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titiro
55 abonnés
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2,5
Publiée le 5 avril 2010
Un peu austère. Un peu mou. Un peu trop académique. Ces côté négatifs peuvent s'avérer positifs: pas de fioritures, rien d'inutile, tout en sobriété, des acteurs justes, et un peu de suspens. L'ensemble est correct.
Film interressant sur le stalinisme avec la merveilleuse interprétation d'André Dussolier dans le rôle de Staline. C'est une vision intimiste de cet homme fort de l' URSS que nous livre le réalisateur à travers l'histoire de cette infimière qui le soigne et en même temps, nous dépeind la vie des Moscovites. On peut cependant reprocher au film sa séquence d'ouverture ainsi que celle de fermeture qui sont des plans d'un objet qu'on évoque seulement une poigné de minutes pour ne pas dire secondes. Ceci étant, il reste un bon film à voir.
"Une exécution ordinaire" est un film à voir. Tout d'abord pour l'excellence des acteurs, tous parfaits. Dussollier est remarquable. C'est aussi l'occasion de se remémorer l'horreur du régime stalinien, sur lequel règne dans les médias une demi-omerta . (À ce propos, concernant les crimes commis sous Mao lors de la révolution culturelle, c'est le silence total). Ce film est une plongée dans les abysses de l'horreur absolue. Fort intelligemment le réalisateur n' étale pas de scènes de violence, comme beaucoup auraient été tentés de le faire. Le scénario est bien construit, les photos sont très soignées. Pourtant, on ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec "La vie des autres", qui était nettement supérieur, beaucoup plus riche. "Une exécution ordinaire" n'est pas sans défauts. Le spectateur se voit imposer quelques séquences décalées qui cassent le rythme du film : une allusion à Poutine qui tombe comme un cheveu sur la soupe ; des ralentis insupportables sur des carcasses de ferraille rouillées (il faut être sorti de Saint Cyr pour comprendre ce dont il s'agit... peut être la carcasse du Koursk ?) Autre petit problème : pour le principe on aimerait savoir s'il s'agit d'un fait historique ou non. Le doute subsiste pour le spectateur moyen. Mais indiscutablement, un film à voir.
Performance d'acteur étonnante pour André Dussollier, heureusement pas encore de similitude dans mon univers de travail, mais il ne faut pas désespérer.... J'adore l'ambiance bien pesante et machiavelique de ce film
Un sujet pas évident, en tout cas peu vendeur : dresser un portrait de Staline en fin de règne par l'intermédiaire de sa relation avec un médecin. Mieux vaut être intéressé par le personnage pour se déplacer en salle. Le scénario est assez décevant dans l'ensemble, démonstratif et parfois même peu crédible. Le réalisateur prend également le risque de réécrire la mort de Staline. D'un autre côté Marina Hands est parfaite et Dussolier, quelque peu noyé dans son maquillage, s'en sort honorablement. Il campe un Staline fatigué, inquiétant, dangereux, manipulateur et solitaire... Caractéristique du dictateur en bout de course. Une semi-réussite.
Le style de Marc Dugain cinéaste passerait pour brillant dans un feuilleton télé. Pour son premier film, il se garde d'erreurs et de défauts trop fréquents ; mais un excès de précautions et un défaut d'inspiration le conduisent à l'académisme. Le résultat est une exécution effectivement ordinaire, une pâle illustration qui n'atteint jamais la densité et la profondeur de son modèle, malgré un bon Dussolier.
Les relations difficiles entre un médecin peu ordinaire et Staline en fin de vie. Un film audacieux et brillant, où les personnages se manipulent ou se laissent faire. Une mise en abîme du stalinisme très bien interprêtée et écrite. Un des meilleurs films français de ces dernières années.
un film d'une grande qualité cinematographique, une adaptation très réussit d'un bon auteur réalisé par himself. Vraiment à hisser parmis les meilleurs films français de ces derniers mois et ils sont peu nombreux.
Un sujet fort totalement gâché par une réalisation d'une platitude insondable. Mais quel ennui, quelle pauvreté dans la mise en scène. Quel manque total de point de vue. Tout le monde ne peut pas se prétendre cinéaste, et Marc Dugain ferait mieux de continuer à écrire des livres. Pas une seule idée, pas une seule invention. Des comédiens qu'on a vus excellents dans d'autres films, sont ici totalement égarés. Et Dussollier, en Staline, est presque pathétique. Au secours ! Et une fois encore, des critiques élogieuses pour un film nullissime.
L’enfer, c’est les autres. La dictature, c’est l’enfer et c’est aussi – surtout – les autres. La démonstration de Dugain est implacable. La menace est omniprésente, chez le concierge, le voisin, le collègue. La vie est un piège, chaque jour plus dangereux, où l’on ne peut même plus aimer sans se mettre en danger. La terreur est même plus grande au quotidien - lorsque n’importe qui devient un ennemi, profitant de son pouvoir illusoire pour assouvir ses pires tendances (veulerie, jalousie, méchanceté, machisme) - que lorsque qu’elle émane de la logique politico-mathématique du tyran, finalement plus prévisible. Le stalinisme a mis en place, en le poussant à son paroxysme, une sorte de « principe de précaution » que le néo-libéralisme liberticide applique avec plus de douceur, sans doute, mais autant de conviction. Pour survivre, le dictateur doit créer un climat où chacun devient son double, multitude de salauds anonymes qui espèrent ainsi éviter, vainement, d’être eux-mêmes écrasés. « Une exécution ordinaire » décortique le système, vu d’en-haut (Staline) ou d’en bas (les victimes et les bourreaux… ordinaires) et en démontre brillamment l’avance inéluctable. En ce sens, le « happy end » manque de logique même s’il s’appuie sur un événement historique.
Emouvoir le spectateur. Voila le principal objectif que le film n’arrive pas à assumer. La faute à cette réalisation trop simple, trop académique ? Pas totalement. La faute aussi et surtout à des acteurs beaucoup trop médiocres. Marina Hands dans le rôle d’Anna, n’arrive pas à ressentir les émotions très fortes du personnage. Le scénario est cependant réussi.
La critique complète sur: http://www.cinemarium.fr
La bande-annonce était des plus improbables: faire un film sur la dictature russe avec un casting exclusivement français (le peu crédible Edouard Baer, Marina Hands ou le méconnaissable Dussolier!). Film de romancier, Une Execution Ordinaire tue le spectateur par la lenteur de son intrigue, la banalité de sa dénonciation, le caractère pseudo-mystique de son héroïne... et ne se rattrape pas par son propension exagérée à l'emphase. On reste de marbre face à cette histoire de résistances.