AlloCiné
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Votre avis sur Invisible Man ?
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44 critiques
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Après uppgrade whannel mous propose une bonne série b dans la continuité du premier nommé et aussi pas dénué de qq défauts, mais à la réalisation très soignée avec de bon moments de suspense.
Moss est excellente.
Moss est excellente.
Le mythe de l'homme invisible revisité avec maestria. Une approche totalement originale et intelligente, des effets spéciaux superbes, une ambiance angoissante et des scènes mémorables (celle du restaurant et de l'hôpital, avec un quelque chose à la Terminator 2, Sarah Connor) clin d'oeil ? Pour couronner le tout, l'interprétation extraordinaire de la grande Élisabeth Moss qui transcende le film.
ça tourne entre le très bon , et le moins bon . ce film avec certaines scènes marquantes et une ambiance inquiétante , est réussi . ce qu'il l' est moins , c'est une certaines longueur dans l'intrigue . la seconde partie , est beaucoup mieux réussi .
Je cite "Ce film d’horreur joue avec les codes du genre pour dénoncer les violences faites aux femmes". Sans blague ? Où ça ? Où ça ? Moi je n'ai vu qu'un mauvais thriller de SF. Le film échoue dans plusieurs domaines. Le pitch de départ est simpliste, voire débile mais à la limite on pouvait faire avec sauf que dans son développement ça devient n'importe quoi, l'invraisemblances et l'incohérence des situations (et il y en a un paquet) et des interactions entre les personnages, ainsi que la lenteur de la mise en scène finissent par laisser pantois. Et puis il faut parler de l'actrice principale, Le réal a choisi une protagoniste au physique ingrat, c'est son choix, mais il faut bien admettre que ce n'est pas de nature à forcer l'empathie. D'autant que l'actrice a un jeu assez moyen. Au seconde degré on pourra rigoler avec la scène des couloirs de l'hôpital ou les agents de sécurité nous la joue sur l'air de "quand il n'y en a plus, il y en a encore", ou la scène du couteau tenu par l'homme invisible.
J'ai eu la chance d'acheter 200 DVD neufs à 1 EUR pièce et celui-là était dedans. Film très sympa, un peu prévisible. Actrice très charmante et qui joue bien...
Pour moi un véritable chef-d’œuvre. Scénario exceptionnel. Enfin un thriller à la hauteur ! Elisabeth Mosse est parfaite pour ce rôle. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un film qui vraiment donne des frissons.
Film bien ficelé du début jusqu'à la fin.
Entre paranoïa et réalité, il n'y a qu'un pas !
Le réalisateur et l'actrice principale nous plongent dans un suspense haletant et d'une efficacité redoutable !
Entre paranoïa et réalité, il n'y a qu'un pas !
Le réalisateur et l'actrice principale nous plongent dans un suspense haletant et d'une efficacité redoutable !
Le scénario tient vraiment ses promesses et dès le début l ambiance est donnée. Le petit problème c est qu effectivement au cours du film tout devient prévisible mais à la fois la mise en scène rythmée ne laisse aucun temps mort .
L'Homme Invisible remis au goût du jour par Leigh Whannell... Et bien ça envoie du pâté! Usant des ressorts classiques de l'épouvante (sans jamais sombrer dans la facilité), l'intrigue y apportant un léger vent de SF bienvenue, The Invisible Man se suit réellement avec plaisir. On aurait aimé que le personnage du mari soit un peu plus travaillé, pour un final encore plus glaçant. Malgré ce léger point noir, le film est une réussite globale. Un thriller inspiré et mené de main de maître, dont on aurait bien tort de se priver.
Après des débuts mitigés avec « Insidious : Chapitre 3 » et un second long-métrage prometteur avec « Upgrade », Leigh Whannell nous propose ici un thriller d’horreur efficace qui parvient à nous surprendre de bout en bout (et c’est ce que l’on demande avant tout !). Trop souvent les productions Blumhouse ont été fades, prévisibles ou caricaturales sur ces trois dernières années. Des écritures et réalisations ambitieuses ne devraient pas pâtir d’une production à faible budget, bien au contraire.
