Une fresque très ambitieuse sorte de conte philosophique, protéiforme, multi style qui veut couvrir beaucoup (trop) de thèmes. On abordera entre autre une histoire du cinéma en partant, de Méliès, Griffith ou plus près de nous à Kubrick ou Hitchcock ,et tous les grands cinéastes , soit par des clins d’œil, soit par des effets picturaux ou musicaux. Mais il y a aussi la politique contemporaine, avec le héros principal super génie visionnaire, très féru d’anticipation, d’ IA (on reconnait un personnage célèbre contemporain) qui s’opposera à des politiciens populistes ( et on reconnait la situation actuelle des USA ). Il y a aussi la rapport homme-femme, le harcèlement, le rapport aux médias, et de son devenir. Le projet est gigantesque, tout en s’inspirant de la chute de l’empire romain pour faire un parallèle avec la situation actuelle du monde, est-ce une nouvelle fin du monde. Beaucoup d’idées, beaucoup de créativité, des plans très riches, des idées originales, un montage audacieux. Une certaine similitude avec le récent « Babylone », mais là où Chazelle arrivait à rester centré sur un sujet, avec un tronc central, et plein de ramifications, pour un chef d’œuvre du cinéma contemporain , Coppola se disperse trop, s’embrouille , nous embrouille , on passe de l’émerveillement , à l’ennui, on voit du génie et de la confusion .D’où une impression mitigée, reste de très grands moments de cinéma pour un film trop irrégulier.