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rpcine
22 abonnés
53 critiques
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3,0
Publiée le 21 février 2010
D'emblée, le film est très froid et très sombre: normal, l'action se passe dans l'URSS de 1952, encore sous le joug de Staline bien qu'en fin de vie et donc en fin de règne. La photographie, magnifique, nous place dans le contexte quotidien alors de vigueur dans les pays communistes: méfiance, espionnage et restrictions sont au menu... Mais, le socle du film est bien la relation romancée mais si réelle entre une jeune urologue et le vieux dictateur. A ce jeu là, André DUSSOLIER s'impose comme un grand acteur, qui obtient probablement ici l'un de ses meilleurs rôles. Méconnaissable, il campe un Staline plus vrai que nature, avec ses vices, son œil manipulateur, sa violence, sa rugosité et ses douleurs qui le rongent progressivement... Rien que sa présence instaure en nous un profond malaise: il nous torture comme il place sous son joug la jeune Anne, interprétée par Marina HANDS, qui nous confirme son potentiel et s'impose comme une grande actrice. Ses doutes et son courage font de son personnage une femme battante mais qui hélas révèle ses faiblesses devant le dictateur... Édouard BAER nous surprend, dans un second rôle dramatique et si fort... Ce film est complexe et plein de rigueur: le spectateur se trouve même inquiété par la seule présence d'Anna dans les salons privés de Staline.
Très bon film car il semble bien restituer l'époque tordue que fut le stalinisme. Les acteurs sont vraiment épatants, Dussolier est cynique, Marina Hands très réaliste et Edouar Baer talentueux. Une très belle oeuvre.
Une exécution ordinaire est un film à l'interprétation magistrale(Dussolier étonnant)mais qui pâtit d'une réalisation qui manque d'ambition et qui fait un peu téléfilm.Sinon le sujet est passionnant et l'ambiance oppressante assez bien rendue.
'' Une exécution ordinaire '' narre les derniers mois de Joseph Staline au travers du regard d'une jeune urologue, Anna. Porté par une distribution exemplaire, le film retrace la liaison complexe (et fictive) qui unit la jeune femme au vieux tyran. André Dussollier est impressionnant dans la peau d'un Staline vieillissant rongé par la douleur, la mélancolie et le sadisme. Quant à Marina Hands, elle se révèle émouvante dans celle d'Anna, une jeune femme entrainée malgré elle dans l'univers impitoyable du Vodj. Mention également à Édouard Baer, très convaincant en époux torturé par la tristesse et la résignation, victime lui aussi du système stalinien. Marc Dugain se révèle aussi efficace en écrivain qu'en réalisateur. Injustement lynché par le public, le film méritait assurément plus d'éloges. Je le conseille.
un film tres prenant avec une distribution exemplaire. les critiques lues qi trouvent le film lent sont usante car on ne peut pas traiter l histoire comme un manga desole ! un episode de notre passé a voir !!!!
Film trop mou a mon goût .. C'est dommage car il aurai pu être bien plus intéressant. Les acteurs sont tout de même très bon, mais il manque quelque chose au scénario, c'est beaucoup trop plat .
Très bon film, une heureuse surprise, je suis étonné qu'il disparaisse de l'affiche si vite! Le rythme lent n'est pas gênant, il restitue bien l'ambiance lourde de l'époque. La paranoïa de Staline est très bien décrite
Bien sûr que ce film est lent; mais en 1h45 il arrive, sans une seule scène de torture, à nous montrer la cruauté, la perversité du régime stalinien. Un film tout en atmosphère autour de personnages anonymes ou non, incarnés avec conviction et talent par une belle brochette d'acteurs; André Dussolier en tête: il m'a bluffée!
La cruauté du régime stalinien dénoncée de façon magistrale. La démonstration de la torture psychologique à l'écran ; la torture physique se dit mais a lieu en coulisses ; un système où l'homme est réduit à rien par la volonté d'un seul homme dont la paranoïa produite par son propre système atteint son paroxysme lorsqu'il est confronté à sa propre condition de mortel. Je resterai toujours interloquée face à ces êtres qui s'autorisent à franchir tous les interdits sans se préoccuper de ce qui est moral ; qu'est ce qui dans leur vie ne les a pas arrêter pour se développer de la sorte ? Est-ce la dictature qui exige toujours d'aller plus loin dans la propagation du mal ? En tout cas, le seul système viable est bien celui de la véritable démocratie où les lois sont au service de la vie, de toute vie. Comme le dit la fin du film où avec la mort de Staline est stoppée la persécution des médecins et/ou juifs accusés de complot.
Difficile de ne pas penser, toutes proportions gardées bien sur à un autre Président , malade lui aussi et ayant eu besoin d'un médecin exerçant la même spécialité et avec le même secret absolu sur sa maladie. Ici, Dussolier est aussi inattendu dans ce rôle que prodigieux , Marina Hands est par contre inexpressive, on ne sait pas si elle est flattée d'avoir été choisie, si ça lui dégoûte ou si elle éprouve le moindre sentiment pour Staline. Le mot qui définit le mieux l'ambiance du film est : froid Froideur des personnages, des couleurs , du climat, c'est aussi la guerre froide et sur ce point, on s'attendait à ce que Staline fasse un peu plus de confidences politiques
Un film sensible mais un peu lent. Bonne interprétation (Dussolier est méconnaissable), réalisation hélas très impersonnelle. Un peu déçu, donc, même si on ne peut pas parler de mauvais film.