Oui, ça va trop loin, tous les personnages sont complètement plats, le scénario est sans aucun intérêt, la musique est horrible et les décors sont laids.
D'autant plus que ce film va vous apporter de la déprime totale !
Bref vous l'aurez compris, ce film est à oublier !
Ils sont tous les deux touchant et drôles, le film aborde très bien le sujet avec l'humour qu'il faut, toujours bien dosé, au bon moment. L'idée est originale, à voir!
Cela fait du bien de voir l’ami Benoit endossé un personnage différent de son habitude, lui et Isabelle Carré sont excellent dans leurs rôles de duo émotif. Une comédie un peu hors norme, mais il manque malheureusement de scènes marquantes et/ ou de gags de situation pour faire de ce film une référence. On passe tout de même un chouette moment.
A moins d’avoir l’inventivité débordante d’un Jeunet, il est acquis que la bluette inoffensive rapporte peu. Enfin, au cinéma peut-être, mais rares sont les tentatives du genre qui jouissent d’un retour critique positif. Pourtant Jean-Pierre Améris, réalisateur de commande à l’œuvre peu mémorable, a cette fois bien travaillé. Son récit est gentil et mignon certes - il ne fait aucun doute qu’il a été écrit avec un soin attentif du détail. Les situations drolatiques se succèdent joyeusement, Carré et Poelvoorde multiplient les gaffes, empêtrés qu’ils sont dans leur timidité maladive. C’est touchant, adorable, pas forcément très matière à discussion philosophique, mais simplement réjouissant. Même si on devine vite le happy end à venir, on lâche rapidement prise, hilares et plutôt convaincus. Eveille l’empoté qui sommeille en toi.
J'aime bien les films avec Poelvoord ,mais ce film est d'une creutitude absolue(dialogues encore moins riches que ceux des feux de l'amour).Chanson débile de Carré qui se prends pour Odette tout le monde(autre daube).J'ai l'impression qu'on a mixé Charlie et la chocolaterie (car il est beaucoup question de chocolat)avec les comédies sentimentales Françaises .On est très loin des films comme le Zèbre ou Rire et chatiments.
Quel dommage de bâcler un film si bien parti : Une bonne histoire, un vrai sujet,de très bons acteurs, un traitement comique du sujet ... Dommage que le réalisateur s'arrête là et traite trop rapidement beaucoup de scènes. On reste sur sa faim en ayant le sentiment d'être à deux doigts d'un très bon film.
Quel joli film! Voir Poelvoorde jouer dans ce registre, tout en sensibilité, m'a beaucoup plu. Le duo formé avec la toute fraîche Isabelle Carré est vraiment attachant, et j'aurais aimé que le film soit un peu plus long! Je me suis délectée avec toute la douceur et la tendresse qui émanent de ce film.
Jean-Pierre Améris laisse un peu tomber le thème de la mort pour s'intéresser à l'amour avec Les Émotifs anonymes où une chocolatière s'intéresse de près au directeur d'une chocolaterie qui vient de l'embaucher. Sauf que pour compliquer un peu les choses ces deux-là sont d'une timidité maladive, ce qui ruine leurs vies quotidiennes : n'osant pas répondre au téléphone ou se regarder droit dans les yeux. Par ce détail qui les rend tour à tour touchants, exaspérants et drôles, Améris insuffle un peu d'originalité au genre. Difficile de ne pas craquer à la petite bouille toute mignonne d'Isabelle Carré et de ne pas rire à Benoît Poelvoorde qui souffre un peu des mêmes maux dans la réalité. Les personnages sont très attachants et on regrette que le film soit si court. Il fait l'effet d'une sucrerie, d'un...chocolat finalement qu'on déguste par petites bouchées alors qu'on en voudrait toujours plus. La gourmandise n'aura jamais autant été un joli défaut.
Bonne comédie française un peu décalée qui fait preuve d'originalité. Bien que le film soit court, la première partie est plus inspirée. Dommage que les situations développées ne soient pas plus cocasses, et que le tout finisse en comédie romantique un peu trop normalisée.
"Les émotifs anonymes" est une comédie française de Jean-Pierre Améris racontant une histoire amoureuse entre une salariée d'une chocolaterie et son patron, tous deux émotifs. Cette idée originale et bien servit par le duo formé par Isabelle Carré et Benoît Pooelvorde. Le comique du film ne tient, d'ailleurs, qu'au talent de ces deux brillants acteurs. Avec des décors colorés et épuré, la comédie pénètre bien le monde du chocolat et de la gourmandise. "Les émotifs anonymes" n'ose, peut-être, pas suffisamment et reste bloqué à un niveau de blagues réduit même si les différentes situations comiques sont très drôles. C'est une comédie sans prétention qui peut plaire à tout le monde, mais qui n'explore pas assez les facettes des personnages, et reste comme coincé au bout d'une heure pour aboutir à une fin prévisible.
Le cinéma français actuel est très friand de comédies romantiques dans le but de copier les succès au box-office britanniques et américains. Le résultat est souvent décevant tellement les scénarios sont convenus usant de ficelles grosses comme des baobabs. Ici rien de tout ça, Améris a eu l'excellente idée de réunir à nouveau le couple Poelvoorde/Carré qui avait déjà officier avec bonheur dans un thriller sombre sous la houlette d'Anne Fontaine. C'est la grâce des deux acteurs qui porte le film. Les débuts sont un peu difficiles tant il doit être dur pour un acteur plutôt habitué à l'extraversion de rendre avec justesse l'état d'émotivité pathologique qui frappe certains êtres. On est donc à la limite entre le trop et le trop peu. Heureusement l'alchimie fonctionne très rapidement et on vibre de concert avec nos deux empruntés de la vie qui au final se comprennent très bien. Améris qui a emprunté un peu de l'imagerie d' "Amélie Poulain' sans tomber dans la tendance au "pompier" de Jean-Pierre Jeunet a su laisser libre cours à l'harmonie de ce couple qui tel Spencer Tracy et Katharine Hepburn semble destiné à devoir se retrouver assez souvent si nos cinéastes et producteurs font preuve d'un peu de jugeote. L'ensemble qui ne dure qu'une heure et vingt minutes pétille comme une bulle de champagne ou plutôt un fondant au chocolat. Si on connait depuis longtemps le large registre de la très fraîche Isabelle Carré on ne peut qu'être agréablement surpris de l'éclectisme nouveau du belge iconoclaste qui s'affirme de mois en mois comme le Raimu d'Outre Quiévrain. A découvrir et à déguster sans modération..