Le siffleur est le premier film de Philippe Lefebvre plus connu en tant qu’acteur, mais son premier long métrage dispose d’une configuration assez particulière, d’un coté un scénario assez tournés vers un téléfilm et de l’autre la qualité du casting, avec des vieux renards : Lhermitte et Berléand et d’autres acteurs commençant à prendre leur envol dans le cinéma français. Il faut dire que le cinéma français propose chaque année des films avec des histoires de gangsters assez miteux au final dont les histoires étant entre du Ritchie/Sodebergh à la sauce française, mais devant le résultat de Cash ou de La loi de Murphy, on pensait que ce genre de film était impossible dans le paysage français, il était donc normal que nous ayons quelques appréhensions avec l’annonce du film Le siffleur, dont la trame et le style laissait entrevoir un film dans la lignée des autres et donc une énième tentative mais fort heureusement il s’avère que la plupart des défaitistes avaient tort. Certes le film n’esquive pas les stéréotypes, les clichés et autres éléments qui font que le film soit ainsi. On retrouve donc les stéréotypes habituels : l’infâme homme d’affaires, la bimbo un peut trop cruche et opportuniste et des bandits un peut trop bêtes pour réussir leur coups. En clair, le premier film de Philippe Lefebvre n’évite pas (et ne le cherche pas non plus) les figures imposées et c’est ainsi que se trouve la plus grande force du film, à savoir réussir à enchainer de manière tout à fait fluide tout en gardant en ligne de mire l’optique d’y instaurer un suspense, sans tout fois partir dans un grand film, révolutionnant le genre ou autre mais qui a tout de même le mérite de nous faire passer un bon moment, chose qu’on apprécie tout particulièrement lorsqu’il s’agit de comédie et nos attentes étant devenu moins stricte envers les comédies françaises, il faut reconnaitre que Le siffleur sort du lot, de plus, rien qu’en voyant les comédiens...critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr