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Fbienne D
16 abonnés
95 critiques
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4,0
Publiée le 12 juin 2011
Un régal. Une vraie liberté dans le graphisme, le choix de l'histoire et dans la façon de la raconter. Les personnages sont peu conventionnels et attachants. Ils sont drôles, parfois crus sans être vulgaires, et abordent pourtant des sujets graves comme la religion, la philosophie ou l'histoire. En plus je suis une fan fe François Morel qui fait la voix du chat. Un régal, je vous dis.
Même s'il est peut-être un peu moins réjouissant que prévu, la faute à un rythme légèrement inégal, il faut néanmoins reconnaître qu'il est bourré de qualités ce « Chat du Rabbin ». D'animation notamment : en plus d'avoir une 3D pour une fois utile, celle-ci est en parfaite adéquation avec l'esprit subversif de Joann Sfar, celui-ci préférant dénoncer la bêtise et l'intolérance de toutes les religions plutôt que de tomber dans un consensus mou. Les plus intelligents ne sont pas pour autant les plus gentils, à l'image du fameux chat du titre. Car si celui-ci semble se montrer bien plus ouvert que les hommes question religion (si ce n'est déjà pas provocateur ça!), celui-ci n'en est pas moins égoïste et obnubilé par son propre confort, n'hésitant pas au passage à fantasmer sur son opulente maîtresse! L'ensemble n'en est pas moins intelligent, subtil, dépaysant (le voyage entrepris au milieu du film est un beau moment de cinéma aussi bien par le paysage que par la tournure que prend alors l'oeuvre) et audacieux : cela excuse bien quelques petites faiblesses de temps à autre... Une réussite.
Mouais, un film sur les religions, la tolérance blablabla, c'est tellement explicite comme message, banal, sans originalité dans le traitement qu'au final c'est pas intéressant. Et puis voir le chat athée parle du carbone 14 pour prouver que la Terre a des milliards d'années ça me fait me hérisser les poils de tout mon corps. J'aimerai bien que Sfar tente de prouver que la Terre n'a pas 6000 ans avec du carbone 14 on va bien rire je crois. L'histoire ne raconte pas grand chose, le seul moment notable qui fait s'envoler le film c'est la courte apparition de Damiens dans le casting vocal. (casting vocal de qualité, mais quand on voit que Amalric par exemple double un perso qui est là pendant 2 minutes, on se dit qu'il y a plein de talents perdus et réduits à des simples caméos vocaux). Un film totalement banal, sans moment de fulgurance aucun. C'est pas chiant, mais vu que ça ne raconte pas grand chose, qu'on s'en fout de la quête du personnage pour trouver la Terre sainte etc. Mouais. Pas grand chose à sauver. 3D inutile (on a l'habitude). Un film à regarder d'un oeil lorsqu'il va passer à la télé.
On n'en attendait pas moins de Joann Sfar.La transposition sur grand écran du "chat du rabbin",BD œcuménique en 5 tomes dont il est l'auteur,est très probante techniquement.Couleurs éclatantes,gags visuels,multitude de détails,animation originale.Ca ne ressemble à aucun autre film d'animation connu.De plus,Sfar parvient à rendre toute la nostalgie du Alger des années 20 et aussi toute la bêtise de la France coloniale.Le message qu'il véhicule sur la tolérance et la réconciliation entre les différentes est des plus louables.Le casting vocal,atypique(Maurice Benichou,Hafsia Herzi,François Morel),contribue aussi à cette singularité.Enfin,le chat,parlant,malin et pragmatique,est des plus attachants.Seulement,Sfar rend son œuvre beaucoup trop bavarde,ne se rendant pas forcément accessible.Si les intermèdes oniriques sont appréciables,ils rendent le film décousu.Film qui d'ailleurs manqué énormément d'action,et plus globalement d'une vision.On sent que Sfar a du faire des concessions,pour compresser les différents albums.Reste le plaisir fugace d'un monde utopique,ou tous vivraient en paix.
Le chat du Rabbin nous livre une leçon de tolérance et d'ouverture d'esprit avec une pointe de cynisme et d'humour. La force de ce long métrage d'animation vient principalement de la bonne écriture des dialogues, fins et intelligents, nous faisant oublier une histoire peu développée.
Le film avait pourtant bien commencé. La première demi-heure est vraiment sympa, plaisante et amusante. On se croirait presque dans un conte philosophique à la manière d'un Candide de Voltaire. Mais très vite, le spectateur déchante. Le scénario devient un grand n'importe quoi et les critiques diluées par les réalisateurs sont de plus en plus grossières et de moins en moins fines. Bref, le film se perd vraiment dans des choses inutiles, dans des personnages secondaires inintéressants (voire fatigants et exaspérants) et l'humour et le dynamisme du début font place à un côté presque niaiseux parfois. Mouais.