« Invisible Man » est une réussite car il nous fait croire certaines choses pour mieux nous prendre à revers. A l’instar d’un « Gone Girl » ou d’un « Martyrs », l’intrigue prend une sorte de virage au milieu du film pour ne plus laisser aucun doute quant à la véritable menace qui plane sur Cecilia. Ainsi démarre une lutte acharnée, une sorte de manège infernal où la fatalité s’abat sur elle ; quoi qu’elle fasse, quoi qu'elle dise, cet homme invisible aura toujours le dernier mot pour la rendre coupable ou la faire passer pour folle.
Ce qui est épatant, c’est la capacité du personnage principal à rester lucide et vite retomber sur ses pattes après un drame pour vaincre cet ennemi juré. Avec obstination et caractère, elle réussit à déjouer les pronostics.
D’un point de vue plus technique, la réalisation est également intéressante avec des plans fixes qui font bien ressentir les tensions liées à cette présence invisible. Leigh Whannell joue même avec quelques ombres transparentes et objets qui bougent pour nous angoisser petit à petit. Et ce qui est bien, c’est la quasi absence de jumpscares. Comme quoi il est possible de construire un scénario et une ambiance horrifique sans ces effets surfaits.
« Upgrade » pour se faire connaître, « Invisible Man » pour confirmer, espérons que le prochain film du « pote » de James Wan lui apporte la consécration avec un succès critique comme public d'envergure. En tout cas c’est très encourageant. L’horreur existe encore au cinéma !
« Invisible Man » est une réussite car il nous fait croire certaines choses pour mieux nous prendre à revers. A l’instar d’un « Gone Girl » ou d’un « Martyrs », l’intrigue prend une sorte de virage au milieu du film pour ne plus laisser aucun doute quant à la véritable menace qui plane sur Cecilia. Ainsi démarre une lutte acharnée, une sorte de manège infernal où la fatalité s’abat sur elle ; quoi qu’elle fasse, quoi qu'elle dise, cet homme invisible aura toujours le dernier mot pour la rendre coupable ou la faire passer pour folle.
Ce qui est épatant, c’est la capacité du personnage principal à rester lucide et vite retomber sur ses pattes après un drame pour vaincre cet ennemi juré. Avec obstination et caractère, elle réussit à déjouer les pronostics.
D’un point de vue plus technique, la réalisation est également intéressante avec des plans fixes qui font bien ressentir les tensions liées à cette présence invisible. Leigh Whannell joue même avec quelques ombres transparentes et objets qui bougent pour nous angoisser petit à petit. Et ce qui est bien, c’est la quasi absence de jumpscares. Comme quoi il est possible de construire un scénario et une ambiance horrifique sans ces effets surfaits.
« Upgrade » pour se faire connaître, « Invisible Man » pour confirmer, espérons que le prochain film du « pote » de James Wan lui apporte la consécration avec un succès critique comme public d'envergure. En tout cas c’est très encourageant. L’horreur existe encore au cinéma !
Cette adaptation laisse de coté l'aspect fantastique (et horreur) de l'homme invisible pour se concentrer sur une tragédie plus contemporaine d'une femme battue par son mari qui tente de s'échapper de son cauchemar, une fois de plus le #MeToo n'est pas loin... mais soit.
Adopter le point de vue de la victime de l'homme invisible est une bonne idée de départ mais quand on décortique le scénario on s'aperçoit très vite qu'il est truffé d'incohérences, d'absurdités et de facilités scénaristiques qui nous font irrémédiablement sortir du film. Tout est prévisible et sans finesse.
C'est dommage car la mise en scène est de qualité et la photographie très belle.
Adopter le point de vue de la victime de l'homme invisible est une bonne idée de départ mais quand on décortique le scénario on s'aperçoit très vite qu'il est truffé d'incohérences, d'absurdités et de facilités scénaristiques qui nous font irrémédiablement sortir du film. Tout est prévisible et sans finesse.
C'est dommage car la mise en scène est de qualité et la photographie très belle.
"Comment avoir peur de ce que l'on ne voit pas ?"
