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TTNOUGAT
599 abonnés
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2,0
Publiée le 2 mai 2017
Les rites sataniques sont propices au spectacle. Il y avait moyen de faire beaucoup mieux dans l’imaginaire tout en restant dans un ensemble logique. L’urne contenant les âmes était une bonne idée à exploiter après leurs libérations. Il faut juste se contenter de quelques belles séquences visuelles, comme celle de la transformation du visage du grand serviteur dans lequel on reconnaît bien Ernest Borgnine, ce qui en fait son prix. Le final est assez grandiose grâce au choix des couleurs et au grand nombre des adeptes. Dommage que le scénario soit n’importe quoi ou presque. Un tel film demandait sans doute des moyens financiers plus importants, ce n’est pas Robert Fuest qui est en cause. Il avait de bonnes choses en tête. D'ailleurs, dès qu’on touche au diable au cinéma, c’est presque mission impossible. La réalité ayant toujours dans ce domaine dépassé de très loin la fiction.
Une fois le film terminé on reste sur sa faim et on est même quelque peu agacé car La Pluie du diable n'est pas parvenu à nous satisfaire et pourtant il aurait pu, ce film comporte à son actif quelques scènes de messe satanique plutôt réussi mais l'ensemble ne nous convainc pas pleinement. Après un beau générique illustré par des tableaux de Bosch (qui n'a rien à voir avec votre machine à laver) débute étrangement l'histoire car on l'impression que le film a commencé sans nous, une impression d'avoir manqué le début puis passer cette séquence on rentre un peu plus dans La Pluie du diable et même si ça ne manque pas réellement de rythme le film avance doucement. La Pluie du diable est vraiment le film qui avait tout pour faire un film d'épouvante prenant mais c'est au final un film raté.
Un casting de diable (mais on se demande ce qu'ils foutent tous là-dedans), pour un film qui overdose vos pensées de satanisme assommant. Ca démarre sur une diablerie, et le spectateur aussi se demande ce qu'il fout à visionner ce truc. Ce qui est bien, vous n'avez pas besoin de croix autour de votre cou pour vous protegez de ce film, il suffit juste de fuir. Gloire à Dieu !
Décédé récemment dans l’indifférence générale, Robert Fuest fut pourtant un des piliers de la série « Chapeau Melon et bottes de cuir » réalisant quelques-uns un des épisodes les plus marquant. Il tourna également quelques beaux films fantastiques assez singulier, comme « L’abominable docteur Phibes » avec Vincent Price, ou encore ce « Devil’s rain » (La pluie du diable en VF), dans lequel William Shatner affronte Ernest Borgnine, chef d’une secte sataniste. Le réalisateur multiplie les images insolites et crée ainsi un climat macabre et malsain assez réussi. Le récit se déroule sans temps mort jusqu’à un spectaculaire final apocalyptique, ou les plans redondants sur les corps des sataniste en décomposition finissent par créer un véritable malaise. Ou l’art et le divertissement se mélangent de la meilleur des manières.
Petite série B sympathique ; une ambiance satanique avec en ouverture le tableau de Bosch : Le jardin des délices. Le reste n'est pas très convaincant, une musique souvent lourdingue ainsi que des acteurs au jeu approximatif font perdre de l'intérêt au film.
Robert Fuest n'a jamais fait dans la dentelle mais là il nous offre un film qui flirte souvent avec un ridicule d'autant plus marqué qu'il se prend un peu trop au sérieux. Le début est assez convenable et la fin avec tous ses personnages dont la cire fond est assez bien réussie (tout du moins dans la gestion des effets spéciaux) mais la suite devient vite pathétique voire ridicule avec ses acteurs tous mauvais (Tom Skeritt absent, Ernest Borgnine qui surjoue et, lorsqu'il se change en bouc en revêtant une perruque grise telle celle de la mère de Norman Bates dans Psychose, la ringardise alors mérite son nom). La musique est à vomir, trop forte, trop présente comme souvent dans ce genre de film. La pluie du diable baigne dans une obscurité qui cherche à cacher quoi au juste ? Pour suggérer quelles tensions ? Manifestement, Rosemary 's baby, The omen ou the exorcism ne sont pas prèts d'être rejoints. Dans le genre de l'horreur, le diabolique tourne vite au ridicule quand il n'est pas réussi, c'est le cas de ce film ennuyeux et vain.
Habituellement plutôt séduit par ce curieux metteur en scène qu'est Robert Fuest, je dois avoir été quelque peu déçu par cette "Pluie du diable." Car si le générique montrant différentes peintures de Jérôme Bosch séduit, la suite est nettement moins reluisante. D'entrée le film s'affuble d'un scénario grotesque, ne se donnant pas la peine de raconter grand chose et perdant rapidement tout intérêt. Non pas que Fuest soit complaisant avec ces adorateurs du diable, mais tout cela est tellement placé sous le symbole de la grandiloquence que le film devient rapidement lassant, pour ne pas dire ennuyeux. Quelques scènes arrivent tout de même à capter notre attention, notamment dans les derniers instants et qui savent faire leur petit effet, bien qu'assez particulières et lentes. Le dénouement saura ainsi nous surpendre, et cela bien que totalement invraisemblable et sans aucune logique.On sent ainsi bien la volonté de Fuest d'avoir crée une ambiance, une atmosphère oppressante, mais celle-ci n'est hélas rendu que très partiellement, pour ne pas dire quasiment jamais. A noter enfin un casting étonnant, hétéroclite et pour le moins inégal, avec une mention spéciale pour Ernest Borgnine et un mauvais point pour William Shatner, ici complètement à côté de la plaque. A défaut d'être totalement raté donc, "La Pluie du diable" reste une vraie déception dans la carrière de son réalisateur.