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ffred
1 702 abonnés
4 019 critiques
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4,0
Publiée le 28 janvier 2009
Nicolas Saada nous offre un premier film très réussi, dans un genre décidément à la mode : l'espionnage. On pense un peu à Secret défense sorti récemment, mais les deux films sont très différents. Le seul gros point commun entre les deux est l'invraisemblable rapidité avec laquelle le héros est propulsé de monsieur tout le monde à espion international. Exactement comme Vahina Giocante dans le film de Philippe Haïm. Pour le reste peu de points de comparaison. Autant le premier mise tout sur l'action, autant celui-ci s'intéresse plus à la psychologie des personnages. Celle-ci est assez bien fouillée, et l'on assiste à la rencontre de deux personnes qui ne devaient pas se croiser, un peu perdus et dépassés par ce qui leur arrivent. Le scénario est est assez simple pour le genre, ni compliqué, ni alambiqué, pas vraiment original non plus mais l'important est qu'on y croit et que l'on passe un bon moment. La mise en scène y est pour beaucoup aussi. Elle est simple, fluide, sans esbroufe ni effets de style. La technique et la musique sont au diapason. Le casting, international, a belle allure. Guillaume Canet prouve une de fois de plus, si c'est encore à prouver, qu'il est aussi bon acteur que bon réalisateur. Il est vraiment très convaincant. Tout comme sa partenaire Géraldine Pailhas, actrice discrète mais efficace du cinéma français, qu'on retrouve toujours avec plaisir. Si le rôle n'est pas transcendant, elle est tout de même fragile, désemparée, simple et émouvante. On retrouve autour d'eux Hippolyte Girardot (un peu partout en ce moment); Stephen Rea l'acteur fétiche de Neil Jordan, Archie Panjabi (Un coeur invaincu) et Vincent Regan (300). On retrouve même Hiam Abbas (Les citronniers, The visitor) pour une toute petite apparition. Tous très bien. Espion(s) est une très bonne surprise. Sobre, simple, efficace et au final prenant et émouvant. A voir sans hésiter.
Vincent (Guillaume Canet) est bagagiste à Roissy. Lui et son collègue Gérard ont pris l'habitude de "visiter" certaines des valises qui passent entre leurs mains. Un jour, cela se termine très mal pour Gérard : dans la valise visitée, il y avait une bombe artisanale et elle explose. Vincent, qui a vu ceux qui venaient récupérer cette valise, est contraint de coopérer avec les services d'espionnage français. Ce premier long métrage de Nicolas Saada est bourré d'invraisemblances et souffre d'un manque certain de rythme. Réalisateur du superbe "Ne le dis à personne", Guillaume Canet, par ailleurs excellent, aurait dû donner quelques conseils en la matière lors du tournage et, peut-être plus encore, lors du montage. Sinon, la distribution ne souffre d'aucun défaut, avec une Géraldine Pailhas aussi parfaite que d'habitude ainsi que Stephen Rea et Hippolyte Girardot plutôt convaincants en responsables de services d'espionnage.
Excellent Guillaume Canet. La film en lui même m'a déçu. Si les quinze premières minutes nous mettent en émoi tout tombe à plat très vite ! La réalisation est "molle" et sans envergure ! Le scénario part en vrille. Dommage l'idée y était.
Ce petit film d'espionnage n'est pas le chef d'œuvre que l'on m'avait annoncé. Ses seuls avantage sont le bon jeu de Guillaume Canet et le reste du casting plein de guest-stars. La mise en scène de Nicolas Saada est plutôt simpliste, sans doute pour mettre en avant les émotions des personnages, mais souffre d’un rythme inégal. Tout le problème vient de ce pitch banal, celui du type lambda qui devient "espion malgré lui" avant de tomber amoureux au point de défier ses supérieurs, qui sent le déjà-vu à plein nez.
Un premier long métrage avec des qualités de mise en scène, mais dont le rythme est languissant un gros trois quarts du temps - seul le dernier quart du film est digne d'un vrai "thriller". Pour autant, Saada semble plus intéressé par la vie, les problèmes et même les drames de ses personnages principaux que par un classique "suspense" : à cet égard, dans cet "Espion (s)", qui mériterait d'être sous titré "Manipulation (s)", Canet et Pailhas forment un couple plutôt touchant, sinon très crédible.
Un gentil petit film qui vaut surtout par le jeu des acteurs qui sont très bons...Sinon le scénario très improbable est souvent dans l'approximation, écrit rapidement sans grande justification , invraisemblable, il nous emmène de Paris à Londres . il y a y aussi beaucoup de lenteur et de creux .;Les plans serrés sur les personnages n'arrivent pas à nous faire croire à "une psycholgie" ou à un deuxième degré.. Malgré tout cela reste un bon spectacle qui se laisse voir..
