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XIV
1 abonné
223 critiques
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2,5
Publiée le 22 mars 2010
Performance d'acteur étonnante pour André Dussollier, heureusement pas encore de similitude dans mon univers de travail, mais il ne faut pas désespérer.... J'adore l'ambiance bien pesante et machiavelique de ce film
Etonnat ce film : C'est lent, il ne se passe rien ... et pourtant j'ai été attrapé du début à la fin. Pourquoi ? L'ambiane celle opprimante d'un régime déprimant et de répression. C'est superbement rendu en subjectivité. Les acteurs y sont remarquables, Marina Hands m'a beaucoup touché dans ses non dits, dans l'abnégation du personnage et l'incarnation d'une femme prisonnière de la logique Stalinienne et pourtant si forte et fragile à la fois. La portée historique de ce film est indéniable. Ce film aurait été pour moi un pur chef d'oeuvre avec une meilleure qualité technique de l'image (cadrage, qualité de l'objectif ...) et une pincée d'authenticité en allant par exemple chercher sur place un peu de l'Union Soviétique de l'époque.
Excellent film, atmosphère sombre et inquiétante, interprètes d'exception à commencer par une magnifique Marina Hands, un très crédible Dussolier en Staline et Edouard Baer enfin débarrassé de ses pitreries télévisuelles. Le fait de ne pas avoir eu recours à des acteurs russes évite de sombrer dans le cliché. A voir absolument.
L’enfer, c’est les autres. La dictature, c’est l’enfer et c’est aussi – surtout – les autres. La démonstration de Dugain est implacable. La menace est omniprésente, chez le concierge, le voisin, le collègue. La vie est un piège, chaque jour plus dangereux, où l’on ne peut même plus aimer sans se mettre en danger. La terreur est même plus grande au quotidien - lorsque n’importe qui devient un ennemi, profitant de son pouvoir illusoire pour assouvir ses pires tendances (veulerie, jalousie, méchanceté, machisme) - que lorsque qu’elle émane de la logique politico-mathématique du tyran, finalement plus prévisible. Le stalinisme a mis en place, en le poussant à son paroxysme, une sorte de « principe de précaution » que le néo-libéralisme liberticide applique avec plus de douceur, sans doute, mais autant de conviction. Pour survivre, le dictateur doit créer un climat où chacun devient son double, multitude de salauds anonymes qui espèrent ainsi éviter, vainement, d’être eux-mêmes écrasés. « Une exécution ordinaire » décortique le système, vu d’en-haut (Staline) ou d’en bas (les victimes et les bourreaux… ordinaires) et en démontre brillamment l’avance inéluctable. En ce sens, le « happy end » manque de logique même s’il s’appuie sur un événement historique.
Film au rythme volontairement lent et à l'ambiance volontairement pesante pour mieux "entrer" dans le régime de l'U.R.S.S. sous Staline. Performances des acteurs imécables, Dussolier en particulier y est magistral.
Un sujet fort totalement gâché par une réalisation d'une platitude insondable. Mais quel ennui, quelle pauvreté dans la mise en scène. Quel manque total de point de vue. Tout le monde ne peut pas se prétendre cinéaste, et Marc Dugain ferait mieux de continuer à écrire des livres. Pas une seule idée, pas une seule invention. Des comédiens qu'on a vus excellents dans d'autres films, sont ici totalement égarés. Et Dussollier, en Staline, est presque pathétique. Au secours ! Et une fois encore, des critiques élogieuses pour un film nullissime.
Beaucoup de longueurs dans ce film superficiel aux maladresses de débutant et truffé d’invraisemblances. A aucun moment le spectateur n’est pris dans l’action ou l’émotion car il est soigneusement protégé de toute réalité visuelle dérangeante. Tout reste abstrait jusqu’au retour d’Edouard Bear/Vassili de la Loubianka. On ne peut qu’admirer la performance d’André Dussollier, méconnaissable en un Staline plus littéraire et policé que le vrai dont les apparitions, imaginaires, sont les seules parties intéressantes du film. Le rôle de Marina Hands n’était pas facile mais le parti pris de respiration haletante, longs silences figés et autres clichés est vite insupportable. On retrouve avec plaisir Tom Novembre, Denis Podalydès et trop brièvement Gilles Ségal, tous excellents.
On a du mal à rentrer dans le contexte du film, les russes joués par des français déroutent, et on voit si peu de la Russie... En revanche, Imperturbable, autoritaire, dangeureux... Staline, reste Staline !