psychologue en déprime depuis la mort de son fils croit suivre une thérapie en allant examiner une jeune fille supposée avoir maltraité un nourrisson lors d’un baby-sitting. C’est l’occasion pour Agnes Merlet de nous immerger dans une de ces communautés anglaises vivant sur une île et dont les mœurs sont souvent bizarres. Cette image des îliens à la limite de la sauvagerie est souvent utilisée par le cinéma anglais comme si la seule île civilisatrice pouvait être la grande Albion. Toutes ces populations sont-elles à ce point coupées du monde, pour que les mœurs et les croyances les plus ancestrales y demeurent vivaces ? Si tel est le cas, qu’attendent les gouvernements de tous bords ? Malheureusement Merlet ne fait pas dans la dentelle pour tenter de préserver notre intérêt pour cette histoire déjà vue plusieurs fois et certaines scènes sont à la limite du grotesque appauvrissant la performance de la belle Van Houten qui fait ce qu’elle peut pour défendre un rôle improbable. Au final on tombe sans grande surprise sur un règlement de compte dont la jeune adolescente est la victime expiatoire. Tout devant rester au secret dans l’île on comprend mal pourquoi la première agression est parvenue jusqu’aux autorités. Banal et sans surprise. Reste le plaisir des paysages où Carice abandonne son regard de biche apeurée.
Par quoi vais je commencer?? Tout d'abord par dire que ce film traine en longueur et beaucoup de scenes sont quasiement inutiles, puis ils y a le jeu de camera qui donne une l'impression d'un tres vieux long metrage. De plus on est dans une penombre sale et suintante, on se croirait dans le café d'un ancien porc heu port pardon ;) , c'est sale, c'est lugubre,ca pleut, tout les clichés du bon film d'épouvante... (pour une fois messieurs et mesdammes les realisateurs(trices), ne pourriez vous pas nous apporter un peu de neuf, innover un peu ce genre cinematographique!! Parceque franchement y'en a marre de l'exorciste et de tout ses compagnons,c'est du DEJA VU!!!! ). L'intrigue est tres vite comprise, et ca plonge quelque fois dans le registre comique je fais reference au "moi c'est pas dorothy, c'est curt!!!" sans oublier bien sur la non voyante vraiment tres laide(tres bien faite d'ailleurs) qui joue de la guitarre electrique dans la petite chambre de bonne crue "hantée" . Je n'ai pas non plus aimé le fait que dorothy se transforme physiquement en les personnages qu'elle incarne, ca donne un effet incoherant et ca nous plonge directement dans l'invraissemblance. Petit moins également pour les jeunes du village , fagotés d'habits de punk et maquillés tout de noir, a croire que "jeune" sinifie tout de suite crise d'adolescence ,surtout que ceux la en loccurence ne sont plus si jeunes que ca!!!(je n'ai absolument rien contre les punks mais ca suffit, dans chaque films ou livre c'est la meme rengaine au sujet des plus jeunes) . Je finis mes medisances avec un petit mot sur la fin: bancale. Voila, mal est fait. Toutefois je tiens vraiment a dire que malgres tout les acteurs sont formidable, en particulier la jeune fille, sont jeu est remarquable, c'est du tres haut niveau!!! Ce film est donc a voir uniquement pour les talents de celle qui incarne dorothy sinon contentez vous de ce que vous avez deja vu , ca suffit amplement...
Très bon film. Je ne suis pas surpris par la notation diffuse de ce film d'ambiance, thriller teinté de surnaturel. Vendu comme un film semi-fantastique et peut-être d'horreur même, dans sa bande annonce, les spectateurs ont dû être déçus, et l'orgueil aidant, ils n'ont pas apprécié ce film avant tout d'ambiance et disséquant le mystère, à sa juste valeur, fermés comme des huîtres, râleurs. Dommage! quel manque d'ouverture d'esprit et de sincérité. Parce que Dorothy est une véritable réussite, à mille lieux de la production courante: ambiance certes, mais actrices et acteurs à la pointe, décors soignés en parfaite adéquation avec le thème. Si la base de l'histoire a déjà été vu, le revers fantastique, s'immisce intelligemment, et c'est à nous, spectateurs, d'en démêler la réalité du faux. Une réussite, à apprécier à sa juste valeur, assez peu commerciale... et c'est tant mieux.
Je ne sais pas trop quoi penser de cet OVNI mi-psychologique mi-fantastique au scénario ni très limpide ni très original. Jeu des acteurs très moyen. Une déception car les personnages semblaient vraiment intéressants. Un bilan qui me laisse plutôt dubitatif.
"Dorothy" est un excellent thriller horrifique, qui arrive à imposer une ambiance pesante qui fait tout le charme du film et qui rappelle celles des romans de Stephen King, où les communautés insulaires sont souvent à l'honneur. Un film bien mené, avec une révélation finale surprenante. Une belle réflexion sur la folie.
