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benoitG80
3 433 abonnés
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0,5
Publiée le 8 février 2009
Vraiment difficile de croire à cette histoire!!! Ce genre de film a besoin d'un minimum de cohérence et de construction solide pour qu'on s'y accroche! Ici rien de tout cela et c'est bien dommage!
Une intensité qui peine à décoller, un scénario d'une crédibilité douteuse, des scènes d'infiltration grotesques, des personnages peu convaincants. On pourrait continuer comme ça longtemps tellement la liste des défauts ou des "éléments médiocres" est longue. En somme, on a un peu l'impression d'être devant le téléfilm passable du lundi après-midi, plutôt que devant un quelconque film....
Woh ! Un film de genre à la française ? Espionnage en plus ? Yeah ! La classe ! Eh bah en fait non, pas du tout. Alors, je vous rassure tout de suite : ce n’est pas parce que j’attendais de Nicolas Saada qu’il nous fasse un James Bond à la française que j’ai mis zéro à cet « Espion(s) ». Non, parce qu’en fin de compte, que quelqu’un se décide à faire un film d’espionnage dans une optique « naturaliste à la française » après tout pourquoi pas. Je dirais même plus : essayer d’apporter un regard « vrai » sur ce monde si fantasmé, ça peut clairement avoir son intérêt. Mais bon, à bien tout prendre, je me dis avec le recul que ce film est une belle démonstration par l’absurde de ce qu’est aujourd’hui la « démarche française » en terme de cinéma. Parce que bon, au final, la seule conséquence de ce culte malsain de l’authenticité se traduit simplement dans cet « Espion(s) » par une réalisation dégueulasse. On pose les caméras en cherchant juste à éviter les effets trop esthétiques, on savate l’étape « photo » et surtout on prend un son dégueulasse (avec des réverb’ juste inacceptables dans le milieu professionnel) parce que bon… « faut faire authentique hein ! » Bah non, désolé ! ça ne marche pas comme ça. Si tu veux que ça fasse authentique il ne faut pas éviter de travailler l’objet. Au contraire : il faut travailler attentivement l’objet pour que les artifices mis en place donnent l’illusion d’authenticiité. Et s’il y a bien un point qui aurait mérité un tel travail c’est l’écriture. Ce scénario est juste criblé de trous d’air, il est souvent invraisemblable quand des fois il n’est pas incohérent. (Et en toute honnêteté, ce n’est pas le « charisme » de Guillaume Canet qui va emporter les convictions). Pour moi, cette histoire, c’est franchement du niveau d’un romancier de gare… et encore, de gare RER. Parce que, oui, et cet « Espion(s) » me le prouve bien : quand on pense que faire de l’authentique ça passe par l’absence de travail sur les artifices, on n’obtient pas au final un merveilleux résultat naturaliste, on a juste un pastiche de Julie Lescaut d’1h40… Franchement, la doctrine française, à ce niveau, c’est juste navrant…
Ce film avait du potentiel... il avait une bonne histoire de base mais ça a été mal exploité! Le film manque cruellement de rythme, d'intensité, on s'ennuie vite.... Canet joue très bien par contre
Acclamé à sa sortie par ses anciens confrères, le 1er film de N. Saada est un véritable réceptacle du cinéma d'auteur bobo. Voulant inscrire une "vraie" histoire d'amour au sein d'une intrigue d'espionnage ultra-réaliste, Saada loupe son coup dans les grandes largeurs. Jamais on ne croit à ce couple et le jeu monocorde de G. Canet n'aide pas, surtout en défendant un perso aussi insipide et agaçant. Que dire de G. Pailhas, froide et limite effacée. La magie des sentiments n'est pas là et ce n'est pas les longs silences qui aident à ressentir le tout. Du pur cinéma d'auteur dans le texte. La partie espionnage est bien plus réussie et convaincante, Saada compensant son évident manque de budget par des artifices de mises en scène assez brillant et il nous surprend parfois (notamment dès la scène d'intro). La fin est une foirade sans nom, invraisemblable et sans saveur. Un 1er film décevant donc, malgré quelques acteurs convaincant et une envie de bien faire. D'autres critiques sur
Très bon film d'espionnage après un bon "Secret défense"... L'un et l'autre, heureusement ne se copie nullement et offre deux films très différents que ce soit dans le fond ou dans la forme. "Espion(s)" offre un scénario plus classique, plus linéaire et décrit moins les ficelles des services secrets. Cependant la mise en scène est plus proche de ses protagonistes et la photo nous implique davantage. Le plus gros défauts étant les effets pyrotechniques vraiment pas à la hauteur. Géraldine Pailhas est divine et Guillaume Canet s'en sort très bien (quelle irrégularité).
