L'homme invisible débarque dans l’ère #MeToo avec le nec plus ultra de la perversion narcissique : devenir invisible pour persécuter sa proie ! Hitchcock fait toujours des émules, car rien n'est jamais plus terrifiant que la suggestion : La caméra subjective nous prend en otage et nous oblige à prendre le point de vue de la victime ; elle est là la grande force de "Invisible Man". Un bon film de genre sur lequel il faudra fermer les yeux sur quelques facilités de scénario, et qui tient surtout la route grâce à la remarquable Elisabeth Moss (notre Handmaid’s Tale préférée).
Beaucoup trop long au début et on s'ennuie un peu. Quelques scènes inattendues mais pas de quoi frissonner. Dommage, j'aurai aimé avoir plus de suspense. La fin du film est inattendue.
Ce film est génial, c'est un excellent thriller / épouvante ! Le scénario est top et plein de rebondissements jusqu'à la fin. Et puis il y a une tension tout au long du film qui est bien gérée, tension qui démarre dès les premières secondes du film ! Il y a juste une incohérence dans l'histoire : spoiler: Quand Cecilia trouve le costume qui permet d'être invisible (du moins l'un des costumes car il y a en 2), pourquoi elle n'est pas repartie avec pour s'en servir par la suite ? Elle l'a juste planqué dans la maison avant de s’enfuir de cette maison. Alors certes, au final, elle s'en ait quand même servi... mais la logique aurait plutôt été qu'elle se dise "j'ai moi aussi un moyen d'être invisible maintenant, je vais m'en servir pour affronter l'homme invisible...". Evidemment, cela n'aurait pas donné le même film et cela n'aurait pas donné la super fin qu'on a eu, mais ça reste une incohérence de choix de la part de Cecilia !
The Invisible Man est une adaptation du roman du même nom. (Vous connaissez sûrement déjà une version ou une autre ? C'est fort probable voire normal, je dirais, car cette adaptation est précisément la vingt-et-unième adaptation de ce roman. Certaines versions sont très méconnues contrairement à d'autres. Il y a par exemple Hollow Man des années 90 qui rejoint les plus connues pour n'en citer qu'un seul.). Le film est dirigé et écrit par Leigh Whannell, lui qui avait déjà travaillé auparavant sur des projets comme : Saw, Insidious ou encore Upgrade pour ne pas tous les citer. Du coup, de quoi accorder un minimum de confiance qui ne sera pas gâché à ce métrage.
Le film, l'histoire démarre immédiatement. Dès la première seconde, le film s'emporte dans un certains rythme effréné au cœur de son contexte sans pour autant même prendre la peine de réellement développer l'histoire en question ou bien ses personnages. Cela donne l'occasion au casting, particulièrement à Elisabeth Moss de porter le métrage à elle seule sur ses épaules. Épaules bien large au passage, son jeu d'acteur est vraiment bon (depuis The Handmaid's Tale, cette actrice n'a plus rien à prouver !), j'ai comme la sensation qu'avec une autre actrice toutes ses scènes "solo" face à l'invisibilité n'auraient jamais été les mêmes. Actrice qui d'ailleurs à du talent et une beauté naturel, loin de toute la plastique que nous pouvons croiser aux quatre coins d'Hollywood. Yvonne Strahovski (elle a bien changé depuis Dexter !) est également plaisante dans son personnage, un petit rôle au destin plutôt surprenant dans sa manière de faire au passage.
Le film fait une totalité de 2h05, tout en ayant conscience d'avoir vu un long film, aucunes réelles longueurs se ressentent. Le rythme enfreiné en début de film perdurera plus ou moins une bonne majeure partie du film, malgré quelques lacunes. Le métrage réserve tout de même un bon moment et malgré le sujet déjà vu mainte et mainte fois (l'homme invisible), en plus d'avoir adapté ce roman une vingtaine de fois celui-ci en ressort original. Non, pas surprenant en soi, mais plutôt tendu par son ambiance souvent oppressante et muette. De plus, le film n'a pas de nombreux gros défauts à l'exception de la scène avec les nombreux policiers qui elles ont failli tomber dans le grotesque (entre autres). Quant au final lui est juste parfait ! Ce fût même l'une des meilleures surprises du film, d'autant plus quand on connaît généralement les habitudes du studio Blumhouse.
Enfin bref, The Invisible Man est à la fois à demi-huis clos et demi-ouvert, saupoudré de quelques jumps scares modérés par-ci, par-là pour une histoire qui dans un sens se bonifie parfaitement avec la durée de film.
Excellent film, on pouvait s'attendre à un thriller fantastique surfait mais c'est finalement très réaliste. L'intrigue est bonne l'actrice principale joue parfaitement son rôle. Des scènes surprenantes limite gores mais très bien réalisées. Effectivement, enfin un super film en 2020 !