Vingt ans après le divertissant "Hollow Man, l'homme sans ombre", le mythe de l'homme invisible est ramené sous le feu des projecteurs grâce (ou à cause) de l'impulsion du célèbre producteur Jason Blum, connu pour sa surprenante attirance à côtoyer le bon (Get Out, Blackkklansman,...) comme le moins bon (Ouija, American Nightmare 2 à 4, Ma et j'en passe), et du réalisateur Leigh Whannell, à qui l'on doit notamment le surprenant et encourageant "Upgrade". Là où l'on suivait les pas de "l'homme sans ombre" et de Kevin Bacon dans le film de Verhoeven, l'on suit cette fois-ci les pas de la proie, Cécilia.
Leur projet, aussi ambitieux était-il, était de réussir à faire frissonner le spectateur sans que celui-ci ne puisse voir l'homme terrifiant et traquant la protagoniste. L'on part donc sur un postulat à l'opposé de classique de l'horreur parmi lesquels je pourrais vous citer Scream, Les Griffes de la nuit ou encore Halloween dans lesquels la terreur naît de la peur visuelle de l'antagoniste.
Alors, pari réussi ? À vrais dires, non et ce malgré les critiques dithyrambiques.
En réalité, nous nous retrouvons davantage face à une fresque à l’effigie des derniers divers mouvements féministes que face à un film d'épouvante ou un thriller réussi. Véritable allégorie de ces dits mouvements, Leigh Whannell se retrouve pris entre deux feux : défendre ces mouvements, aussi louables et importants soient-ils, et raconter une histoire, intéresser le spectateur. Je tiens à souligner que, par mes lignes, je ne remets en aucun cas en cause les mouvements précités.
Le partie-pris par le réalisateur est clair et ne laisse rien transparaitre : Whannell, à travers le mythe l'homme invisible, livre un long-métrage bourré d'allusions au rôle second de la femme parfois battue, manipulée, contrôlée ou véritable proie de l'homme dans cette société "patriarcale". Cela s’interprète-t-il comme une réponse au propos hasardeux et critiqués de Jason Blum qui avait affirmé en 2017 qu'il "n'y a pas beaucoup de réalisatrices de manière générale, et encore moins qui accepteraient de faire un film d'horreur". Sans doute.
Mais revenons à "Invisible Man".
Loin de moi l'idée de critiquer chaque film dénonçant une part sombre de notre société ou dressant un message aux spectateurs derrière son histoire. Tautologiquement, il faut ainsi avoir une histoire à raconter (dans le genre, comment oublier l'excellent "Thelma et Louise" de Ridley Scott).
Là où le bas blesse c'est que, derrière cette allégorie de la souffrance féminine, l'on s'ennuie devant cet insipide scénario du méchant mari qui en viendra jusqu'à mourir, pour de faux, puis se rendre invisible pour faire souffrir sa femme davantage.
Les trois premiers quart d'heure souffrent, autant que le spectateur souffre d'ennui, d'une profonde paraisse d'écriture à tel point que je me suis endormi. J'ai dû m'y reprendre à deux fois avant de finir le film.
Plus encore que la paresse, je peux également souligner diverses maladresse : la plus frappante étant la fausse mort du mari. Qu'à fait la police, existe-t-il des coroners dans ce film, qui a examiné le corps ?
Enfin, le twist final ( spoiler: le frère dans le coup et meurtrier, le mari innocenté puis tué
) s'avère être malheureusement raté et laisse bien trop de question en suspend : quel était l'intérêt du frère (l'argent je suppose en faisant passer Cécilia pour folle) et surtout l'intérêt du mari lui-même (qui se fait passer pour mort puis réapparait comme par enchantement sans que la police ne se pose de question) à part satisfaire son côté sadique.
En somme, malgré quelques scènes plutôt réussies, il ne passe pas grand chose, c'est long, trop long (plus de 2 heures), et, à l'inverse de la protagoniste qui ressent la peur, le spectateur n'arrivera pas à avoir peur de ce qu'il ne voit pas.
