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Audrey L
634 abonnés
2 580 critiques
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2,0
Publiée le 10 juin 2022
Le seul vrai point effrayant de ce remake (pourtant produit par Wes Craven, papa de l'original) c'est sa totale incapacité à exploiter son potentiel. On reste stupéfait de la fadeur de cette version 2009, quand elle a la chance d'avoir pour modèle un film qui s'éclate dans le dérangeant (les bourreaux qui forcent les filles à se "toucher", avant de baisser leur pantalon...), dans l'humour glauque (le tueur qui s'en prend plein la tronche, mais qui se relève toujours pour courir partout dans des états pitoyables) voire même dans le "j'en-fiche" jouissif (la musique guillerette alors qu'on voit des horreurs). Il est donc inconcevable d'avoir ce produit tiède qui rechigne à prendre son pied dans le macabre : exit les filles qui pleurent en se caressant pour exciter les bourreaux, on revient à une scène de viol où l'on ne ressent malheureusement pas grand chose, la faute à une grosse musique pleurnicharde qui, au lieu de nous choquer en versant dans l'humour noir (on retient bien le message, grâce à l'ironie dérangeante du film), veut nous faire sortir les mouchoirs de façon abusive... Idem pour la dernière ligne droite, celle du home invasion qui patauge dans le déjà-vu et le classique : on s'ennuie carrément. L'ensemble du casting ne nous a pas convaincu, le film met beaucoup de temps à chauffer (pour ne finalement pas exploser du tout), les personnages ont des réactions un peu inintelligentes sur les bords (crier vers un chantier ultra-bruyant et lointain alors que les méchants très proches guettent le moindre indice pour retrouver la victime, ne pas nager en profondeur pour éviter les tirs alors qu'on est une excellente nageuse... Mazette, ce qu'on a pu trouver l'héroïne limitée en instinct de survie). Un film qui se prend trop au sérieux, qui n'ose absolument rien, où les scènes qui choquent (soi-disant) ont peu d'effets, vraiment on ne sait pas ce que Wes Craven fait dans cette production aussitôt vue, aussitôt oubliée. A l'opposé total de son film culte, délirant dans l'humour macabre et dans le voyeurisme malsain. Ici vous pouvez passer votre chemin, ou tourner à droite.
Diaboliquement efficace. Une fin tonitruante, et impitoyable. Des personnages extravagants. Un suspense insoutenable, des scènes dures à supporter parfois.
Ce fim m as vraiment choqué , j imagine que c est le but , les scènes font froid dans le dos , les acteurs sont vraiment dans leurs rôles, j ai tout de même eu de cesse d être très peiné par le fils du terrible psychopathe , pauvre enfant qui assiste aux atrocités commisent par son père , alors que l'on voit de suite qu il n as pas hérité de ça folie et monstruosité ! finalement la fin prends vraiment une bonne tournure la vengeance est pleine et entière ! J aurais peut être aimé plus de profondeur dans l émotion des parents de la fille . Malgré tout un bon film , mais très dur , je n étais pas sur de pouvoir aller jusqu'au bout avec la scène terrible du début , mais finalement le film prends une autre tournure et prenant jusqu'à la fin .
Remake bien actualisé du film « la source » d’inflations Bergman de 1960 . Cette adaptation de 2009 est assez violente mais exprime bien la violence des hommes . Sur le thème la source est vraiment un film magnifique en noir et blanc , a voir
On demande quoi a un film d'horreur ? De nous angoisser ! Eh bien là on est servi, alors que devant tant de survivals on se fout un peu du sort des personnages, ici l'empathie pour les victimes fonctionne à fond, l'angoisse ne nous quitte pas un seul instant et nous scotche devant notre écran, le suspense fonctionne d'un bout à l'autre et les acteurs jouent parfaitement le jeu, on remarquera la présence déjà inquiétante d'Aaron Paul qui trouvera un rôle à sa démesure dans la série Black Mirror en 2017, le casting féminin est parfait avec les jolies Sara Paxton et Monica Potter (la fille et la mère) sans oublier Riki Lindhome, la méchante de service qui se bagarre les seins nus. On est très proche des chefs-d'œuvre du genre.
La dernière maison sur la gauche est un film d’horreur sorti en 2009 qui me fait un peu penser à Eden Lake. Un film trash, gore, violent à la limite du supportable mais extrêmement satisfaisant en deuxième partie du film.
Premier film de Craven, et véritable bombe qui fit beaucoup de bruit lors de sa sortie à l'époque. Celui-ci est également un premier film, et son jeune réalisateur montre de belles promesses, puisque son sujet est plutôt bien maîtrisé. Le suspense et la tension sont très présents et pesants, l'atmosphère glauque est bien retranscrite et l'interprétation est plus que correcte.
Film sans intérêt spécifique ! Long lent tout les adjectifs possible et inimaginable ! Les personnages sont faibles et complètement détraqués les uns que les autres, honnêtement 2heures de perdues !
Cruel, brutal, violent, coléreux. Ce remake réalisé par Dennis Iliadis est je pense beaucoup moins sombre et violent que l'original de 1972. J'ai beaucoup apprécié le déroulé du film : une première partie en mode survie et une deuxième en mode vengeance. Des tensions à plusieurs reprises jusqu'à la fin. J'ai été angoissé beaucoup de fois ne voyant pas forcément tout le temps les faits à venir. Le jeu d'acteur est bon pour tout monde. Affreux mais réussis !
