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Fêtons le cinéma
685 abonnés
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4,0
Publiée le 17 mars 2018
Sous la peau une bombe à retardement. Machinerie infracutanée coûteuse sensée résoudre la barbarie de la nature, elle qui détruit les corps, affecte ses organes... Ce n’est plus le temps humain qui détermine la mort d’un être, c’est le temps scientifique et monétaire. Rares sont les blockbusters profondément intelligents, ceux qui parviennent à équilibrer action, divertissement et propos politique fort. Repo Men en fait partie. Mais il fait mieux que cela : le film est aussi celui d’un auteur plus que d’un simple réalisateur-exécutant. Œuvre dickienne dans ses thématiques et irrévérencieuse dans son traitement, qui prend un malin plaisir à appuyer là où ça fait mal, Repo Men prend à rebours les conventions du récit futuriste-survival lambda, s’efforçant de désamorcer toute attente, toute facilité. Malgré une apparente linéarité scénaristique, le réalisateur détourne habilement un récit vu et revu pour livrer une terrifiante fable d’anticipation ultraviolente et jouissive dans laquelle l’humour décapant côtoie merveilleusement bien l’horreur chirurgicale. Cynisme et ludisme marchent ensemble à l’image de nos deux protagonistes principaux – excellemment portés par Jude Law et Forest Whitaker, dont la complicité réjouit autant qu’elle préoccupe -, auxquels s’ajoute la figure féminine interprétée par Alice Braga, tout aussi forte et charismatique. Une réussite.
Repo men mélange scènes d'action, violence gore, concept de science fiction, love story, réalité virtuelle, scènes de comédie. Bref, un gigantesque fourre tout basé sur de grosses incohérences scénaristiques. La société devrait savoir depuis longtemps que les repreneurs existent, mais le patron cache les méthodes "mortelles" de recouvrement ( le spitch du patron aux clients ), ou bien le concept de proposer une ambulance... humour noir ou flemme du scénariste ? Les intentions du personnages sont mal développées et ce dernier ne passionne pas. Le grand chasseur sans scrupule se transforme en petit chaton malgré les enjeux. Vouloir être vendeur pour sauver son mariage était envisageable mais pas pour payer son cœur, sauver sa vie et de plus sauver son mariage... illogique. La love story est mal amené mais seul la relation avec son partenaire sonne assez juste.
Le film se regarde tout de meme pour ses effets speciaux et sa fin assez originale . Mais pour l'hommage à Old boy dans la baston final, on repassera.
Repo men est interessant mais n'a pas su assumer son scénario trop ambitieux. Ainsi, le tout est sous exploité et donne un petit air de gadget leger à ce qui aurait pu etre de la science fiction sombre.
Très bon thriller futuriste, où le héros, plutot antipathique se retrouve dans la peau du chassé, après avoir été le chasseur. Plutôt distrayant, bien fait, cynique, gore, Jude Law et Forest Witaker toujours au top! bref, excellente série B qui se laisse apprécier pour ce qu'elle est : un très bon divertissement!
Un bon film de SF, bien rythmé et bien filmé. Le jeu froid des acteurs permet de bien retranscrire l'idée qu'ils exercent leur job comme n'importe qui. Scénario original et fin réussie. J'ai passé une bonne soirée
"Repo men" de Miguel Sapochnik avait une idée de base qui était bonne : le fait d'implanter des organes artificiels dans le corps des personnes qui en ont besoin mais pour des personnes ayant les moyens de payer (soit dit en passant, on retrouve ici la société américaine où seul les plus riches ont le droit au soin). Mais l'interprétation des acteurs étant très moyenne (pourtant j'adore Jude Law, Liev Schreiber et Forest Whitaker), les scènes et le scénario sont très prévisible et le tout est déjà vu dans la tournure des événements, aussi par moment ce n'est pas réaliste du tout. La fin relève un peu le niveau mais ce n’est pas grand-chose sur les 111 minutes. Bref on aurait pu avoir beaucoup mieux en partant de cette idée en complexifiant un peu plus la chose par exemple.
"Repo men" de Miguel Sapochnik avait une idée de base qui était bonne (le fait d'implanter des organes artificiels dans le corps des personnes qui en ont besoin) mais l'interprétation des acteurs étant très moyenne (et pourtant personnellement j'adore Jude Law, Liev Schreiber et Forest Whitaker), les scènes et le scénario sont très prévisible et le tout est déjà vu dans la tournure des événements, aussi par moment ce n'est pas réaliste du tout. La fin relève un peu le niveau mais c'est pas grand chose sur les 111 minutes. Bref on aurait pu avoir beaucoup mieux en partant de cette idée en complexifiant un peu plus la chose par exemple.
Trop long, le film s'en sort à grand'peine par son cynisme sur la sécurité sociale du grand futur où les organes artificiels sont devenus un abominable bizness de grosses vilaines multinationales usurières. Le côté dystopique est ainsi bien rendu puisque dans le cas où la dernière hypothèque de la baraque ne suffit plus à payer les traites du nouveau coeur, les "repo men" viennent prendre repossession de l'organe impayé : cruel mais juste...
