Très mignon, très gentil, le film est magnifique. Mais la mayonnaise prend moins par rapport à ce que nous avait habitué Hayao Miyazaki. Le film est beau, rien à redire sur ce coup là, le scénario soigné mais...il manque quelque chose. La bande-son est d'après moi largement inférieure aux autres Miyazaki et est peu mémorable. Quittant son côté non-manichéen, le réalisateur Nippon nous présente un méchant très méchant, vénal. Après c'est vrai que ni Interpol, ni nos "héros", s'approchant plutôt de l'anti-héros, ne sont entièrement légitimes. La poésie se fait moins sentir. Cependant le film est léger, facile au visionnage et haletant. Tout tourne autour d'un mystérieux château aux mille secrets. La morale de fin est superbe et une certaine critique de la société moderne tourne autour de ce film. Bref Le Château de Cagliostro est un bon film, qui ravira petits et grands, mais qui semble assez loin des chefs-d’œuvres habituels d'Hayao Miyazaki.
Je ferais ici, ma critique du premier film issu de la série, « Edgar de la Cambriole : Le Secret de Mamo », puisque je n’ai pas trouvé la page lui correspondant sur ce site. De toute manière, ma critique s’applique aussi au « Château de Cagliostro ». Pour moi, il y a une chose qui est rédhibitoire dans les longs-métrages d’animation nippon, c’est lorsqu’on nous propose un film, qui est en réalité, rien d’autre qu’un long épisode télé. Je m’explique : dans ce cas précis, il n’y a aucun élément introduisant le contexte et l’histoire dans une large mesure, ce qui veut dire que les gens qui n’ont jamais vu la série, comme c’est mon cas, ne comprendront rien au film, ou du moins, ils auront le sentiment de passer à côté de détails importants. J’aurais préféré un premier film qui reprenne les éléments scénaristiques des premiers épisodes de la série, afin de pouvoir suivre les aventures de cet Edgar de la Cambriole. En gros, ce film est sans intérêt pour les personnes n’ayant pas suivi la série.
Une des premiere réalisation du maitre de l'animation japonnaise et une grande réussite de plus. De suite on constate la différance avec Walt disney surtout sur le plan scénaristique beaucoup plus travaillé à mon sens. Les personnages sont trés charismatiques , le film est virvoltant et truffé d'humour en plus l'histoire est passionnante . Bref un film marquant , spéctaculaire et qui malgré ces 32 ans n' a pas pris une ride.
Le premier film de Miyazaki est un bijou, une référence en la matière, pleine dhumour et démotions Les aventures de Lupin troisième du nom, alias Edgar de la cambriole, ont droit à une fidèle adaptation sur grand écran sous forme dune formidable comédie policière. Le réalisateur reprend tous les personnages de Monkey Punch avec brio, en leur donnant une grande profondeur psychologique. Ainsi, Edgar sassagit et ne donne plus ce profil de brute égoïste qui lui était propre lors de ses aventures passées. Il est devenu un adulte, certes un voleur mais il est prêt à abandonner ses vices pour son prochain. Linspecteur Zenigata est, lui aussi, rendu beaucoup plus humain dans ce film. Il joue un rôle essentiel et non plus simplement celui du souffre-douleur grotesque. Miyazaki nous gratifie alors dune scène très intimiste et étonnante avec ce héros déconsidéré. Le personnage le plus emblématique de la patte miyazakienne reste le personnage de Clarisse. Sous ses apparences frêles, elle fait preuve dun incroyable courage et dune grande bonté dâme. Elle arrive ainsi à calmer les ardeurs fiévreuses, comme celles dArsène Lupin III. Cet archétype miyazakien, le maître le développera plus tard dans son uvre. Miyazaki réalise un film de commande, certes, mais en profite pour y glisser de nombreuses notes personnelles qui préfigurent déjà sa filmographie. Les thèmes chers au réalisateur (domaine aérien, écologie ) y sont présents tout comme lhumour, les instants oniriques, les séquences poétiques et les fins teintées de nostalgie et de mélancolie (tout comme Laputa, Porco Rosso ou encore Princesse Mononoké ). Ce film est aussi inspiré du fabuleux chef-duvre de Paul Grimault, Le Roi et lOiseau : laffrontement entre un tyran machiavélique et un oiseau de mauvais augure, rebelle, prêt à prendre des risques inconsidérés pour sauver lAmour dun château infâme où il est retenu prisonnier Cagliostro no shiro est une pure merveille, qui captive petits et grands enfants !
