L'intrigue se déroule à Falkenberg, dans une petite ville côtière en Suède. Un groupe de copains, fraîchement entré dans l'âge adulte, sont encore et toujours des adolescents dans leur tête. Le refus de grandir, de se séparer de ceux que l'on aime, de quitter sa ville natale où les meilleurs souvenirs de son enfance ont eu lieu, c'est ce que nous propose Jesper Ganslandt avec Adieu Falkenberg (2010), réalisé en 2006. Une oeuvre très personnelle dans laquelle le jeune cinéaste (et acteur dans le film) s'est fait plaisir en réunissant au sein de la distribution, sa bande de copains. Un drame où il livre des portraits touchants et intimes d'adulescents en pleine remise en question.
On se demande parfois comment des films aussi mauvais arrivent à trouver des distributeurs alors que de nombreux "petits chefs d'oeuvre" restent dans les tiroirs. Seul le montage surnage dans une médiocrité par ailleurs générale : scénario, "jeu" des "acteurs", mise en scène, photographie et tenue de la caméra, complètement erratique. 1/2 point en plus du minimum pour le montage mais film à fuir !
Adieu Falkenberg est donc un film dramatico-nostalgique qui peut plaire à son public, même si la réalisation est loin d’être parfaite, elle correspond bien à l’ambiance que veut offrir le film. C’est en tout cas une bonne base pour replonger dans ses souvenirs d’une enfance innocente… le temps d’un été.
La nature est fondamentale et il faut parfois sortir des sentiers battus, parceque là ou est le "populo" il n'y aura déception: Voilà en gros la morale de ce film au ton dogma, charmant et à voir comme une pub Stimorol.
Parfois, il y a des films, qui malgré leur indéniable amateurisme, vous mettent une grosse claque dans la gueule sans que vous la voyiez venir. "Adieu Falkenberg" fait indéniablement partie de ceux-là... La nostalgie et la mélancolie exprimées par les images plus que par les paroles. Une sincérité hors-norme, une photographie optimale, une BO parfaite... Un film triste, touchant, mais très, très beau...
Un grand moment de vie. Le film est à la fois brouillon et très rigoureux. Il y a des plans qui frisent l'amateurisme et d'autres qui sont tout simplement majestueux. Les images qui illustrent la voix off d'un des protagonistes sont justes magnifiques et la musique qui accompagne toutes ces déambulations est tout simplement magique. Falkenberg, c'est de l'organique, de l'humain, c'est beau et triste comme la vie. Un ovni magique!
Un film magnifique, des jeunes gens superbes (dont un ne sera pas sans nous rappeler Kurt Cobain de Gus Van Sant, version poétique, diaphane), une photographie à tomber, une musique qui englobe le tout... le drame à la suédoise ne fait pas de bruit, il en est que plus profond, plus intense !