Tout cela se tient assez bien ma foi avec ces "Blade runners" de la récup' jusqu'au moment de la "rébellion" téléphonée et sans surprise qui transforme alors le film en débauche d'action médiocre au fil des brèches s'ouvrant de toute part que les scénaristes tentent de colmater avec du chatterton et du fil de fer. Seule la fin tente de se rattraper in extremis, cynique elle aussi, comme si on essayait de se rattraper à la branche que l'on vient de scier.
Sanguinolent et d'assez mauvais goût avec toute sa charcuterie, Repo Men ne fait certes pas dans la dentelle ; heureusement, les acteurs font ce qu'ils peuvent, hormis l'indécrottable Alice Braga, horripilante tête à claques. La musique se repose beaucoup trop sur de crispantes chansons bredouilantes pour ajouter une sorte d'aspect "décalé" (ironique peut-être ?) à la situation.
Repo Men fait donc preuve d'un manque de suite évident dans les idées malgré son postulat intéressant et son acerbe critique du (prochain ?) système de santé (future) des Américains.
Malgré quelques petites lacunes, Repo men est un excellent film. Les acteurs sont très crédibles, les effets spéciaux très bien exécuté et la trame sonore donne le ton au film. Attention aux âmes sensibles, plusieurs scènes sont dure à regarder! Le film est très surprenant et nous porte à réfléchir sur l'avenir de notre civilisation.
Un film d'anticipation, où la santé devient un bien de consommation comme un autre, pas forcément très ambitieux mais assez cinglant. Le ton ironique et cynique permet d'accepter l'invraisemblable : l'intrigue part dans tous les sens et ne se refuse aucun rebondissement grotesque.
J'ai adoré à du jeu d'acteur de Jude Law. Il interprète brillamment son rôle. Whitaker aussi s'en sort très bien. Le scénario est plutôt efficace, il y a rarement de temps mort. Après ça vaut pas un chef-d'oeuvre. À voir sans hésitation.
Pas folichon mais malgré tout loin d'être raté, Repo Men part d'une idée intéressante. Dans un futur indéfini, une société, "L'Union" est spécialisée dans la vente d'organes artificielles. Pour un coup exorbitant malgré un crédit, vous trompez la mort jusqu'à ce que, dans l'incapacité de payer vos remboursements, un "Repo man", espèce d'huissiers bourrins sans diplôme de chirurgie, vienne vous ouvrir le ventre pour récupérer le bien de la société. Alléchant n'est ce pas ?! Avec un second degré avéré, ce postulat de départ vise juste. Jude Law et Forest Whitaker sont jubilatoires en personnages blasés avec une distance phénoménale par rapport à leur boulot : "It's all about the job" comme ils répètent en boucle. C'est lorsqu'on avance finalement dans le récit que le scénario, téléphoné avec un appareil à cadran, ne nous surprendra plus et que le film se contentera, avec une certaine réussite, de traiter à la légère à grands coups d'actions et d'hémoglobine un sujet qui aurait pu être pris avec plus de pincettes et de réflexion. Mais c'est un choix. Un choix qui divisera sûrement mais qui pour le coup ne m'a pas trop déçu. On retrouve d'ailleurs ce contraste jusque dans la bande originale qui n'hésite pas à marier l'improbable auditif et visuel. Je comprends les avis partagés mais pour ma part, ce fut une surprise plutôt positive.
Un bon thriller d'anticipation, qui nous tient bien en haleine. Le film doit beaucoup au duo Jude Law /Forest Whitaker, absolument impeccables. Le chasseur devient traqué et doit se défendre contre son ex. meilleur ami.Bons effests spéciaux et bonnes cascades.
Une très bonne idée Et si notre vie était à crédit ? Forest Whitaker est excellent Le film peut être bon si on lui donne les moyens financier de Minority Report, et que l'on revoit la dernière moitié du film.
Déçu par ce film... Car tout commence relativement bien, le contexte est original et le casting est bon... Cependant le scénario vient tout gâché... Pourquoi aller aussi loin dans le grotesque ? spoiler: Sérieusement ? Non parce-que la scène pour supprimer leurs comptes résume assez bien le reste, le coup de se charcuter pour aller scanner les organes de l'autre c'est juste trop... Ou tout simplement le fait que du jour au lendemain le mec qui boss pour la fameuse entreprise se retrouve à devoir leur souscrire un cœur... Non mais bon, je veux bien qu on soit dans un monde SF mais l'entreprise ne fait rien pour ses propres agent qui se retrouve dans ce genre de situation ? Car leur boulot c'est justement un peu le genre de boulot qui t'amène à des situations du genre... Non non à cette époque tout le monde il est con... Franchement pourquoi sont-ils aller autant dans le tordu ?! Enfin bref je m'égare... Ils auraient pu mieux exploiter tout ça... Sans parler de la fin que l'on peut facilement deviner (si on a déjà vu quelques autres films avec ce type de "fin-choc") lorsque, au début du film, spoiler: Jude Law parle dans la voiture de la possibilité de finir dans un rêve ou l'on est constamment heureux . Dès cette scène je savais que ça allait finir comme cela. La seul question que je me posais est sispoiler: le rêve avait commencer depuis son problème avec l'électro-choc ou après . Enfin bref je me suis quand même pas ennuyé mais presque.
Je suis restée pour voir la fin mais le film ne m'a guère intéressée, trop prétexte à faire couler l'hémoglobine, souvent inutilement. Un défaut de crédibilité empêche aussi d'entrer dans le film.