Un chef d'oeuvre français.... A la fin de ce film, j'ai ressenti une boule au fond de moi, mais en même temps une grande joie. Cette joie n'est pas égoiste envers ces pauvres gens: hommes,femmes,enfants, tous confondus, mais à mes yeux une grande fierté: que le cinéma français est aussi bien décrit le très funeste destin de ces "juifs", qui se sont battus, qui se sont entraidés entre eux, et qui par une stupide étoile jaune collée sur leur poitrine se sont fait tués, maltraités.... Tous les acteurs établissent une performance parfaite. Même le comique, Gad Elmaleh, a su joué tantôt un registre comique, tantôt un registre dramatique. Je ne parle même pas de la performance des autres acteurs comme Mélanie Laurent, Jean Réno, Raphaëlle Agogué, Hugo Leverdez, et j'en oublie... Le piano a parfaitement rempli son rôle d'extension des acteurs, et a eu comme résultat de me faire pleurer à maintes reprises. Jamais je n'avais autant pleurer depuis "Les petits mouchoirs" ou bien "Le pianiste", car quand on voit des enfants forcés de se séparer de leur parent, des personnes mourir de faim, ou bien même se suicidant.... J'ai simplement envie d'exprimer ma joie face au cinéma français, qui fait d'année en année un constituant essentiel de notre patrimoine historique. Bravo à la réalisatrice et aux acteurs!
Ah ça, on en aura entendu parler de ce film. Sur-médiatisé car nécessaire, ambition d'égaler "La liste de Schindler", casting poids lourd. Oui mais, si on a un sujet, cela ne suffit pas à faire un grand film. R. Bosch, dont c'est le 1er film, ne s'embarrasse guère de pincettes et encore moins de subtilité. Ultra-documenté et passionné par son sujet, elle en rajoute des tonnes à chaque plan pour nous faire pleurer. Elle veut nous montrer tous les protagonistes, c'est louable encore faut-il les traité de façons égales, quel que soit leur camp. Le résultat : des scènes entre Pétain et Laval ou encore les fausses images d'archives d'Hitler qui frôlent le ridicule, des policiers qui parlent comme des notes de service et un manichéisme agaçant. Mise en scène pachydermique, propos tire-larmes à foisons, acteurs qui en font des caisses, une M. Laurent trop énervée et énervante (et parfois fausse, faudrait le signaler plus souvent), bref sans être une bouse, ce film est loin d'égaler ses modèles à cause d'un manque de maîtrise cinématographique flagrant. D'autres critiques sur
Ce film nous retrace les faits historiques de la rafle du Vel d'Hiv à travers les teux d'une infirmière volontaire et d'une famille juive. L'ensemble manque sensiblement de rythme, d'autant que Gad Elmaleh n'est pas assez crédible dans un role serieux... De plus, Jean Reno n'est que peu présent dans cette fable sur les heures les plus sombres de la France...
film inégale des bons moment bien mise en scène puis tout à coup des scènes pathétiques et puis à nouveau une bonne scène le film est comme ça tout le long malheureusement . On est bien loin du pianiste et puis le film reste très très scolaire et classique un bon film sur la shoah pour des enfants de 8 à 14 ans
Ce film n'est pas un chef-d'oeuvre, il manque cruellement de rythme et une certaine nonchalance se dégage tout au long des 2 heures. Pour un film de ce genre, à mon avis il ne faut pas prendre d'acteurs connus, ça décrédibilise complètement l'histoire,"on ne s'y croit pas". Je n'ai rien ni contre Reno ni contre Elmaleh, au contraire, mais franchement ici, leurs prestations étaient vraiment limites. (La scène où les enfants pleurent lors de leur séparation avec leurs parents m'a choqué tellement ça sonnait faux..) De plus, j'ai trouvé que la réalisation était assez légère, oui, c'est émouvant parfois, mais on ne voit pas l'horreur et la cruauté des choses telles qu'elles se sont déroulées à l'époque. Pour avoir également vu "Elle s'appelait Sarah", je vous assure qu'il prend beaucoup plus aux tripes que "La Rafle", j'avais la gorge serrée, des frissons, des émotions intenses, un certain mal être même, alors qu'ici rien de tout ça. On a la sensation dans ce film que ce n'était pas si difficile que ça, que beaucoup ont pu s'échapper, que c'était une fatalité et que les gens se laissaient faire. Alors qu'il y a eu beaucoup plus de résistance, d'éclats, d'affrontements, de suicides que ce que veut bien montrer Bosh, particulièrement au Vélodrome d'Hiver (Une centaine de suicides a réellement eu lieu, et les personnes qui tentaient de s'enfuir sont immédiatement tués : élément qui n'a pas été montré dans le film).