Un scénario plutôt classique, un retournement de situation ou les victimes "prennent les chose en main" bien réussi... Assez violent sur certaines scènes qui rajoute du réalisme et une crédibilité Ce n'est pas un chef d'œuvre évidemment mais il fait très bien le travail.
Premier film de Craven, et véritable bombe qui fit beaucoup de bruit lors de sa sortie à l'époque. Celui-ci est également un premier film, et son jeune réalisateur montre de belles promesses, puisque son sujet est plutôt bien maîtrisé. Le suspense et la tension sont très présents et pesants, l'atmosphère glauque est bien retranscrite et l'interprétation est plus que correcte. Le machiavélisme et la perversité du scénario sont légèrement en deçà de l'original mais loin d'être en reste, on y trouve son compte, idem pour l'ambiance malsaine et violente de certaines scènes, un peu plus à la limite du supportable dans celui de Craven mais tout de même difficiles et gores dans celui-ci. Au final, un très bon moment à passer pour les amateurs du genre.
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1,5
Publiée le 25 octobre 2021
Le problème de La Dernière maison sur la gauche est l'interférence standard d'Hollywood où le réalisme et la controverse de l'original sont compromis. Par exemple la survie de Paxton est la décision du studio de laisser quelque peu une fin heureuse a cette histoire. Dans l'original la fin n'était pas aussi heureuse pour Lucy Grantham et Sandra Cassel dont les morts sont bien trop dérangeantes mais restaient au moins crédibles pour l'intrigue. Ensuite nous avons le fils dérangé des méchants qui devient bon et survit. Dans l'original ce gamin était tellement dominé par son père cruel au point qu'il était obligé de se tuer. Le fils est joué par Spencer Treat Clark et le rôle était bien meilleur dans le film original. Peut-être que quelqu'un devrait faire de même avec cette célèbre violence le film de Wes Craven est donc une déception...
Malgré une histoire poignante, la réalisation, parfois à la limite du téléfilm, ne suscite que peu d'empathie pour les personnages, même pendant la scène du rape. Le rythme est lent, les péripéties pas du tout plausibles, on ne se réveille qu'à partir de la dernière partie, celle du revenge...
D’une excellence rarissime ce film... Quand on dit que le hasard fait bien les choses tout finit par se payer. Je l’ai découvert bien longtemps et jamais eu l’occasion de le voir mais en 2021 je suis ravi de l’avoir vu. Si vous aimez le genre crime, thriller, vengeance, ce film est bien fait pour vous.
La question est lancinante : a-t-on eu, et a-t-on encore, raison de "refaire" les classiques de l'horreur, des années 70 et 80, qui pour beaucoup accusent un léger coup de vieux, en tous cas formellement ? Il y a deux écoles : les puristes, qui ne voient pas l'intérêt de la démarche sinon pour des raisons purement commerciales (oubliant un peu vite que certains de ces "joyaux" ont été mis en route pour leur potentiel commercial justement) ; et une new generation qui trouve irregardables des péloches granuleuses datées où passe du country en fond sonore. Je me situe le cul entre deux chaises pour tout dire, même si l'ensemble de mes fesses penche quand même plutôt du côté des puristes : parce que refaire Massacre à la tronçonneuse par exemple, c'est criminel ; mais le renouveau formel du slasher, du film d'horreur, m'accroche, car il contient une radicalité et une générosité assez peu commune. Bref, la dernière maison sur la gauche donc.
Sur le papier, il y a de quoi nous rassurer : Wes Craven supervise le reboot de son premier bébé. Problème, Craven n'est plus vraiment Craven depuis Scream 3, certains diront même bien avant. Tutorat ou pas, la nouvelle Maison est une franche réussite dans sa mise en scène, tendue, frontale. En terme de viscéralité, le film se pose là, joue le premier degré pour mettre à rude épreuve les nerfs des spectateurs : caméra embarquée, lumière crue, et musique omniprésente qui fait la part belle aux basses pour mieux remuer les tripes. La douleur est pour ainsi dire réelle, et l'empathie est totale.
Et pourtant. Et pourtant, il manque quelque chose, que seuls peut-être les aficionados du Wes Craven souligneront. La maison sur la gauche de 1972 est un brûlot politique, sorti en pleine guerre du Vietnam, après les événements de l'université de Kent où la garde nationale, l'Etat américain, tira sur des étudiants pacifiques. La menace venait de l'intérieur, et Craven tissait avec son film une réflexion sur la nature même du mal, autour de la notion de frontière (inhérente au genre - cf Massacre...). Dans le remake, on en vient à se demander "tout ça pour dire quoi ?" On pense cerner un petit truc autour de la lutte des classes, d'un libéralisme qui a conduit à la crise des subprimes et l'effondrement boursier de 2009. Pourquoi pas, mais c'est certainement pas un but en soi, à peine une toile de fond assumée dans un murmure inaudible. Et puis, l'épilogue du film viendrait donner une résolution qui va à l'encontre de cet éventuel message.
Quoi qu'il en soit, La dernière maison 2009 peut se vivre comme un véritable cauchemar, mais qui ne laisse pas de traces au réveil.