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alain-92
318 abonnés
1 078 critiques
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1,0
Publiée le 15 juillet 2010
Trop prévisible, trop long aussi. Le scénario n’est pas à la hauteur d’un sujet qui aurait mérité d’être mieux traité. Le duo Jude Law, Forest Whitaker fait le maximum pour convaincre. Ce n’est pas suffisant. Bref … Grande déception.
Il arrive aux yes men de la télévision américaine de passer au long métrage, une fois de temps en temps. Jeffrey Melman avec Above the Rim en est un bon exemple. Miguel Sapochnik est un yes man de la TV et il fut projeté à la tête de l’ambitieux Repo Men, tiré du roman d’Eric Garcia, déjà auteur des Associés, qui ici adapte son propre roman.
En effet, Repo Men est un film ambitieux, qui propose au spectateur une plongée dans une dystopie décadante, où on achète des organes très cher pour ensuite se les faire arracher par un duo de badass, vraiment bien interprétés par Jude Law et Forest Whitaker. La première demi-heure est d’ailleurs très satisfaisante, avec un humour noir bienvenu, dont bénéficie le personnage de Liev Schreiber, excellent acteur au demeurant. Malheureusement, l’originalité ne suivra pas, le film se transformant en course poursuite plus anémique entre notre sympathique héros et son non moins sympathique ex-sidekick abruti et unidimensionnel. Les personnages fortuits (Carice Van Houten, Yvette Nicole Brown & Alice Braga) s’enchaînent avant d’arriver à un dernier acte pas très spectaculaire malheureusement (hormis un joli combat au couteau).
Qu’importe si le twist final est assez étonnant et réussi, on s’ennuie pendant trop longtemps dans ce trop long film pour vraiment apprécier pleinement cette comédie noire gore et quelque peu moraliste. Peut-être aurait-il fallu quelqu’un avec une vraie vision pour réaliser, ou juste une réalisation un peu plus que convenable ?
Leçon inaugurale à l'entrée en fac de médecine ou dénonciation du mercantilisme croissant des pays capitalistes ? La question mérite d'être posée tant le message politique est noyé sous des flots d'hémoglobines. La satire ne semble être finalement que le prétexte à une surenchère de violence censée satisfaire les vils penchants de la plèbe cinéphile que nous sommes. Le scénario ne laisse pas moins songeur. Il sent le déjà-vu, il suffit juste de s'imaginer Tom Cruise à la place de Jude Law et de remplacer le nom du réalisateur par celui de Steven Spielberg, une gymnastique intellectuelle assez aisée, allez savoir pourquoi. Peu de surprises par ailleurs dans les combats, joués d'avance. L'univers imaginé par les auteurs déçoit aussi par sa superficialité. Les panoramas urbains sont sympathiques mais quand on a vu "Blade runner" on s'attend quand même à mieux. La fin sauve un peu le film me direz-vous, certes, mais "Abre los ojos" est passé par là une dizaine d'années plus tôt. L'hommage à "Old boy", avec le scrolling horizontal et le marteau, trouve forcément en moi un écho favorable, étant fan de ce chef d’œuvre, mais néanmoins pas assez pour retourner mon jugement. "Repo men" pourra donc séduire un public amateur de baston et quasiment vierge de tout passé de cinéphile, mais il laissera les autres sur leur faim.
Sortie technique dans l'anonymat le plus total, Repo Men s'avère une excellente surprise que tout Geek aurait du défendre. Parfois, il tombe un peu trop dans un côté décalé avec flasback et voix off qui ne sert à rien à part donner un côté redondant à chaque réplique, heureusement, pas si courante. Mais Repo men c'est aussi un condensé d'action jouissive et gore qui se permet d'aller très loin dans sa démarche.Le mérite en revient à son réalisateur Miguel Sapochnik qui pour son deuxième film démontre un vrai talent. Sapochnik propose aussi un véritable univers cyber-punk aussi crédible que corrosif pour un film qui semble en avoir couté le double. Et puis pour une fois que Jude Law est bon et crédible, il serait bon de ne pas passer à côté.
Repo men où la crise de conscience d’une sorte d’agent de recouvrement de la transplantation charger de récupérer les organes synthétiques implantés et non remboursés laissant le malheureux impécunieux dans l’état où il aurait été sans cette greffe, c’est-à-dire mort ! On l’aura compris ce film d’anticipation dans la lignée de « Ultimate Game », « I, Robot » ou « Clones » nous présente un avenir où l’homme n’a que peu de valeur face aux exigences du marché, il le fait ici sous l’angle de la santé et des greffes d’organes systématisées du fait de leur fabrication industrielle. En cas d’impayé des agents de recouvrement viennent les récupérer, des repo men plus voisins du serial killer que de l’austère huissier de justice. Le propos pourrait être lourd si ce n’était le second degré bienvenue qui parsème le film à commencer par les deux personnages principaux sortes de chiens de guerre reconvertis dans la chirurgie sauvage. Jude Law et Forest Whitaker s’en donne à cœur joie dans ces rôles de gamins bouchers accros à l’adrénaline et à la chasse aux primes. Le réalisateur réussi un équilibre entre les scènes d’actions, pourtant pas rares, et les scènes plus intimistes où s’expriment les relations entre les différents protagonistes. Les scènes de prélèvement ne sont pas exemptes d’hémorragies généreuses sans pour autant en être incommodantes ; mention spéciale pour la scène où le couple du film procède à un scannage in vivo de leurs organes greffés, summum d’érotisme gore. J’avoue même m’être laisser avoir par le twist final, qui pourtant ne présente pas une roublardise démente. Un très bon film d’anticipation qui sait mêler réflexion de société, action, gore avec une joyeuse irrévérence et une bande-son vraiment très bonne.
