J’ai vu un film… enfin… Depuis longtemps, je souhaitais le voir, et enfin, l’occasion s’est présentée. Et franchement, j’en suis heureux… Tout d’abord, je trouve que les échecs recèle un univers d’une puissance créative (et destructive) incroyable… où les sentiments amoureux s'expriment à fleuret moucheté... A quand une adaptation du « Joueur d’échec » de Stephan Zweig ?... Alors, bien sûr, cette histoire ultra-romancée de cette femme de ménage d’un niveau social des plus modestes, mais consciente de sa condition, à travers sa rencontre avec un échiquier, des pièces, et un « maître », face à un mari un peu dépassé, frustre et un peu brutal, mais au final tellement sympa, c’est du too much… Elle ne connaît pas la défaite, garde la tête froide, maîtrise son univers qui n’est pas loin de se bouleverser, et elle, elle avance, elle continue coûte que coûte, vaille que vaille, ses pièces, ses choix sur l'échiquier de la vie… ça fait beaucoup… Mais, on s’en fout. Sandrine Bonnaire réussit à faire passer de sublimes émotions, d’un regard, d’une main dans les cheveux, ou d’un mouvement de tête… C’est une très très grande comédienne du cinéma français… C’est un film qui donne envie, envie de croire que c’est possible (après tout, il est toujours possible d’essayer), et citation du film « il vaut une moyenne stratégie menée jusqu’au bout que pas de stratégie du tout… ». Un beau film, un grand film... La magie du cinéma...