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    La Rafle
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    Un scénario touchant qui montre la réalité des faits, de très bons acteurs en particulier Mélanie Laurent, une histoire émouvante.
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2012
    Pour des films comme « La rafle » qui traitent du sujet délicate et douloureux de la Shoah et de la complicité de la France dans ce crime, il est toujours difficile de faire une critique purement cinématographique sans se laisser gagner par l’émotion ou se sentir un peu coupable si on n’a pas aimé le film ou contraire faire preuve de trop de mansuétude de peur de heurter qui que ce soit. C’est ici d’autant plus délicat que le sujet et très tourné vers le destin des enfants présents dans le Vel’Div’. Le film peut-être découpé en trois parties : la vie avant la rafle, les conditions de vie dans le Vel’Div’ et celles dans le camps de Beaune-la-Rolande. Il met en parallèle l’attitude de Vichy qui orchestra un véritable marchandage avec les Nazi pour échanger les juifs contre plus de pouvoir régalien. Le film n’est pas incroyablement inventif dans son scénario, ni dans sa mise en scène l’ensemble faisant preuve d’un sage classicisme. On sent la volonté de faire sobre (et ne pas basculer dans un pathos trop appuyé) tout en n’étant pas trop « documentaire » en s’effaçant résolument derrière son sujet. Les acteurs sont au diapason d’une interprétation concernée et habitée, mais il faut voir du côté des enfants pour trouver une véritable fraîcheur et notamment les petits Mathieu et Romain Di Concetto qui, jumeaux, incarnent avec une vraie candeur le petit Nono qui représente par son innocence le drame de ces enfants sacrifiés par une France qui bafouait sans état d’âme (« on obéit aux ordres ») ses propres valeurs humanistes. Un film historique pour la mémoire qui permet de prendre connaissance ou réapprendre un des évènements de la Second Guerre Mondiale qui montre que devant la barbarie même les démocraties peuvent courber l’échine. Didactique et distrayant à défaut d’être sans reproche.
    Franck V
    Franck V

    25 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2012
    Emouvant, dur et magnifique à la fois. Un chef d'oeuvre que nous offre Rose Bosch...
    Une distribution éclatante avec Mélanie Laurent incroyable de justesse. Jean Reno époustouflant, Gad magnifique... Les mots me manquent.
    Du grand cinéma...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 novembre 2012
    Rose Bosch et ses comédiens posent sur ce sujet sensible des mots d'une justesse boulversante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 octobre 2012
    Très bon film ! Enfin un film qui parle de l'histoire de France. Nous ne savons pas faire des films sur notre histoire, ce film est une excéption !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 janvier 2013
    Vu et deja vu ! Ce film est ridicule ! Malgre un theme triste et realiste, Rose Bosch n'arrive pas a nous sortir une seule larmichette ! Dans ce film, on y voit la rafle tres connu sous le point de vue d'enfants qui sont absolument pas fait pour le metier d'acteur... Tout comme Gad Elmaleh et Jean Reno dans ce genre de film... Seul bon point : Melanie Laurent qui une nouvelle fois apres INGLOURIOUS BASTERDS retrouve la seconde guerre mondiale. Melanie Laurent est vraiment une des meilleurs actrices du moment...
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    Il est des formulations dans les critiques de la presse qui sont comme des aveux : "Un film aussi puissant que nécessaire" (Métro), "Le genre de film qu'il est difficile de critiquer, tant il est nécessaire" (Excessif), "La Rafle fait oeuvre utile" (La Croix), "La retenue et la sincérité d'un film nécessaire" (Ouest-France) : tous insistent sur la nécessité et l'utilité du projet, avec une gêne sous-jacente de parler de "La Rafle" pour ce qu'il est aussi, un film, comme si oser critiquer un tel film relèverait du révisionisme faurissonnien. Pourtant, Rose Bosch a choisi le film de fiction et non le documentaire, et "La Rafle" doit pouvoir être critiqué comme n'importe quelle autre oeuvre.

    Le cinéma a déjà évoqué la Rafle du Vel' d'Hiv', essentiellement dans "Les Guichets du Louvre" de Paul Mitrani en 1974 et dans "Monsieur Klein" de Joseph Losey en 1976. Dans ces deux films, la rafle servait de toile de fond et les réalisateurs s'attachaient à des destins individuels pour évoquer le sort collectif. Ce n'est clairement pas la voie choisie par Rose Bosch, qui a décidé de tout montrer : la vie avant la rafle, Hitler dans son nid d'aigle, les conciliabules entre Pétain et Laval, les négociations entre Bousquet, Leguay, Knochen et Danneker, l'internement au Vel' d'Hiv puis au camp de Beaune-la-Rolande...

    Cet aspect didactique ne fonctionne pas, et la volonté de faire comprendre les responsabilités de chacun amène à plomber l'ensemble d'un aspect téléfilm de France 3, frisant parfois le ridicule, comme dans cette scène où les ministres applaudissent Pétain, ou celles singeant les films en Agfacolor d'Eva Braun filmant Hitler dans son nid d'aigle. Quant au gros plan du führer éructant dans son micro, elle m'a fait penser au "Dictateur", et la comparaison était cruelle...

    Dans son intention pédagogique, la réalisatrice a multiplié les choix, finissant par perdre sa ligne directrice : outre les reconstitutions-images d'Epinal, elle a à la fois choisi de suivre une famille, celle d'un ouvrier trotskiste joué par Gad Elmaleh, mal à l'aise devant la responsabilité historique d'un tel rôle, et notamment le destin de son fils Joseph, et en même temps, afin de permettre une identification (de qui ? de ceux qui pense comme Raymon Barre qu'il y a des victimes moins innocentes que d'autres ?) elle centre le récit sur le personnage d'Annette Monod, incarnée avec retenue et justesse par Mélanie Laurent.