En cinéphile et théoricien du cinéma, Saada, dont je me souviens avoir aimé les papiers dans "les Cahiers du Cinéma", n'a pas tourné son premier long-métrage sans y amener ses bagages, et se poser tout un tas de questions pertinentes (comment faire un film de genre sans trahir les principes du cinéma d'auteur à l'européenne ? Par exemple…), et cela se sent : son "Espion(s)" respire l'intelligence et la sensibilité, tout en s'attaquant courageusement aux scènes convenues du thriller d'espionnage. Et si le manque de moyens, ou peut-être un défaut de croyance, tout simplement, mine les scènes d'action, assez peu réussies, tout ce qui relève du suspense et de l'ambigüité, deux éléments essentiels d'un bon thriller, est parfaitement agencé, voire même efficace. Il est dès lors dommage que "Espion(s)" tourne finalement un peu court, et laisse un goût amer d'inachevé, laissant son histoire et ses héros en plan, manquant de courage ou d'imagination pour aller au bout de son propos.
Exemple type d'un film à la francaise sans grands rebondissements ni morale. Les acteurs ne sont pas attachants mais véritablement quelconques, et relate le maigre potentiel Francais.
un film d'espionnage français sous fond de romance au moins un film d'espionnage où j'ai tout compris pas trop de scènes d'action comme dans certains films, mais plutot l'aspect psychologique est plus développé les acteurs sont bons se laisse regarder sans problème
Entre la presse qui encense ce premier film de Nicolas Saada d'une part, et les spectateurs qui le boudent d'autre part, difficile d'être d'accord apparemment. S'il est vrai qu'avec "Espion(s)" Saada réalise un drame psychologique finalement assez sobre et classique, il le fait pourtant avec une mise en scène qui laisse peu de place à des comparaisons peu flatteuses. Entendez par là que le jeune cinéaste fait ici preuve d'un talent, autant dans la mise en scène que dans la direction d'acteurs, presque à tout point de vue étonnant et déjà plein de maturité, comme en témoignent les rapports ambigus entre les deux personnages principaux. Et le fait d'avoir tourné avec une équipe franco-anglaise ajoute un peu de charme et de fraîcheur à l'ensemble. Pas inoubliable mais un bon moment de cinéma.
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2,5
Publiée le 24 juin 2019
Ancien critique aux "Cahiers du cinèma", Nicolas Saada signe un premier long-mètrage d'espionnage, sobre et rèaliste, servi par une bonne interprètation! A commencer par Guillaume Canet qui va devoir s'improviser agent secret! Et que serait "Espion(s)" sans la beautè èlègante de Gèraldine Pailhas! Sans oublier le trop rare Stephen Rea alias "The Godfather", acteur fètiche de Neil Jordan! Le rèalisateur souhaitait que ses personnages soient confrontès à une autre langue (en l'occurrence l'anglais) et ne voulait pas se retrouver coincè par les conventions du film de genre "à la française". Sans excès dans le filmage avec beaucoup de plans serrès, la mise en scène de Saada est maîtrisèe avec une camèra souvent à l'èpaule pour suivre au plus près ses personnages! Le dernier regard entre les deux amants est long et ambigüe! On n'aurait voulu qu'"Espion(s)" dure plus longtemps pour les voir s'enlacer ou non, dans ce film captivant avec sa B.O toute en subtils mouvements! A voir...
Pour son premier long-métrage, Nicolas Saada n'a pas manqué d'ambition en réalisant ce film d'espionnage doublé d'une histoire d'amour entre un espion malgré lui et la femme d'un homme d'affaires qu'il est chargé de surveiller, le tout dans un Londres inquiétant et romantique à la fois. Il est intéressant de constater que Saada ait réussi à compenser un budget semble-t-il limité (ce qui est un peu gênant parfois) par une mise en scène assurée, un scénario bien écrit et une excellente direction d'acteurs, que le cinéaste sait magnifier. Guillaume Canet, sensible et fougueux, trouve ainsi un de ses meilleurs rôles et Géraldine Pailhas n'a peut-être jamais été aussi belle et aussi convaincante. On pourra regretter une intensité qui faiblit légèrement dans la seconde partie, mais la force du dénouement fait oublier ce défaut. En résumé, un beau film à la fois moderne et quelque peu anachronique.
Décidément le cinéma français ne s'arrange pas. L'histoire très originale de "l'espion malgré lui" a déjà était mise en scène 1 millions de fois, mais cela n'a pas découragé le réalisateur. Cependant on se retrouve face à un vide vertigineux de scénario, il ne se passe rien durant tout le film, il n'y a que des longueurs. Ce film s'adresse avant tout à un public féminin susceptible de craquer pour Guillaume Canet, à part ça c'est de la pellicule spécialement montée pour pomper des subventions.