J'y suis allé essentiellement car on me l'a vendu comme un film d'horreur, ce qui n'est absolument pas le cas. On se rapproche plus d'un thriller teinté de science-fiction. Bref, on suit l'histoire de Cécilia qui fuit son sociopathe de mari pour essayer de retrouver une vie paisible loin de lui. Son mari, Adrian, va se suicider suite à son départ, mais après que Cécilia ait constaté plusieurs phénomènes étranges, elle devient persuadée que son ex-mari a trouvé un moyen de devenir invisible dans le but de la tourmenter sauf que personne ne va la croire. Pas grand chose à dire sur ce film, la première partie est assez longue et ennuyeuse, il ne se passe absolument rien si ce n'est une porte qui s'ouvre toute seule comme dans "Paranormal Activity", je m'ennuyais vraiment dans mon siège. On notera quand même la scène du restaurant qui offre quelque chose d'assez inattendu pour être souligné, c'est probablement la meilleure scène du film. Globalement, le rythme et la mise en scène sont vraiment mal foutus et c'est dommage car le film part sur le fait que l'antagoniste ne va pas chercher à tuer Cécilia mais plutôt à lui attirer tout un tas de problèmes qui auront pour conséquences de lui ruiner sa vie et je trouve ce parti prit scénaristique assez original. J'aime bien aussi le fait que le film dénonce par moment les violences conjugales mais j'ai paradoxalement un gros problème avec ça aussi : spoiler: pendant tout le film, Cécilia n'obtient jamais la paix qu'elle mérite. A la fin du film, après qu'elle aie tué Adrian, la toute dernière image du film nous montre son visage pour la première fois apaisé et libéré de l'emprise de son démon, mais je ne peux m'empêcher de lever un sourcil. N'est-ce pas encourager au meurtre que de choisir de montrer cela sous cet angle? Parce qu'en tout cas, la libération dans les yeux du protagoniste après qu'elle aie tué son bourreau est vraiment visible et le film nous laisse avec ça. J'avoue n'avoir pas su trop quoi penser de tout ça en sortant du cinéma... . Voilà à peu près tout ce que j'ai à dire sur le film, sinon que le film ne fait pas peur du tout, les effets spéciaux et l'esthétique du costume plutôt convaincants, les acteurs sont normaux mais en même temps, les personnages n'ont rien d'original donc c'est dur d'amener un vent frais en tant qu'acteur quand les personnages sont aussi lisses, le scénario est vraiment très classique et hormis la scène du restaurant, on n'est jamais surpris si tant est qu'on a déjà vu un policier dans sa vie. Bref, je ne m'attendais pas à grand chose et je ne m'étais pas trompé. Pas terrible.
Tard dans la nuit, dans une propriété luxueuse, isolée et ultra sécurisée, aux environs de Los Angeles, Cecilia Kass laisse son mari endormi et s’enfuit avec un sac de voyage.
Ce premier chapitre donne le ton du film : minutieusement raconté, dans un climat de suspense angoissant.
Plus tard le film prend un tournant fantastique, dans l’esprit du « Horla » de Maupassant, avec malgré tout peu d’effets spéciaux, distillés avec précision et soin. Leigh Whannell ne développe pas l’aspect scientifique de la question, mais centre l’histoire sur son versant angoissant et parfois gore. C’est un choix scénaristique mené avec efficacité.
Elisabeth Moss porte le film sur ses épaules et son visage exprime une riche palette d’émotions tout au long du film.
Je ne souhaite pas trop rajouter de détails, tout l’intérêt du film résidant dans le suspense.
Mais là attention spoiler :
spoiler: C’est un film très réussi sur le thème du harcèlement, dans une dimension fantastique, avec une inversion réjouissante de statut pour la victime.
vu ce jour,remarquable thriller,brillant pendant 2 heures sur le theme de l'homme invisible avec les violences conjugales comme sujet de fond,un scénario d'une intelligence remarquable et Elisabeth moss est extraordinaire et investie mais ça,c'est pas une surprise :)
J'avais beaucoup d'attente pour ce film, et au final, celui-ci ne me déçoit pas. L'adaptation du personnage de H. G. Wells du point de vue de la femme, agressée, est hyper pertinent et surtout au diapason avec les mouvements féministes actuels. Elisabeth Moss était l'actrice évidente pour ce rôle, car devenue le visage de cette émancipation féminine depuis MAD MEN, et le joue parfaitement bien. Je regrette simplement quelques mouvements de camera superflus et une fin, plutôt jouissive, mais pas forcément très subtile.
Le roman de science-fiction de H. G. Wells publié en 1897 a déjà été adapté plus d’une vingtaine de fois sur les écrans. Bien qu’il place la grande actrice Elisabeth Moss en tête d’affiche de son casting, on doutait fortement que le réalisateur du troisième chapitre de “Insidious” puisse nous offrir quelque chose d’original. Détrompez-vous, “Invisible Man” version 2020 est une tuerie ! Pendant deux heures, la mise en scène est faite de tensions perpétuelles. Brillamment cadré, même les plans vides sont angoissants. Entre clins d’oeils au roman et transposition dans le monde technologique actuel qui libère sa parole sur le harcèlement, l’oeuvre vous donnera des sueurs au front et des froids dans le dos. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
La bande annonce est très alléchante mais le film en lui même m'a laissé sur ma faim. Autant Elisabeth Moss est géniale comme à son habitude, autant le scénario, rythmé par une bande son très bonne, a des trous inexpliqués, et la fin ne tient pas debout à mon sens
Une faible caractérisation des personnages et un choix de narration discutable du point de vue de la femme qui mène à une très mauvaise utilisation du mythe de l'homme invisible entre thriller banal et film d'horreur prévisible