3sur5 Sorti au creux de l'été 2008, Dorothy n'a rien d'un film bankable. Petit franco-irlandais réalisé et écrit par Agnès Merlet, Dorothy Mills propose une histoire mêlant notions d'enfant diabolique, schizophrénie et psychanalyse, le tout bercé par une ambiance dépouillée mais radicale. Nous sommes sur une petite île au large de l'Irlande, complètement coupée du Monde et ancrée dans ses traditions. Après avoir sagement écouté le sermon du prêtre, un couple rentre chez lui : il découvre alors sa baby-sitter, Dorothy, en train de tuer leur bébé. La psychiatre Jane Morton est bientôt envoyée sur l'île pour étudier le cas de la jeune adolescente, qui, exclue des autres enfants et de la vie de la communauté depuis son geste, s'est réfugiée dans la peinture. Jane trouvera dans cette enfant au comportement instable et violent un cas qui dépassait ses espérances. La surprise vient d'abord de ce personnage de Dorothy Mills. Quoique loin d'atteindre l'ampleur de celui d'Esther dans le film éponyme, la jeune Jenn Murray lui apporte une grande profondeur grâce à son physique ingrat et l'impulsivité d'adolescente désaxée qui consacre son jeu (casting globalement admirable de toute façon – beaucoup d'inconnus). Autre réussite majeure, l'atmosphère. Ceux qui sont sensibles aux climats pesants et suspense tenaces seront aux anges. Malgré quelques confusions entre une tendance à psychologiser et celle à l'épouvante gothique, le film tire son efficacité d'une grande originalité scénaristique, n'hésitant pas à perdre le spectateur le plus aguerri. Entre surnaturel, intrigue policière et descente aux enfers, l'œuvre déroute par sa grande sobriété, cultivant un étrange esthétisme triste et délavé, parfois curieusement bigarré (lors de séquences plus explicites), presque à la Argento. Une vague romantique sophistiquée étreint cette communauté qu'on croirait tirée des épisodes les plus ténébreux de Barnaby (fascinante série britannique ou un inspecteur enquête dans de petits villages conservateurs). La réalisation transpire la passion de la réalisatrice pour son sujet. Celle-ci construit tout au long du film un puzzle qui rappelle le français Dédales. Si ce dernier, puisque génial, lui est supérieur de quelques longueurs, la simple référence est en soi un éloge, à condition d'aimer le cinéma à petit budget qui se plaît à sortir des sentiers battus.
Dorothy recycle un certain nombre de clichés de films d'horreur gothiques. Le scénario est vraiment torturé et Agnès Merlet a du mal à choisir entre le thriller, le fantastique et le drame psychologique. Sans la performance de Carine Van Houten (vraiment superbe) et les paysages d'Irlande, on dépasserait allègrement les frontières du grotesque. De la réalisatrice de Artemisia et Le fils du requin, on pouvait attendre une lecture intelligente d'un genre ultra balisé. A l'impossible, nul n'est tenu.
Un début un peu longuet, qui fait penser au long métrage de George Ratliff, Joshua. Mais plusieurs bouleversement et rebondissement rendent ce film étonnant, très particulier et bien construit. Il y a un mélange de schizophrénie, de gore, de religion, de petites histoires malsaines digne de toutes communautés éloignées... C'est un très bon thriller
L'histoire d'une femme qui prend en taxi les âmes en peine. Pourquoi un bon gars un peu cérébral comme moi va voir des films d'horreurs ou fantastiques aussi nuls ? C'est une bonne question, mais je crois que le genre est en fait le « easy listening » du cinéma. Bien plus que les comédies nulles qui sont toujours un peu sentimentales et qui accrochent quelque aspérité dans notre ressenti. Au contraire, le genre « horreur-gore-fantastique à la petite semaine » est tellement nul qu'il ne reste que deux possibilités, on se marre de toutes les exagérations (et ce film n'en manque pas, notamment les petites laines de Dorothy), ou on se laisse bercer par un genre mineur qui ne chatouille aucun neurone et repose comme il se doit, mais pas dans la ouate. Et il arrive aussi que le genre propose exactement ce que recherche la gente masculine, le besoin de protéger le sexe faible. Dans ce « Dorothy », les canons du genre sont bien respectés, on a une bien jolie héroïne (bien que très ordinaire), plutôt touchante et qui joue pas si mal pour une série Z. Une schizo qui endosse tous les visages, ce qui est sympa pour la redécouvrir à chaque fois. Et la floppée de personnages secondaires, cette fois irlandais du cru « dans leur jus ». Evidemment, la bonne surprise s'arrête là, on a ensuite un mélange de visions, de théories fumeuses, de complexité surfaite. Même si c'est le genre qui le veut, la présence des acteurs à la place de Dorothy ne passe pas du tout à l'écran, mieux eût valu que la voix fasse tout. Sinon, la construction du script (attention, l'histoire n'est pas du tout originale, c'est le traitement temporel qui « le fait », l'idée du final, la musique et la composition photographique ne sont pas à négliger pour dire que c'est un meilleur film comparé aux essais de ces derniers mois outre atlantique. Mais c'est tout.
Ce film tient la route grâce à Jenn Murray, la dite Dorothy et une fin qui se révéle bien imaginée dans les explications qu'elle apporte. Cependant le reste du film est assez mauvais. Les acterus sont mals choisis ou plutôt très mal dirigés surtout la psychiatre. On passe d'un décors à l'autre sans qu'on est l'impression qu'on se situe dansdes leiux proches. On sent tout de suite quand c'est un décors rajouté. Cependant quand on écoute la réalisatrice on sent qu'elle ne contrôle pas du tout son film. De plus beaucoup trop d'iuncohérence (il se tire sur la tempe gauche, la blessure est à droite; les yeux de Dorothy change de couleur, ce qui ne devrait pas etre le cas quand on la voit elle... etc...). Bref, un film râté qui aurait vraiment pu être extraordinaire avec un autre réalisateur d'autres acteurs, tout en gardant cette incroyable Jenn Murray..