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FaRem
8 647 abonnés
9 528 critiques
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3,0
Publiée le 13 octobre 2021
"The Clock" où comment 48 heures peuvent changer une vie à tout jamais. Joe, un jeune militaire, dispose d'une permission de 48 heures qu'il va passer à New York. Une fois arrivé dans la ville qui ne dort jamais, Joe est complètement perdu et tente d'engager la conversation avec des personnes qui n'ont pas son temps. Alice, quant à elle, va trouver le temps de lui parler après avoir cassé son talon devant lui. Un heureux hasard pour les deux qui vont passer ces deux jours ensemble. Dans un New York parfaitement mis en valeur, Vincente Minnelli, qui a pris la relève de Fred Zinnemann à la tête du film, fait rayonner sa dulcinée. Judy Garland est charmante et attendrissante dans la peau de cette femme qui est partagée entre le fait de vivre cette histoire à fond et le fait de prendre un peu de recul pour ne pas souffrir lorsque Joe repartira au travail. Pour ma part, Judy Garland est vraiment la star du film. Bien plus que Robert Walker, dont le personnage ne m'a pas vraiment convaincu. Joe est un jeune homme inexpérimenté qui est maladroit et incertain, mais ça ne le rend pas pour autant attachant. Je ne saurais pas vraiment l'expliquer, mais j'ai eu du mal avec ce personnage. Pour autant, cela ne vient pas gâcher cette romance. Ce qui vient un peu ternir cet enchantement, ce sont les scènes inutiles et à rallonge qui viennent ponctuer le récit. Je pense à celle avec l'homme ivre ou encore celle avec le laitier et son épouse. Tout n'a pas sa place dans cette relation que j'aurais aimée encore plus intimiste avec uniquement eux deux et New York comme décors. En somme, une inégale et jolie histoire d'amour.
« L’horloge » est le premier film essentiellement dramatique de Vincente Minnelli. Sous la forme d’une romance plus ou moins mélodramatique, le scénario parle essentiellement de l’amour (le rêve) et du temps (la réalité). Joe, militaire débarquant à New York le temps d’une permission se trouve au milieu d’une ruche dont il n’a pas le rythme ni la fréquence. Mais la course s’arrêtera le temps d’une rencontre, celle de l’amour et de la femme de sa vie. Robert Walker et Judy Garland, prématurément disparus (lui à 33 ans, elle à 47), forment ce couple improbable, face au temps, à la room mate de « bon » conseil, à la foule aussi indomptable que l’eau et à l’administration évidemment tatillonne. Mais aussi des moments de bonheur inattendus avec le laitier (James Gleason), de la tournée qui cimente leur amour, jusqu’au dîner charmant de simplicité, avec ce couple de braves gens qui semble échappé d’un film de John Ford. D’autres moments sont déchirants comme les sanglots de Judy Garland qui prend conscience que la course a massacré son mariage, ou l’apaisement dans l’église, ou encore ce final merveilleux d’optimisme et de puissance, malgré le déchirement. L’horloge sera le lien du rêve avec la réalité. Point de naissance, de retrouvaille et de séparation, il est le début de la progression du rêve de l’un vers l’autre, tout en restant la mesure du mouvement qui se déroule. Première escapade hors de la comédie pour le cinéaste dont la mise en scène et la direction d’acteur font merveille, mais aussi pour Judy Garland, lumineuse, touchante et pleine de sensibilité, démontrant quelle immense star elle était. Sans chanter la moindre note.
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3,5
Publiée le 26 octobre 2011
Vincente Minnelli a su renouveller la comèdie musicale, lui apportant un sang nouveau, et surtout son intelligence et sa vive sensibilitè! Par cette lutte constante entre le rêve et la rèalitè, le cinèaste nous offre un constat pessimiste et une vision amère du monde: ses personnages sont rejetès par le monde, le rèel, et leurs rêves brisès! Pourtant il faut signaler dans son oeuvre très riche en chefs d'oeuvre, la passionnante expèrience de "The Clock" avec Judy Garland et Robert Walker, film de 1945 non musical tournè dans un style quasi nèorèaliste qui raconte les quelques heures de permission d'un soldat qui èpouse sa marraine de guerre! Une jolie love story rarement diffusèe à la tèlèvision qui comporte de superbes errances nocturnes des deux protagonistes que sont Garland et Walker! Un Minnelli à dècouvrir qui exhale dans certaines scènes d'une nostalgie amère et douce...