Le seul film de Miyazaki que je n'avais pas encore vu et aussi son tout premier ; sorti en 1979, il s'agit d'une de ses productions en dehors du studio Ghibli puisque celui-ci n'a été crée qu'en 1984 (accompagné de la sortie du mythique "Nausicaä de la vallée du vent"). Il faut bien admettre que malgré son scénario cliché (donc c'est une fille prisonnière d'une tour inaccessible qui se fait sauver par le héros, qui au passage, ne la connait absolument pas...mouais pas très original), j'ai plutôt bien aimé le style aventure sans prise de tête des années 70-80. Les décors sont assez simple contrairement aux habituelles oeuvres du réalisateur, quant aux dessins, ceux-ci manquent parfois de profondeur. On peut conclure que techniquement parlant, il n'y a rien d'exceptionnel. Heureusement le film se rattrape avec sa réalisation plaisante, pas trop longue et même si les personnages peuvent paraître vide, c'est justement cette simplicité qui les rend sympathique. Au final, "Le château de Cagliostro" n'est pas vraiment décevant car même si l'histoire laisse à désirer, le ton léger des personnages et le fait que Lupin a toujours un "coup caché" donne une aventure prévisible mais agréable à regarder.
Les Aventures de Lupin III servi par l'un de ses premiers réalisateurs: H.Miyazaki au service du héros de Monkey Punch (aka K. Kato). Un Film d'animation Rythmé, qui ne vieilli pas et qui est toujours aussi plaisant à voir après plus de 40 ans. Géniallissime! Mention spéciale à la musique.
L’une des premières œuvres de Hayao Miyazaki, distribuée pour la première fois en France. Récit d’aventures mettant en scène le petit-fils d’Arsène Lupin, Edgar, affublé de ses deux acolytes(le mafieux et le samouraï), où l’on trouve déjà les motifs récurrents du cinéaste, dont l’opposition entre l’avidité humaine et la plénitude de la nature, ou sa fascination pour les machines volantes. L’occasion de (re)découvrir sa filmographie pour les jeunes (et moins jeunes).
La première fois que je l'ai vu, j'ai bien aimé. La deuxième fois, j'ai adoré ! C'est ce qui rend ce film magique. La première véritable oeuvre de Miyazaki, pour moi, c'est celle-ci. Il débutait encore à l'époque, et, pour un travail de débutant, ce film est un chef d'oeuvre ! J'ai toujours trouvé extrêmement charmeur ce côté magique que Miyazaki sensei donnait à ses réalisations, "Le Château de Cagliostro" ne fait pas exception.
Même si ce n'est pas le genre d'histoire sur lesquels on s'est habitué au style Myasaki, ce film n'en demeure pas moins l'expression d'un jeune génie. Un excellent moment au charme délicieusement retro.
Premier long métrage du maître de l'animation Hayao Miyazaki, on reconnait dans "Le château de Cagliostro" son empreinte. Dans un festival de couleurs et d'explosions, voleurs et flics d'Interpol se font la course sur un arrière plan loufoque de trafic et de trésor familial. Sous-estimé aujourd'hui car manquant de poésie et d'engagement personnel, ce film souffre de sa comparaison aux récents chefs-d'œuvres du réalisateur. Pourtant, je lui trouve d'autres atouts qui compensent aisément ces carences ! Cette folle comédie policière n'est dénuée ni de style, ni d'humour, ni d'action, et elle est bourrée d'excentricités bien maîtrisées ! Il faut également souligner que c'est son seul film dont les héros sont des adultes, très bad boys en plus, et très charismatiques! Surtout le mystérieux Jingen, associé de notre gentleman cambrioleur. Finalement, n'est-ce pas dans ce duo de mauvais garçon que le film tire toute sa force ? Bref, un véritable OVNI dans la collection du réalisateur mais qui n’entache en rien cette dernière !
Du temps des premiers films de Miyazaki-sensei, pour l'époque l'animation est exceptionnelle! Je connais pas mal d'anime de cette décennie qui sont même pas à ce niveau-là.
Les musiques collent bien au film.
Histoire assez simple mais bien construite.
Niveau des dialogues c'est bien sauf certains passages un peu limites...
Des rebondissements, à la pelle!
Les personnages "ça va", mais les antagonistes... sont pathétiques.
Le gros bémol c'est les incohérences... des sauts impossibles, des évasions douteuses etc... Lupin aurait dû mourir au moins 50 fois durant toute la série, ça détruit toute crédibilité... mais c'est un film divertissant dans l'ensemble. En somme film très immature et manquant de consistance. Faut surtout pas se prendre la tête!
Ce "chateau de cagliostro" est un film mineur dans la grande filmographie du roi de l'animation H.Miyasaki mais un film mineur chez Miyasaki ne veut pas dire mauvais film, bien au contraire. Rythme épatant, humour décapant, discours politique intelligent (même si c'est un film pour enfants) le premier film du génial réalisateur vous promet de passer un très bon moment et, vos enfants se régaleront probablement ...Pourquoi "mineur" alors ? Mineur sur un plan technique : face à des merveilles comme (le vieux) Nausicaa ou la princesse mononoke, le "chateau de cagliostro" fait vieillot et desuet .Mineur, également au niveau des thèmes de son auteur : difficile de retrouver la patte de son auteur...C'est un petit film (trop) léger mais ,indéniablement sympathique.