Quelle déception ! Malgré un début prometteur dans une ambiance bucolique, poétique, voir léthargique. Mais ce qui devait être les errances psychologiques, les songes et pensées d'une ado perturbée devient surtout la description d'un pédophile et de son mode opératoire (mise en confiance, complicité avec alcool drogue, à l'écoute...)... La fin d'ailleurs tient plus d'une poursuite entre le grand-père et le violeur que du personnage de Jen. Bref il y a tromperie sur la marchandise et le film intimiste et subtil devient un film beaucoup plus classique. Dommage.
"Story of Jen" est tiré de l'histoire personnelle de l'héroïne du film, Jen (Laurence Leboeuf), sans vouloir en dire plus. Il y avait matière à mieux faire dans ce film indépendant qui peine à convaincre. L'idée de départ de filmer une adolescente en plein questionnement est vite éludée par des histoires inintéressantes concernant les personnages secondaires. La relation mère/ fille n'est que trop vaguement analysée et heureusement qu'il reste l'interprétation convaincante de Laurence Leboeuf ainsi que de superbes paysages pour rehausser le tout.
Une production Franco/Canadienne à la fois sinueuse et onirique. Au fin fond du Canada, une famille disloquée suite au décès (suicide) du père, une mère incapable de reprendre le dessus et sa fille (15 ans de moins), en perte de repère n’arrange rien. Aux allures de cinéma indépendant U.S, accompagné d’une voice over aussi discrète que son interprète principale. Les deux actrices sont excellentes, que ce soit la mère (Marina Hands) ou la fille (Laurence Leboeuf). Une réalisation lente, contemplative où chaque personnage se décompose devant l’objectif de la caméra. Un final tout aussi réussit, transformant ce drame familial en un western prenant. Une agréable surprise qui séduit essentiellement grâce à ses interprètes !
Ça commence comme un film intimiste sur le deuil, les relations mère-fille dans un cadre un peu compliqué (le père vient de se suicider, et la mère n’a qu’une quinzaine d’années d’écart avec sa fille), la vie d’une famille francophone au Canada anglophone, l’adolescence désabusée d’une gamine peut-être pas assez futile pour son âge ou encore les premiers émois sentimentaux. Et cette première heure est particulièrement réussie, souvent contemplative, lente, mais d’une ambiance solide et glauque à souhait.
Ensuite, ça part en couille, avec d’un côté une chasse à l’homme dans un parc national canadien et de l’autre la répétition d’un drame familial… Cette deuxième partie est fouillis, parfois mal fichue, avec des ruptures de rythme malvenues qui cassent l’ambiance.
Au final, c’est donc pas désagréable, mais la déception de la seconde partie abîme sérieusement ce qui aurait pu être un petit bijou.
Certains films se démarquent par leur constance, à aller jusqu'au bout d'une histoire pour le moins ordinaire d'un point de vue cinématographique. "Story of Jen", second film à l'empreinte salvatrice, fait partie de ceux-là. Sur un postulat qui en a inspiré d'autres, François Rotger tire vers le haut son récit auquel échappe toute prévisibilité. La force de ses références cinématographiques, indéniablement assimilées, donnent à voir un monde réel poétisé à la manière d'un Terrence Malick, alors que l'ombre de "Trois enterrements" ou bien de Gus Van Sant plane grâcieusement au-dessus de certaines scènes. Mythologie de l'Amérique, incarnée par une revisitation des genres (du teen movie psychologique au thriller, du western au drame conjugal) et des codes esthétiques bien précis, cette sombre histoire de deuil et d'amour crépusculaire rappelle les grands films des années 80 dans lesquels l'Amérique est tout à la fois une Terre et un espace photogénique relié directement à ses traditions ancestrales, à son odeur de souffre et d'or. En prenant le parti d'isoler le temps, François Rotger nous laisse comme dans un grand voyage, passionnés par de nouvelles couleurs et de nouvelles sensations, esquivant à chaque moment la base solide d'un repère temporel. Si le scénario en pâtit dans la première partie, mêlant parfois avec confusion passé et présent, il en renaît dans sa deuxième, sublime poursuite jusqu'à la mort dans les roches de l'Amérique du nord. Avec ses personnages envoûtants, sa musique qui se dissout dans l'image, l'incroyable magnétisme qui ressort du visage de Tony Ward et l'impressionnante maîtrise de sa mise en scène, le cinéaste nous tient en haleine, développe son scénario en faisant passer l'improbable pour le plus naturel des drames jusqu'aux dernières séquences. Un film inattendu, qui révèle là un auteur d'une richesse formidable ; peut-être aurait-on aimé un peu plus d'érotisme dans la relation parfois clinique qui relie l'homme à la jeune fille, mais tou
Ce film Franco-Canadien est une réussite. Un excellent travail du côté de la réalisation de la part de François Rotger, une belle distribution avec notamment à l’affiche du film Marina Hands, Laurence Leboeuf et Tony Ward. Un excellent scénario parfaitement maîtrisé par le réalisateur, une intrigue qui fonctionne bien et de bons dialogues. Bref c’est un film qui m’a convaincu, 13 / 20.
Parfois, le cinéma est vraiment injuste. Encore un très bon film, qui dépasse péniblement les 20 salles en France. Et en plus c'est un très beau film. Mais voilà, ce n'est pas un casting d'acteurs reconnu par le public "moyen", un film d'auteur à petit budget de plus, qui a lui aussi du mal à se faire de la place à côté des surproductions française et américaine. Surtout que la saison des gros blockusters vient de commencer. C'est donc encore un coup, un superbe film qui passe à la trappe. C'est vraiment dommage, celui-ci a tout pour plaire. Et il est vraiment bon. Je n'ai pas vraiment le temps de rentrer dans le sujet, j'y reviendrais sans doutes plus tard. Mais voilà, si vous avez du temps libre c'est vraiment le film à voir. De superbes images. Des acteurs peu connu mais épatants. Moi j'ai craqué pour la jeune actrice Laurence Leboeuf, vraiment très belle femme, et c'est là le problème alors qu'elle est censé jouer une fille de 15 ans elle en fait bien cinq de plus... Enfin se n'est qu'un petit détail. La réalisation qui reste simple est vraiment très bonne, avec des décors splendide. Donc je vous conseille vraiment ce film, qui vaut le coup. Après qu'il passe dans une salle de près de chez vous, ça c'est moins sur. Avec la véritable histoire du chat beauté, il ne finira peut-être pas dans mon top film 2009, mais c'est un coup de cœur.
Film absolument ennuyeux, ne présentant aucun intérêt, sans aucune étincelle. L'histoire n'est pas du tout prenante, les personnages ne sont pas attachants, toutes les scènes sont lourdes de longueurs inutiles. Les paysages sont intéressants, mais sans plus. Marina Hands est plus que décevante et n'est pas à son avantage dans ce rôle de jeune maman déboussolée. Une grosse précision : ce n'est pas à proprement parler la "Story of Jen", mais plutôt la "story" d'un violeur... A éviter.
Un drame familliale dans une petite bourgade des grand espace américain. J'ai bien aimé le film : De bon acteurs, de beau décors, une histoire interessante, le coté sauvage des foret américaine. Malheureusement le film ne fait que survolé certain aspect comme la chasse a l'homme final qui aurait ou être plus intense, la relation entre le personnage principale et une amie qui est peu approndondie, le poid de la famille et du jugement des autre habitant.... Rien n'est tres approfondie mais le film passe bien quand même.