Du point de vue science-fiction, "Repo Men" nous offre un bon spectacle avec des gadgets intéressants, des organes artificiels produit par une société toute puissante nommée L’Union et les vues d’une ville futuriste même si le côté bidonville n’était pas à garder le tout est très convaincant. Mais dans ce scénario c’est bel et bien la vraisemblance des évènements qui peine à convaincre comme le fait de ne pas expliquer comment L’Union semble être au-dessus des lois. Heureusement aidé par une distribution très alléchante mais ne forçant son talent le film de Miguel Sapochnik (inconnu au bataillon) peine à convaincre car d’un côté il y a une critique à peine voilée de notre société basée sur le crédit aboutissant souvent à un surendettement et de l’autre un divertissement mélangeant humour souvent mal placé et scènes d’actions efficaces mais trop portées sur l’hémoglobine. Malgré une première demi-heure intéressante "Repo Men" tombe vite dans le n’importe quoi même si le twist est inattendu il ne satisfait pas pleinement.
L'idée de départ était assez alléchante : la greffe d'organes artificiels est vulgarisée et des entreprises en font un business très lucratif, bien que pas très moral. C'est là qu'interviennent Jude Law (Bienvenue à Gattaca, Existenz, ..) et son ami Forest Whitaker (Ghost Dog, Le Dernier Roi d'Ecosse) : ils récupèrent les organes des mauvais payeurs, laissant leurs victimes mourantes après leur passage, sans rein, sans foie, ou sans cœur. Jusqu'au jour où l'un d'entre eux se fait lui même greffer un organe.. Dommage, le film soit assez linéaire, on devine assez vite ce qui va se passer. Heureusement que le rebondissement final -très judicieux- est là..
L'aspect décontracté et très second degré, mêlé à un sujet pourtant sérieux et fort intéressant, finit malheureusement par agacer. Et il en est de même pour le côté trop prévisible. En revanche, on ne peut nier le côté séduisant de Repo Men : l'histoire, efficace, fait réfléchir ; le duo d'acteurs fonctionne bien, les effets spéciaux (pas trop envahissants) sont assez bien réalisés, et enfin, l'univers crée est plutôt bien fichu. A noter également une bande originale très classe. Cela suffit amplement à faire équilibrer la balance.
Ce film d'anticipation s'avère inégal mais distrayant. Il n'a rien de génial (mieux vaut ne pas le comparer à "Blade runner", ou "Minority report"). Et si on retirait Jude Law et Forest Whitaker? Le résultat serait moins séduisant. Bon, ne soyons pas trop dur avec ce film, car il ne s'en sort pas trop mal. Il serait plus juste de le classer dans le rayon divertissement sympa. En plus, c'est très appréciable d'avoir un réalisateur qui n'a pas été contaminé par une bougeotte aigüe, contrairement à certains de ses collègues, auteurs de "Hitman" et autres "Transporteur". La pirouette finale laisse perplexe sur sa pertinence. Peut-être une hommage au fameux film dont le titre correspond au pays quintuple champion du monde? Peu importe...
Un film d'anticipation injustement boudé par la critique. Repo Men est doté d'un scénario original, novateur et constitue une critique acerbe de la société de consommation capitaliste ou plus précisément de la société de crédit. Dérangeant, violent, futuriste, ce film vaut largement le détour. Le casting est très bon, la BO exceptionnelle et le twist final tout simplement jouissif. Un film imparfait mais une excellente surprise quand même.
De bonnes idées ne suffisent pas à faire un bon film ! Voilà ce qu'il faut retenir de ce " Repo Men " qui malgré une bonne idée de départ et une introduction au cynisme interessant se noie dans les codes du navet : incohérences multiples , scènes de castagne inutiles : la scène devant la " pink door" est une montagne de plaisir coupable , et scènes risibles sans le vouloir . Reste une bonne bande son , un Forrest Whitaker toujours correct et un twist final qui saura ravir les plus néophytes , les autres y verront quelquechose de beaucoup plus inutile , prévisible voire même grotesque . Dommage !
Je n'ai jamais rien vu d'aussi nul. Bon après ce n'est que mon avis mais je suis vraiment déçue du film, le concept était bien bien après très mal joué j'ai trouvé les scènes d'actions vraiment exagérés et pour une fin attendu dommage........
Un étrange thriller d'anticipation qui étonne dans un premier temps par son ton grinçant et décalé mais qui tombe vite dans la redite et le déjà-vu jusqu'à final d'une noirceur inattendue.
Une vision très capitaliste de le greffe d'organes. Cette idée originale nous donne un film enlevé et plein de surprises, avec parfois une tendance un peu gore. Un modèle de soins palliatifs en fin de vie????
Mou, surfait. Pas une "bouse" en soi avec quelques bonnes idées et un casting qui en jète, mais le film ne nous emporte jamais, ni dans l'action, ni dans l'émotion, ni dans la science-fiction. En résulte un petit film, bon pour une programmation d'automne de TF1.