Géraldine Pailhas et Guillaume Canet marchent à Londres. Et à eux seuls, ils justifient d'aller voir Espion(s). Lui, dense et compact, elle, vibrante et retenue. Deux superbes compositions d'acteurs. Le film ? Il lui manque pas mal d'ingrédients pour se hisser à la hauteur des Patriotes de Rochant (pour rester dans le même registre). En vrac : un peu moins d'invraisemblances (ah, le code d'accès à l'ordinateur du mari de Géraldine !), une image digne de ce nom (Dieu, que la photo est laide), une mise en scène plus imaginative, des dialogues un peu moins insipides, des moyens financiers supplémentaires, sans doute etc. En dépit de tout cela, il reste une (certaine) atmosphère pas désagréable et une belle alchimie, on y revient, entre Géraldine et Guillaume pour une amorce d'histoire d'amour qui évite les clichés. Quant au titre, il est assez mal choisi ; Les espions, c'est avant tout un film de Fritz Lang. Et ce n'est pas faire injure à Nicolas Saada que de dire qu'il ne boxe pas vraiment dans la même catégorie.
Un excellent film psychologique sur l'espionnage et les conséquences humaines ou inhumaines de la manipulation : où comment un simple quidam se retrouve mêlé bien malgré lui à une affaire de terrorisme et de contre-terrorisme. Remarquablement interprété par G. Pailhas et G. Canet.
À lire quelques critiques presse et spectateurs, je m'attendais à du presque médiocre. Et pourtant j'ai passé un excellent moment sur cette histoire finalement peu commune, où plusieurs personnages sont en fait contraints pour des raisons différentes à faire ce qu'ils font. On regrette quelques longueurs, en particulier le plan final qui... n'en finit pas ! Mais sinon c'est un excellent mariage de thriller et de "comédie" (bof) dramatique.
Certes le plaisir d'avoir une caméra pour la première fois transparait... Mais ÇA, un premier film ? On ne le croirait pas, tant la mécanique d'"Espion(s)" est impeccablement huilée à tous les niveaux. En vrac : photo magnifique, cadres bien choisis et signifiants, interprétation au poil... Canet est fidèle à lui-même, c'est-à-dire juste ; Géraldine Pailhas, quant à elle, crève littéralement l'écran et porte le ventre du film. Signalons aussi la qualité des seconds rôles (Hippolyte Girardot, trop rare ; Stephen Rea et Archie Panjabi). Mais bien évidemment, la sobriété de la mise en scène et la qualité du scénario sont la base qualitative du film. On y croit, tout simplement. Presque un modèle de crédibilité. Nicolas Saada est donc un talent à surveiller.
ce qui est important dans ce genre de film, c'est la réalité des scènes....la c'est très réaliste, il n'y a pas d'exagération , c'est filmé très juste et Guillaume Canet est parfait !!!!
Il existe des films qui de temps en temps déboulent sur nos écrans sans criés gare et qui font effet d’une bombe. Espion(s) en fait partie, première réalisation d’un cinéaste qui commence très fort avec son premier long métrage : Nicolas Saada, film autant remarquable que parfaitement maitrisé se demandant si ce jeune réalisateur n’a pas retransmit sur grand écran ce qu’il avait vécu dans une autre vie. Le film, dont il faut avouer que l’on n’attendait pas beaucoup, répond entièrement à nos attentes et le film respecte du début à la fin les codes imposés dans ce film de genre. L’histoire y est très prenante, d’autant plus que le film se dote d’un casting 3 étoiles, porté par un Guillaume Canet qui interprète ici un très bon rôle, sans doute son meilleur à ce jour, en interprétant un personnage trentenaire qui n’a pas fait les meilleurs choix et qui se retrouve à travailler pour le compte du Mi5 et de la DST. A partir de cet instant, le film prend des tournures de véritables documentaires en présentant l’univers sardonique des espions, tout y incorporant du drame où amour et raison s’oppose. L’univers du film est très Hitchcockien étant donné que l’on retrouve un peu la même ambiance que dans le film Les enchainés, certes Espion(s) n’est pas aussi remarquable mais aura tout de même l’avantage de ne pas mettre sur le devant de la scène l’espionnage(l’histoire étant un peu comme toutes les autres, à savoir assez bidon) mais laisse très vite place à l’histoire d’amour, le tout monté de façon remarquable, chose devenu asse rare en ce moment où les films d’espionnages se suivent et se ressemblent sans le moindre intérêt.Cette histoire dont on découvrira tout au long du film la construction faite sur les événements qui s’y passent, sa destruction, pour ainsi devenir impossible,dépassant assez rapidement l’ambition première du film, à savoir la survie et la volonté de revenir très vite sur le droit chemin pour le personnage de Vincent.critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
En dépit de critiques plus que flatteuses, le film se singularise surtout par une crédibilité au raz des paquerettes et une mise en scène molle et prétentieuse. Guillaume Canet est totalement à côté de la plaque et la vision de ce ratage en règle est une épreuve ...