Vingt ans après le divertissant "Hollow Man, l'homme sans ombre", le mythe de l'homme invisible est ramené sous le feu des projecteurs grâce (ou à cause) de l'impulsion du célèbre producteur Jason Blum, connu pour sa surprenante attirance à côtoyer le bon (Get Out, Blackkklansman,...) comme le moins bon (Ouija, American Nightmare 2 à 4, Ma et j'en passe), et du réalisateur Leigh Whannell, à qui l'on doit notamment le surprenant et encourageant "Upgrade". Là où l'on suivait les pas de "l'homme sans ombre" et de Kevin Bacon dans le film de Verhoeven, l'on suit cette fois-ci les pas de la proie, Cécilia.
Leur projet, aussi ambitieux était-il, était de réussir à faire frissonner le spectateur sans que celui-ci ne puisse voir l'homme terrifiant et traquant la protagoniste. L'on part donc sur un postulat à l'opposé de classique de l'horreur parmi lesquels je pourrais vous citer Scream, Les Griffes de la nuit ou encore Halloween dans lesquels la terreur naît de la peur visuelle de l'antagoniste.
Alors, pari réussi ? À vrais dires, non et ce malgré les critiques dithyrambiques.
En réalité, nous nous retrouvons davantage face à une fresque à l’effigie des derniers divers mouvements féministes que face à un film d'épouvante ou un thriller réussi. Véritable allégorie de ces dits mouvements, Leigh Whannell se retrouve pris entre deux feux : défendre ces mouvements, aussi louables et importants soient-ils, et raconter une histoire, intéresser le spectateur. Je tiens à souligner que, par mes lignes, je ne remets en aucun cas en cause les mouvements précités.
Le partie-pris par le réalisateur est clair et ne laisse rien transparaitre : Whannell, à travers le mythe l'homme invisible, livre un long-métrage bourré d'allusions au rôle second de la femme parfois battue, manipulée, contrôlée ou véritable proie de l'homme dans cette société "patriarcale". Cela s’interprète-t-il comme une réponse au propos hasardeux et critiqués de Jason Blum qui avait affirmé en 2017 qu'il "n'y a pas beaucoup de réalisatrices de manière générale, et encore moins qui accepteraient de faire un film d'horreur". Sans doute.
Mais revenons à "Invisible Man".
Loin de moi l'idée de critiquer chaque film dénonçant une part sombre de notre société ou dressant un message aux spectateurs derrière son histoire. Tautologiquement, il faut ainsi avoir une histoire à raconter (dans le genre, comment oublier l'excellent "Thelma et Louise" de Ridley Scott).
Là où le bas blesse c'est que, derrière cette allégorie de la souffrance féminine, l'on s'ennuie devant cet insipide scénario du méchant mari qui en viendra jusqu'à mourir, pour de faux, puis se rendre invisible pour faire souffrir sa femme davantage.
Les trois premiers quart d'heure souffrent, autant que le spectateur souffre d'ennui, d'une profonde paraisse d'écriture à tel point que je me suis endormi. J'ai dû m'y reprendre à deux fois avant de finir le film.
Plus encore que la paresse, je peux également souligner diverses maladresse : la plus frappante étant la fausse mort du mari. Qu'à fait la police, existe-t-il des coroners dans ce film, qui a examiné le corps ?
Enfin, le twist final ( spoiler: le frère dans le coup et meurtrier, le mari innocenté puis tué
) s'avère être malheureusement raté et laisse bien trop de question en suspend : quel était l'intérêt du frère (l'argent je suppose en faisant passer Cécilia pour folle) et surtout l'intérêt du mari lui-même (qui se fait passer pour mort puis réapparait comme par enchantement sans que la police ne se pose de question) à part satisfaire son côté sadique.
En somme, malgré quelques scènes plutôt réussies, il ne passe pas grand chose, c'est long, trop long (plus de 2 heures), et, à l'inverse de la protagoniste qui ressent la peur, le spectateur n'arrivera pas à avoir peur de ce qu'il ne voit pas.
