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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 janvier 2008
"Eyes in the sky" et dans tout les sens. C'est comme cela que débute ce petit bijou. La réalisation impeccable de Yau Nai Hoi nous transporte dans les rues de Hong Kong : On se sent observé, traqué, suivi... Suspens, action, humour, poésie, et jeux avec le spectateur font de ce film, de mon point de vue, l'étoile filante de ce début d'année 2008. Bravo !
Agréablement surpris pour un film hong-kongais ! Un réalisme surprenant, aucun manque d'action, un scénario bien travaillé sans trop d'incohérence. Un film à voir...
Ca va c'était bien!!!! Je m'attendais à un film plus policier mais en fait on suit ici l'évolution d'une fille dans le métier et j'ai trouvé ça intressant!!! Petit coup de coeur pour les blagues de Shan, l'officier qui s'occupe de notre héroïne. Celle sur le chien est bien!!! Bref, ce n'est pas le film du siècle mais ça reste un bon film
Qui a dit que la videosurveillance n'avait que des défauts ? Dans "Filatures", elle permet aux héros de ce film de retrouver les traces des méchants pas beaux. Merci Charlie ! Et de nous faire vivre une aventure ma foi fort palpitante. Car on assiste à une course poursuite qui décoiffe dans un scénario original mais aussi parfois drôle. Le cinéma hong-kongais, ce n'est donc pas que des films d'arts martiaux et autres combats délirants. Bonne nouvelle.
Toujours le même plaisir de retrouver la troupe de comédiens des films de Johnny to, cette fois ci réalisé par le scénariste d'élection1... Le film est à déguster tranquillement mais sûrement...
S’inscrivant dans la lignée du film policier made in Hong Kong, « Filatures » souffre du manque d’originalité de son scénario compensé ingénieusement par une réalisation, un montage et une interprétation de haut niveau. L’ombre de Johnny To (qui est ici producteur ) rôde à chaque plan et l’élève se hisse honorablement au niveau de son maître. Les deux hommes se connaissent bien puisque Yau Nai Hoi qui signe ici son premier film a collaboré aux scénarii de « Elections », « PTU » entre autre. Que faut-il donc retenir de ce film ? Tout d’abord le rythme nerveux qui ne laisse que peu de répit au spectateur, un récit des plus carré bien mis en relief et une interprétation attachante dont la jeune Kate Tsui qui en novice des services de la police apporte par la maturité de son jeu une fraîcheur des plus plaisantes. Certes pas le grand chef d’œuvre, mais un film bien agréable à regarder qui vous fait passer un excellent moment.
Un excellent polar. Bien que le supsens ne soit pas insoutenable, bien qu'il n'y ait pas de mort à chaque coin de rue, même s'il n'y a pas un nombre élevé de fusillades sanglantes, Filatures est pour moi l'un des meilleurs films policiers de ces dernières années.Il dépeint une partie d'échecs, montre comment le responsable de la brigade place et déplace habillement ses hommes au fur et à mesure des mouvements des différentes cibles, comme un grand maître déplacerait ses propres pièces suite aux actions de son adversaire.Les différents "pions" se connaissent sous noms de code, et doivent oublier tout le reste: pas de vie de famille pour eux, leur maison, c'est le QG. Pas de compassion possible, s'ils interviennent dans quelqu'action que ce soit (passage à tabac, agrassion, vol)ils peuvent compromettre leur couverture. Le film nous montre cet envers du décor insoupçonné de la police. Mieux encore selon moi que tous les films et toutes les séries sur la Police scientifique, mais aussi plus réaliste et plus "compréhensible" (ici pas de terme technique compliqué qui casse le rythme le temps de l'explication,), Filature est une peinture réaliste de la socièté vue de l'intérieur. Elle nous montre comment sont les gens quand ils pensent que personne ne les observe.Mais le chef de la brigade, le "maître" a trouvé ici un adversaire à sa mesure. Tony Leung Ka Fai, (le tony leung de l'amant, pas celui de in the mood for love et lust caution) interprète un voleur qui contrôle tout, et dont la parano lui a sauvé plus d'une fois la mise. Ainsi il fait échoué plusieurs stratégie de Dog Head, et repère un flic à 100m,même si Piggy ne ressemble vraiment pas à une femme flic, elle devra ruser. Certaines scènes sont émotionnellement un peu plus difficille, mais rien de bien méchant. tout s'emboîte parfaitement comme une symphonie interprétée sans fausse note. Ce film est un régal du début à la fin.
Certes, il pourra décevoir ceux qui attendaient de ce "Filatures" un film d’action brute et échevelée, tel que Hong-Kong sait si bien nous les faire. Mais ce serait juger cependant ce film pour ce qu’il n’est pas. En effet, ce « Filatures » joue plutôt la carte du suspens habilement ménagé et de la tension latente par suggestion. A dire vrai, c’est à un principe de mise en scène spécifique que ce film nous invite. En permanence dans la peau du fileur, on porte son attention sur les détails, ou bien encore on accepte de ne percevoir l’intrigue que par un jeu de regards biaisés. Le plaisir est d’autant plus croissant que la réalisation gagne de plus en plus en subtilité au fil des minutes, et que l’intrigue sait jouer d’une certaine légèreté inattendue grâce à un tandem de personnages peu habituel mais au final très efficace. En somme, nul doute qu’avec ce film, le disciple de Johnnie To est en train de passer maître. Du grand cinéma comme on l’aime.
Comme d'habitude, je vais faire simple. Ce film est dans le plus pur style asiatique. Il est bon, fluide et le suspense est présent. Ce film mérite un longue vie en salle mais comme tous les films asiatiques cela ne sera pas le cas. Espérons que les ricains n'en fasse pas un remake moyen comme Les infiltrés
Malgré quelques premières minutes où tout semble nous échapper, Filature nous reprend vite dans son histoire pleine de suspens et de réalisme, à la fois drôle et effrayante. Un film trés rythmé à voir absolument, même si pour certains la fin sera prévisible.
Passionnent, telle et le mot d'ordre de "Filatures". Malgré un scenario plutot banal, la realisation nous entraine dans une aventure au rythme intense et a la narration maitrisé. N'oublions pas les acteurs, tres convainqent dans leur role. "Filatures" nous prouve, une fois de plus, que le cinema asiatique a encore de tres beau jour devent lui.
Le film est un peu linéaire (normal pour une filature ...), alors on finit par se lasser. Ceci dit, je dois reconnaître qu'il y a du rythme, une bonne musique, et que c'est assez exotique pour nous "interpeller" (ça rigole pas à la police de HK, même avec les blagounettes du "Chien") ; et les acteurs (dont le beau Tony Leung , l'Amant de Marguerite Duras dans le film de Jean-Jacques Annaud) sont parfaits . Juste, j'aurais aimé un scénario plus "étoffé"...
La simplicité extrême de ce film est son principal atout, mais aussi défaut. On est en fait très vraisemblablement devant une adaptation fort réussie de manga, tant du point de vue de la trame que de la réalisation.