Un film d'espionnage qui possède de bons atouts (intrigue, casting entre autres) mais auquel il manque un petit plus dans le scénario pour pouvoir rester dans les annales du genre. La fin du film, notamment me semble un peu baclée.
ce qui est important dans ce genre de film, c'est la réalité des scènes....la c'est très réaliste, il n'y a pas d'exagération , c'est filmé très juste et Guillaume Canet est parfait !!!!
Woh ! Un film de genre à la française ? Espionnage en plus ? Yeah ! La classe ! Eh bah en fait non, pas du tout. Alors, je vous rassure tout de suite : ce n’est pas parce que j’attendais de Nicolas Saada qu’il nous fasse un James Bond à la française que j’ai mis zéro à cet « Espion(s) ». Non, parce qu’en fin de compte, que quelqu’un se décide à faire un film d’espionnage dans une optique « naturaliste à la française » après tout pourquoi pas. Je dirais même plus : essayer d’apporter un regard « vrai » sur ce monde si fantasmé, ça peut clairement avoir son intérêt. Mais bon, à bien tout prendre, je me dis avec le recul que ce film est une belle démonstration par l’absurde de ce qu’est aujourd’hui la « démarche française » en terme de cinéma. Parce que bon, au final, la seule conséquence de ce culte malsain de l’authenticité se traduit simplement dans cet « Espion(s) » par une réalisation dégueulasse. On pose les caméras en cherchant juste à éviter les effets trop esthétiques, on savate l’étape « photo » et surtout on prend un son dégueulasse (avec des réverb’ juste inacceptables dans le milieu professionnel) parce que bon… « faut faire authentique hein ! » Bah non, désolé ! ça ne marche pas comme ça. Si tu veux que ça fasse authentique il ne faut pas éviter de travailler l’objet. Au contraire : il faut travailler attentivement l’objet pour que les artifices mis en place donnent l’illusion d’authenticiité. Et s’il y a bien un point qui aurait mérité un tel travail c’est l’écriture. Ce scénario est juste criblé de trous d’air, il est souvent invraisemblable quand des fois il n’est pas incohérent. (Et en toute honnêteté, ce n’est pas le « charisme » de Guillaume Canet qui va emporter les convictions). Pour moi, cette histoire, c’est franchement du niveau d’un romancier de gare… et encore, de gare RER. Parce que, oui, et cet « Espion(s) » me le prouve bien : quand on pense que faire de l’authentique ça passe par l’absence de travail sur les artifices, on n’obtient pas au final un merveilleux résultat naturaliste, on a juste un pastiche de Julie Lescaut d’1h40… Franchement, la doctrine française, à ce niveau, c’est juste navrant…
Le scénario ne tient pas la route, les acteurs ne sont pas spécialement accrocheurs, il y a juste un effet de trompe l'oeil difficile à définir qui fait qu'on ne part pas au bout de la première demi heure.
Le contenu de ce long aurait fait un très bon court-métrage! En effet, là avec un manque de rythme et d e rebondissements l'ensemble devient vite soporiphique malgré le bon jeu des acteurs... Grosse déception!
Saada est un cinéphile et il le démontre sans problème mais son Espion reste fermé.Sa démarche auteriste est pesante et va à contre-sens de la nature même du film d'espionnage tout en négligeant son scénario au mieux rocambolesque au pire totalement invraisemblable. Il vaut mieux aussi éviter de parler de ses rares scènes d'actions ou de ses cgi anti-diluvien. Par contre son casting international reste de qualité et sauve les meubles.
Film d'espionnage qui fait penser à du Alfred Hitchcock mais qui ne revolutionnera pas le genre, la faute à une intrigue peu emballante et une mise en scène qui manque de punch. En tête d'affiche, on retrouve un Guillaume Canet plutôt bon dans son rôle de l'espion et la séduisante Geraldine Pailhas qui apporte un peu de légèreté à l'oeuvre. L'ensemble est donc de facture assez moyenne, dommage car ce film français partait d'une idée de départ assez intéressante.