Eh bien moi je n'ai pas du tout aimé (ou presque) l'acteur principal était pas mal (genre Joachim Phenix)mais l'histoire est chiante, longue, l'histoire d'un clan familial qui se fait la gueguerre.......... A éviter
C'est parti pour le cycle Jeff Nichols, j'ai vu par hasard Mud et jme suis dit qu'il fallait creuser. Premier épisode : Shootgun stories, son premier film. Comme dans Mud, on est ici dans l'Amérique profonde, paysage parfois post apocalyptique. Le film est contemplatif, les personnages sont très travaillés et l'on se prend à cette histoire de vengeance familiale très vite. Beaucoup de thèmes sont abordés et une certaine poésie se dégage de l'ensemble, notamment grâce à la prestation très réussie de Michael Shannon. Une réussite.
Quelle vérité des situations, quelle authenticité des personnages...l'escalade de la haine, la fierté mal placée; il ne tient qu'à un fil que la "vie au grand air" ne bascule dans la tragédie définitive.... et puis on a l'impression de pénétrer dans ce sud profond des états-unis. Très bon film
J'ai commencé la filmo de Jeff Nichols par MUD suivi de Take Shelter et pour finir Shotgun Stories, un ordre pas très logique me direz vous mais avant MUD je ne connaissais pas le gars, avec son dernier film MUD il ma foutu une si grosse claque que je ne pouvais pas passer à coté de ses anciens films, donc je me suis mis à Take Shelter qui me donner envie depuis un moment et je me suis pris une claque encore plus grosse, donc je fini par Shotgun Stories qui sans surpasser les 2 derniers est grandiose. Michael Shannon l'acteur favoris Nichols nous reprouve ici qu'il est loin d’être minable, c'est peut être même un des plus grand acteur de cette génération, un véritable acteur et dans ce film il est comme toujours magistral, pour la réalisation Nichols fait très fort, ses magnifiques plans, c'est le genre de gars à avoir une réalisation calme qui ne bouge pas sans arrêt et qui sait se placer, le film est bien évidement accompagné d'une superbe bande son et de décors sublime, et pour finir le scénario écrit par Jeff Nichols comme tous ses films, il les écrits lui même et n'attend pas qu'on lui ponde un scénario, il a une telle force d’écriture, un sens du réel si impressionnant, enfin quelqu'un qui sait faire une histoire sans fusillade ou violence ou insulte, ses films c'est presque des documentaires tellement ils sont époustouflants de réalisme et c'est une p*tain de qualité. Bref avec seulement 3 films pour l'instant Jeff Nichols fait parti de mes réalisateur favoris.
Deux clans de péquenots du Midwest (les frères Hayes "premier mariage" et les frères Hayes "second mariage), élevés dans la haine et le mépris réciproque décident de s'affronter dans une guerre fratricide. Cela pourrait bien être les scénario d'un film des frères Coen, mais voilà, il manque ici leur humour et leurs loosers magnifiques. Ne reste alors qu'un laborieux échange de coups tordus sans queue ni tête, avec de piteuses tentatives d'humour (l'autoradio capricieux...) et des acteurs ramollo.
Deux fratries déchirée par un père qui a abandonné les premiers et aimé les seconds. Pour son premier film, Nichols aborde le drame familial avec un pitch de haute tenue. malheureusement, il n'exploite pas suffisamment son idée. Tout est là et tout pourrait faire de ce film du grand cinéma mais les choix entrepris par son auteur lui coupe l'herbe sous le pied. D'abord le film manque d'une bonne demi-heure pour développer suffisamment ses conflits et ses intrigues. Ensuite l'ensemble est beaucoup trop figé dans une sorte de contemplation cinématographique. La désir de Nichols de "faire du cinéma" transpire à chaque plan si bien que certaines séquences apparaissent comme complètement anecdotiques, ou ratées spoiler: (La scène entre Son et sa mère après la mort de Kid par exemple. Tournée de cette façon, elle n'apparait pas du tout crédible et manque cruellement d'émotion.) Et il y a aussi des éléments dont on ne comprend pas vraiment tous les tenants et les aboutissants spoiler: (Le copain de kid qui balance tout à chaque fois, et qui semble symboliser le diable d'ailleurs.) et qui cloisonne le film dans une sorte d'inabouti, comme on tableau qui n'aurait pas été terminé à temps. C'est vraiment dommage car il y a vraiment du potentiel, chose qui heureusement fût confirmée la suite.
"Shotgun stories", c'est un peu règlement de comptes à OK Groland. La consanguinité des personnages ne fait aucun doute tellement ceux-ci semblent dénués d'intelligence et de culture. Malgré tout, le taux de mortalité reste extrêmement bas (trop bas j'ai presque envie de dire). On parle, on s'insulte, on regarde le vol des oiseaux, mais au bout du compte il ne se passe pas grand chose. Du coup, on se demande quel a bien pu être le but du réalisateur : l'histoire a peu d'intérêt, les dialogues sont presque inexistants, le message "buvez des binouses au lieu de vous tirez dessus comme de gros connards" est simplet... Je ne comprends pas.
14/20 : Après avoir découvert MUD et TAKE SHELTER (que nous avions fortement apprécié) de Jeff Nichols, il était impensable de ne pas voir sa toute première réalisation : SHOTGUN STORIES. En effet, ce film nous a confirmé que le réalisateur était un géni depuis le début. Les acteurs sont tous épatants tel Michael Shannon dans le rôle de Son Hayes, qui est tout simplement remarquable (comme toujours) ainsi que l’excellent Douglas Ligon (inconnu au bataillon) interprétant Boy Hayes. Les trois frères Kid, Boy et Son entretiennent une haine qui n’a pas lieu d’être et, qui fort heureusement, aboutira à une belle rédemption. Un film simple et réaliste, empli d’intelligence, qui ne nous laissera pas indifférents. SHOTGUN STORIES est une œuvre touchante et saisissante. Bluffant. Chapeau bas à Jeff Nichols !
Le frère, tas de graisse, barbotte lentement dans une marre de bière, l'autre se noie dans le néant, tandis que le 3ème transperce les plans de son regard torve, "clic clac" les balles sont chargées, les chiens égorgés, le cercueil souillé, la boucle bouclée. D'une inutilité confondante.
Un premier film très réussi pour Jeff Nichols qui prouve qu'il est un grand réalisateur en devenir. Une histoire de famille de l'Amérique rurale, plein me de mélancolie et de contemplation bien qu'elle puisse manquer de souffle par moments.
"Shotgun Stories" est le premier film de Jeff Nichols. Ce n'est pas son meilleur : on sent la narration un peu malhabile pour une histoire à laquelle on a du mal à croire. Il est toutefois intéressant de retrouver ici les jalons de son chef d’œuvre "Mud" : rejet du manichéisme dans le traitement de ses personnages ; mise en scène en apesanteur sublimant les paysages du sud des États-Unis.
Dans l’Amérique des sans grades en pleine cambrousse de l’Arkansas, trois frères apprennent la mort de leur père et vont rentrer en conflit avec leurs 4 demi-frères issus de son union suivante. Les trois frangins sont condamnés d’avance par les personnes qui les ont précédés, c’est-à-dire leurs parents ; un père démissionnaire qui a préféré prendre le large pour fonder une autre famille sur des bases plus saines ; et une mère haineuse ressassant les rancœurs du passé contre ce père fuyard. Leur père, homme alcoolique, trouve Dieu et une autre femme en même temps, fait des enfants, laissant de côté les fruits d’une vie précédente. Ces fruits poussent alors dans un terreau vicié ; l’autre famille est alors condamnée à tout moment de voir le boomerang leur revenir en pleine tronche tôt ou tard. C’est l’histoire de petites vies brisées de laissés pour compte que conte ce film ; rien que les noms des trois frères annoncent la couleur (Son, Kid et Boy), ce sont des sans nom. Et le titre, « Shotgun Stories » incarne mal le film tellement l’action y est saupoudrée et les flingues bien rangés. Donc ceux qui attendent que çà défouraille à tout va seront déçus par ce film qui prend son temps ; les adeptes de cinéma simple et discret s’en r réjouiront. Ce film est jalonné par un rythme monocorde qui sied à merveille à la région, à ces gens et à l’intelligence du propos. Y a du Mallick dans ce premier film de ce cinéaste merveilleux qui nous a livré des pépites par la suite comme « Mud » ou « Take shelter ». Une écriture épurée mais jamais aride, une photographie lumineuse, de longs plans larges magnifiant ciel et dame nature, sobriété ; autant d’éléments que l’on retrouve chez Mallick. Pour son premier film tourné en 21 jours seulement, on pourrait croire à la vacuité du propos, mais son film de taiseux est riche de non-dits et d’ellipses foudroyantes. Le scénario fonctionne sans faille, le malaise est prégnant chez ces jeunes gens ; l’absence de divertissements et d’avenir les renvoient systématiquement à la médiocrité du présent et aux blessures passées à ressassées. On sent de l’autre côté de la toile, la tension grimpée. Femmes et enfants, comme les sages de l’histoire, vont à un moment mettre en lumière la nécessité de mettre fin au conflit, de briser la chaine infernale de la vengeance, le déterminisme de la filiation pour léguer à la génération suivante un terrain vierge à reconstruire. Aucune violence outrancière, aucune grande prétention ; c’est ce qui fait la beauté d’un film dont le réalisateur Jeff Nichols montre déjà qu’il est un metteur en scène incontournable de son époque. A voir absolument. tout-un-cinema.blogspot.com