Joann Sfar, auteur d'un film intéressant sur Gainsbourg, adapte sa propre BD mais le résultat n'est pas à la hauteur des espérances. En effet, le chat du rabbin, acclamé par la critique et le public, est un film moralisateur assez lent et ennuyeux qui manque cruellement d'enjeux dramatiques. Les personnages sont sympathiques mais restent trop désincarnés pour convaincre pleinement. Il y a des qualités dans le film, un humour caustiques, des dialogues originaux et des dessins intéressants, bien que l'animation ne m'ait pas également convaincu. Bref, le chat du rabbin prone la tolérance et l'amour des religions, rien de bien novateur et puis le film s'adresse plus aux adultes qu'aux enfants... En bref, si le chat amuse, le reste du film ennuie manquant de réelle consistance dramatique et puis la fin du film tombe à plat. Loin d'être la grande réussité attendu, Le chat du rabbin se regarde (le clin d'"oeil à Tintin hilarant est bienvenu) mais reste bien en-deça de ce que l'on pouvait attendre...
Alors je ne sais pas si c'est dû au fait que je sois athée et que je ne m'intéresse pas du tout à la religion, et même aux religions que ce film ne m'a pas plus touché que ça. Esthétiquement, c'est beau, musicalement aussi quant à l'histoire, je ne l'ai pas trouvée si passionnante que ça. Je n'ai pas ri non plus. Bref, je suis déçu !!
Joann Sfar porte son œuvre à l'écran dans un dessin animé au graphisme somme toute classique mais dans une 3D encore une fois inutile. L'ambitieuse histoire prétend aborder le rapport à la religion quelle qu'elle soit, ce qu'elle apporte, ses divisions, ses représentations bonnes ou erronées etc... Autant dire une multitude d'aspects balancés n'importe comment et de façon tristement superficielle. Des sujets passionnants à peine esquissés, traités à la vite, au point que l'histoire n'a plus de sens. On se demande pourquoi certains aspects n'ont pas été privilégiés afin de les aborder plus en profondeur. Tant d'ambition pour un résultat aussi bordélique que succin, c'est plus que décevant.
Un dessin animé qui joue habilement avec les religions, les tabous... Cependant une fable qui peut attirer tous les plus petits! Cependant et malgré le casting vocal alléchant, la 3D et les longueurs malheureusement gêne! On ne retrouve pas la verve de Sfar, celle qu'il avait mise dans le biopic sur Gainsbourg! Bref, pas une catastrophe mais pas à la hauteur de ce qu'on était en mesure d'attendre!
Que dire de ce qu'on aimerait appeler un dessin animé ? Les graphismes sont atroces, les animations quasiment inexistantes ou bien ratées. Le scénario fait un peu fourbi et on a du mal à s'y retrouver... Par contre, on a des dialogues qui sont de véritables petits bijoux. Une mention spéciale à la scène -- hélas trop courte -- mettant en scène Tintin et Milou. Hilarant !
Sfar a certainement inventé un nouveau genre dans l'animation : l'aventure philosophique humoristique. Cette BD d'auteur portée au cinéma, et son dessin, n'a pas trop souffert de la lessiveuse de standardisation obligatoire. Après "Persepolis" et "Titeuf", voilà une nouvelle preuve que la transposition sur grand écran d'un univers particulier est possible lorsque l'auteur est aux commandes. Cela dit, le même constat ressort à chaque fois : le film n'apporte que peu de valeurs ajoutées en regard de l'oeuvre écrite. C'est juste agréable, vivant, enlevé, avec des voix incarnées et un habillage sonore et musical d'à propos. Le seul intérêt au final, c'est la découverte par un plus large public d'un auteur majeur du neuvième art. Seul bémol : la 3 D est vraiment inutile.
Illuminé par un dessin original et charmant, "Le Chat du Rabbin" se révèle une très jolie fable à l'humanisme forcené. Prêtant sa voix à ce Chat malicieux qui fustige les petites et les grandes intolérances, François Morel lui apporte sa douceur, sa truculence amusée, son étonnement perpétuel et sa fausse naïveté. Drôle, sensible et même poétique, le film fait un portrait sans complaisance du judaïsme et nous emmène dans une grande aventure à travers l'Afrique, son histoire passée et contemporaine, réelle et mythologique. On ressent une joie simple mais authentique à voir un rabbin et un soufi faire route commune, résister aux extrémismes et croiser de nombreux personnages hauts en couleurs, au rang desquels un Tintin complètement abruti. Les savoir-faire graphique et littéraire de Joann Sfar et Antoine Delesvaux se complètent parfaitement à l'écran pour concocter ce conte réjouissant.