"Invisible Man" est une nouvelle version du concept, si simple et pourtant connue, de l'homme-invisible. Faisant partie de leurs personnages importants, Universal Pictures a décidé de relancer cette franchise. L'idée est simple sur le papier, et pourtant, le film réussi à en faire quelque chose de plutôt convaincant dans son ensemble. Tout fonctionne bien et on passe un bon moment devant ce projet. On réussit sans trop de problèmes à se mettre à la place de nos personnages, mais aussi à rentrer et à accepter l'univers du film. Il est assez simplement mis en place, mais il semble crédible et tient la route. Dès l'introduction, on va ressentir un sentiment d'oppression assez fort via un début très rapide et qui nous plonge immédiatement au cœur de l'action. Par la suite, on va accepter sans trop de soucis la présence de ce personnage. La raison sera un peu farfelue, mais sans que l'on se pose trop de questions pour autant. Le film préférant jouer sur cela au niveau des thématiques. À savoir que ce personnage va caractériser cet aspect d'invisibilité par sa personnalité, lui qui est montré tout de suite comme très possessif et dangereux. L'idée était donc très bonne et fonctionne bien. Ce qui va malgré tout pêcher un peu au sein du film, cela va plutôt être le côté horrifique. Pourtant, l'ambiance est, à l'inverse, plutôt réussie et prenante. On est assez angoissé tout au long du film en se demandant toujours si le personnage de l'homme invisible n'est pas loin. Mais c'est dommage que le long-métrage n'est pas plus insisté sur ce point en proposant plus de scènes où, justement, ce personnage aurait agi dans l'ombre ou en arrière-plan. Ici, ces actions sont un peu trop directes et visibles, ce qui est assez dommage, même si elles offrent de bonnes séquences. C'est donc quand même assez satisfait de l'ensemble de ce long-métrage que je vous recommande son visionnage. Il est de bonne qualité, malgré quelques points qu'il aurait pu mieux exploiter. Pour conclure, un film au concept facile, mais qui marche bien.
Je trouve l'idée de base risquée, car les combats et le scénario peuvent vite tomber dans le ridicule. Et là, du coup, pas du tout. Le scénario est tout simplement top (un clin d'oeil spécial à la fin du film qui est d'une surprise absolue). Les acteurs et actrices (même la petite) jouent excellement, et ce n'est pas évident de jouer avec "personne", jouer en imaginant un type invisible. Il réussisse leur coup et franchement chapeau. En parlant de ce côté invisible, à la base les scènes de combat m'effrayaient. En effet, se battre contre personne peut vite donner des scènes ridicules. Or là, les chorégraphies me paraissent parfaitement maitrisées. Petit bémol, le film parfois tire trop sur la corde de certains sujets (la folie de la femme par exemple, le film reste trop longtemps coincé là dessus. Bref, je trouve le film parfaitement maitrisé.
Depuis que Universal a renoncé à son Dark Universe foireux, les Monstres classiques de son catalogue n’ont plus à redouter de faire partie d’une Justice League de bestioles contrefaites et sont voués à réapparaître dans des one-shots orientés épouvante, ce qui est plus conforme à leur mission d’origine. Si cette nouvelle version de l’Homme Invisible issue de l’écurie Blumhouse surfe elle aussi sur le récent courant visant à dénoncer les violences faites aux femmes, l’optique se montre cette fois nettement plus justifiée que dans ces grosses productions qui se rengorgent d’un female-washing feignasse ou d’une tagline woke opportuniste. La percée scientifique à l’origine du phénomène a été transposée de façon crédible dans le 21ème siècle mais c’est surtout le délire de puissance de son inventeur qui retient l’attention. Il ne s’agit plus ici de commettre de banals larcins avant de sombrer dans un délire de grandeur mais de donner les moyens de ses ambitions à une personnalité déjà toxique avec ses limitations humaines, dont le pouvoir de nuisance est d’autant plus redoutable qu’elle peut désormais agir en toute impunité. Si cette configuration donne lieu à quelques scènes à la tension palpable, notamment lorsque la victime prend conscience que personne ne pourra croire ce qu’elle-même a rapidement compris à propos son stalker, l’invisibilité finit pourtant par se retourner contre le film dans son dernier tiers, tant ce pervers narcissique aurait été nettement plus glaçant s’il n’avait pu compter que sur sa seule intelligence et ses seules capacités de manipulation. D’autre part, le résultat n’est jamais franchement effrayant mais ce projet d’envergure modeste, qui atteint un bel équilibre entre sa facette Thriller et ses velléités dénonciatrices; réussit à faire mouche là où beaucoup d’autres auraient échoué.
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