Très bon film d un point de vue historique, cote cinéma ça sent un peu le réchauffé. un peu déçu par Elmaneh, Mélanie Laurent et Jean Reno excellents. A voir
La rafle est certes très émouvant, mais il ressemble plus à un drame sentimental qu'a un film historique, montrant une famille parfaite et gentille, des enfants plein de vie tous eux aussi très gentil, arrogants même par tant de perfection. Il ne permet pas de prendre de recul quant à cet événement qu'est la rafle, il montre juste des être qui se veulent être comme nous se faire massacrer. Il procure juste les sentiments primaires et irréfléchis que sont la haine et la tristesse mais en aucun cas il permet d'entretenir ce devoir de mémoire que nous devons avoir vis a vis de cet événement. On le voit mangeant notre saucisson et on pense "connard de bosch", "si j'avais été là moi aussi j'aurais été de la résistance moi aussi" on pleur sur le sort de ces pauvres enfants si gentil et puis on éteint notre télé et on pense a autre chose. Émouvant au lieu de révoltant, bien loin de ce qu'a fait spielberg et son sublime film la liste schindler.
Si la reconstitution est bonne,le récit captivant, la mise en scène trop superficielle et les violons sortis de manière synchronisée avec le drame tendent à lasser le spectateur.Il manque serieusement de substance,seuls les acteurs relèvent le niveau en réussissant à nous émouvoir(sans la touche mélodramatique)
Film nécessaire s'il en est,"La Rafle" est autant un outil pédagogique pour les écoles qu'une manière de faire le deuil d'un passé français peu glorieux et encore douloureux dans l'esprit national.Rose Bosch choisit la reconstitution scolaire de la rafle du vel d'Hiv de l'été 1942,où des milliers de juifs furent envoyés dans les camps de concentration après accord entre Hitler et Pétain.La réalisatrice n'omet aucune étape de l'évènement.Du côté du casting,Mélanie Laurent en infirmière compatissante se sent investi d'une mission,alors que Jean Reno choisit judicieusement la sobriété de circonstance.Malheureusement,toutes ces bonnes intentions tombent à l'eau par la faute d'une mise en images lacrymale au possible,qui privilégie excessivement le point de vue des enfants.Tout concourt à en faire un mélodrame pesant,passant presque sous silence la réelle cruauté et les réelles conséquences de cet acte perpétré par le gouvernement français.De plus,la mise en scène s'approche d'un banal téléfilm France Télévision,s'embarrassant peu de subtilité pour aller vers le populaire.Au-delà du sujet fort,"la Rafle" est surtout un ramassis de clichés sur le parquage des juifs et une édulcoloration éhontée de la réalité.
La Rafle est un des rares films que j'ai été incapable de regarder d'une traite, tant il est déplaisant et mauvais. Laid comme peu de téléfilms France 2, estampillé "français d'appellation contrôlée" avec sa débauche de stars du grand écran (Laurent, Reno, Elmaleh, on s'attend à voir Clavier dans le rôle du préfet de police et Jugnot dans celui du gendarme compatissant), mal joué, mal photographié, mal éclairé, dénué de la moindre idée de mise en scène, La Rafle est surtout abominablement larmoyant. C'est particulièrement insupportable dans les séquences avec les enfants, notamment le petit Loulou, qui joue POUR nous faire chialer, au cas où l'on n'aurait pas saisi la tragédie qui se noue au Vélodrome d'Hiver. Ce misérabilisme à grand renfort de violons, de musique yiddish et de filtres grisâtres, c'est tout simplement répugnant. Quand je vois Le Pianiste, Polanski ne me tord pas le bras, ne me crie pas : pleure! Et pourtant, je pleure. Parce que c'est sec. Parce que ça arrive, devant mes yeux. Parce que j'y crois. Le cinéma et l'histoire de l'Holocauste, ça ne sert pas à faire pleurer les petits enfants. C'est ce que Rose Bosch aurait dû comprendre.