Derniers Avis : Une exécution ordinaire - Page 9

Je suis allée voir ce film un peu par hasard, comme souvent, après avoir vu la bande annonce, quand meme. Vraiment très très décue ! Ce film est long, plat, et gris. J'ai lu dans une critique qu'il y avait de la joie de vivre... Ou ça ? Je met une étoile car l'interpretation n'est pas trop mal encore. Cela m'apprendra a aller voir un film sur un coup de tête.

Merci Mr Dussolier, merci E Baer, Marina Hands reste trop toujours la même, aucune surprise...quelques longueurs, que la musique vient réveiller parfois, mais toujours très intéressant puisqu'il s'agit quand même d'Histoire...

Pas grand interet!

Un film intimiste sur une courte période de la vie de Staline. Certes, intéressant et nanti d’intérêt mais dans la forme c’est un peu fade. Avec une réalisation trop sobre et non raffinée, Une exécution ordinaire nous parle trop peu pour un film dit historique. De plus les dialogues en français pour une œuvre sur la Russie fait un peu vieux jeu et imparfait. Néanmoins la performance d’André Dussolier reste admirable, sa métamorphose est surprenante, il en va pour l’un de ses meilleurs rôles -n’oublions pas un Edouard Baer toujours au meilleur de sa forme. De plus le film captive par son ambiance et sa simplicité. En somme, Une exécution ordinaire, sans vraiment être une œuvre transcendante reste un travail abouti et intéressant.

Un excellent film. Pas une seconde d'ennui, le jeu des acteurs (Dussollier est extraordinaire) tout en pudeur accentue à l'extrême la douleur la souffrance et les entiment d'injustice. la lumière tamisée et les couleurs rendent parfaitement le sentiment de ce monde froid et déshumanisé et pourtant si dramatiquement humain..enfin le choix du concerto n°23 de mozart comme musique qui apaise les douleurs du monstre ...quel génie!
à ne pas pas manquer...et doit faire réfléchir!

Quelle déception ! Les scènes se répètent dans une couleur toujours identique. Le jeu des acteurs n'est pas convainquant, n'engendre aucune émotion. L'ennui s'installe dès le premier quart d'heure et persiste jusqu'au générique de fin.

Je suis une ex-soviétique et durant le film, j’étais saisie par un profond agacement, surtout pendant les scènes avec Staline. Ce « philosophe » volubile, s’exprimant avec l’élégance du professeur de Belles Lettres et ses aphorismes à deux balles cinquante, enlève tout crédibilité à l’univers du réalisateur. Heureusement qu’il avait la pipe et le bon maquillage, sinon on aurait pu tout à fait le confondre avec Churchill. Les dialogues sont trop littéraires et explicatifs. La vision de l’auteur, détachée et métaphysique, se déteint sur les personnages qui ne deviennent que des illustrations mécaniques de ses pensées. Edouard Baer, le pauvre, a du mal à se voir juste. Marina Hands, une excellente comédienne par ailleurs, fait ce qu’elle peut, mais hélas…On croit à peine dans « ses pouvoirs ». Dommage, car l’aspect visuel est bien maîtrisé, l’image est belle, mais malheureusement, elle ne fait pas tout. On ne peut pas traiter de si loin cette terrible époque, on ne peut pas raconter Staline à la façon Romer : le cinéma est un art des émotions. Je pense au magnifique film d’Andrei Kontchalovsky « Le cercle des intimes » sur un sujet similaire, de ce bouleversement poignant et intense qu’il m’a procuré, rien à voir avec le sentiment de soulagement à la fin de séance de l'ennui, lorsque Baer dit « Ce n’était qu’un rêve ». Oui, un rêve qui va s’évaporer demain sans laisser de traces. Deux étoiles pour l’image.

Trop lent a mon gout 3 supers acteurs une bonne lecon d histoire a voir

Un ennui extraordinaire ! SO.PO.RI.FI.QUE !
Le problème de ce genre de film c’est que tout est déjà dans la bande annonce ou dans le pitch. Du coup on a une demi-heure d’exposition très ennuyeuse avant de rentrer dans le vif du sujet : la demande de Staline à la magnétiseuse. Et après rien de bien intéressant, le sujet est délayé pendant une heure. La scène finale est très forte mais dieu que le temps passe lentement avant d’y arriver enfin !
En bref, bonne idée pour un court-métrage mais là c’est vraiment trop long. Les acteurs jouent très bien mais ça ne suffit pas ! Un beau sujet, peu traité, gâché.

Un film très moyen : l' ambiance d' époque est bien transcrite, avec sa froideur et sa suspicion généralisée, le jeu des 3 acteurs principaux est talentueux . le couple formé par Marina Hands et Edouard Baer n' est pas écrasé par l' interprétation d' André Dussollier . Mais tout çà reste plutôt superficiel, le sujet manque de profondeur dans son traitement . Pourquoi, par exemple, à la fin du film, Staline ordonne t il de se débarrasser de cette magnétiseuse qui le soigne ? ce n' est pas expliqué ! La lenteur de la mise en scène nuit aussi au déroulement du scénario . Péché de jeunesse professionnelle du réalisateur ? peut-être ! Ce qu' on retiendra surtout : André Dussollier, qui porte le film sur ses épaules ; dès qu' il apparait, le film prend une autre dimension, et une épaisseur qu' il n' avait pas jusque là . Il montre merveilleusement qu' il est un acteur exceptionnel .

Quelle ambiance ! quelle joie de vivre dans un pays libre et démocratique. ça rapelle vaguement "la vie des autres" et tous les films tournés sur les dictatures du blocs de l'est. Interprétations remarquables .....

Les acteurs sont formidables mais sincèrement, je me suis ennuyé ! Je connaissais mal cette période de l'Histoire et je n'en connais pas plus maintenant. Je ne sais pas si cela vient du cadrage toujours tremblottant, du scénario vide ou de la pénombre ambiante mais je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce film.

Ce film est tres dr
cevant .. L'ennuie gagne quand même assez rapidemment. C'est dommage.

Malgré l'excellente de la prestation d'André Dussollier dans le rôle de Staline, le film est assez mou. A voir quand on a plus grand chose à voir.

Couleurs froides, décors sinistres, population entre délation et effroi : bienvenue au "paradis" soviétique, le pire, celui de Staline, l'autocrate responsable de la mort de 11 millions de ses concitoyens ! C'est lent et un brin trop théâtral sans doute pour emporter toutes les convictions, mais Marc Dugain ne démérite pas en passant de l'écriture romanesque à la réalisation avec ce film de facture classique, à la distribution convaincante, dominée par Marina Hands et André Dussollier. Ce dernier est bluffant sous les traits du tyran vieillissant qui joue à un cruel jeu du chat et de la souris avec la magnétiseuse à laquelle la première donne vie avec grand talent.