    Enfin, elle ponctue le film de personnages secondaires à visée là encore pédagogique, censés représenter l'état du peuple français en 1942 : la boulangère antisémite (forcément grosse et moche), l'instit au grand coeur, le curé qui porte une étoile "Ami des Juifs", le capitaine des pompiers incarnation du service public. Dans l'ensemble, les héros quotidiens se situent parmi les petites gens, les salauds dans les institutions de l'Etat Français, reprenant ainsi la vision gaulliste du peuple résistant et de Vichy, accident de l'histoire.

    Afin de jouer du contraste avec ce qui va suivre, la première partie nous montre un Montmartre idyllique, entre Robert Doisneau et Amélie Poulain, où les gamins portant l'étoile jaune chantent aux terrasses des cafés pour recevoir des pièces des officiers allemands, avant de leur piquer leur casquette. La réalisatrice explique que c'est pour mieux s'attacher aux personnages et notamment les enfants, mais cette façon de présenter la vie des juifs jusqu'en juillet 1942 me paraît bien naïve.

    Rose Bosch explique aussi la génèse de son projet par cette observation : "le fait qu'il n'y ait aucune image - juste une photo des bus vides devant le Vel' d'Hiv' - me bouleversait." C'est vrai que la reconstitution (essentiellement en 3D) du Vel d'Hiv' est assez impressionnante, et permet de se rendre compte de l'entassement de ces milliers de personnes dans des conditions insupportables. Mais la précision de cette reconstitution ne suffit pas, et scénaristiquement parlant, c'est surtout l'occasion de multiplier les scènes édifiantes : la générosité des pompiers, l'héroïsme quotidien du Français de base incarné par le plombier, et les dialogues insistants : "Dis, tu crois qu'on sera grand un jour ?".

    Alors qu'une des intentions annoncées parvient à fonctionner, à savoir l'attachement aux personnages des enfants, Joseph et Nono particulièrement, la scène de la séparation des familles concentre tout ce que la mise en scène peut avoir d'excesssif : ralentis, gros plans sur les visages tordus de douleurs, champ-contre champs systématiques, musique lacrymale ; tout ce fatras appelé au secours, comme si les faits rapportés n'étaient pas suffisants en soit.

    Devant cette grosse artillerie, lentement m'est revenu en mémoire le contre-exemple parfait, le film français permettant d'appréhender toute la dimension humaine de cette tragédie en plaçant la caméra à hauteur de personnage enfantin et en laissant à ces personnages le temps de créer de la véracité absolue : "Au Revoir les Enfants". Il y a entre le film de Rose Bosch et celui de Louis Malle tout ce qui sépare une grosse machine de producteur formaté pour arracher les larmes et assurer les entrées et un véritable film de cinéma : le talent d'un auteur.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Napoléon
    Napoléon

    142 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Une superbe représentation de la réelle situation durant la seconde guerre, des acteurs de hauts niveaux, et une fin déconcertante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Un tres bon film a l'ambiance particuliere et sombre(vu le propos c etait evident).Le casting est flamboyant,Jean Reno,Gad Elmaleh,Anne Brochet,Sylvie Testud(pour ses quelque scene) ainsi que les second roles.Meme Melanie Laurent qui m'avait beaucoup decus dans Inglourious Basterds se montre ici poignante.La mise en scene et parfois faible,mais l'emotion presente tout le long cache ces inperfections
    Abarai
    Abarai

    133 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    C'est assez rare que le cinéma français se lance dans une oeuvre historique avec un peu d'ambition.
    "La rafle" retrace une période très sombre de notre passé, à laquelle on a encore du mal à croire de nos jours. Le film s'attache à différents personnages, familles juives, médecin et infirmière. Les enfants y occupent une place prépondérante, portant bien sûr en eux l'innocence, mais aussi l'espoir que les choses s'améliorent à l'avenir.
    Malgré une mise en scène assez sobre et des élans musicaux un peu fréquents, le film de Rose Bosch est une réussite incontestable. Très bien interprété, vrai et touchant, le film est une jolie réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 octobre 2012
    Il est toujours délicat de reconstituer un fait divers ou un évènement historique. Entre vérité et émotion, la tentation est forte de s’engouffrer dans la facilité. On l’a vu récemment avec l’affaire Dominici de Pierre Boutron ou le manque de rigueur oriente le scénario vers des thèses fantaisistes dans le but de réaliser une audience grand public.
    La rafle n’échappe pas à ce travers, ou la tentation commerciale reprend le dessus. Par moment on se serait cru dans « Monsieur Batignole », on vous met un enfant blondinet, qui est peu crédible en fils de David, et un ensemble d’anecdotes de la seconde guerre mondiale compilées insidieusement pour l’occasion.
    De plus il aurait été préférable de faire l’impasse sur les dirigeants historiques tant les interprétations de Pétain et Laval sont outrancières, et on hallucine quant on voit celle carrément grotesque d’Hitler, ou on se demande si l’on n’est pas dans un remake du « dictateur » de Chaplin.
    L’ensemble est maladroit, en voulant comprendre les uns et excuser les autres, le film perd de sa crédibilité, Gad Elmaleh et Jean Reno, qui ont du se croire obligés de participer, étaient mieux inspirés quand ils jouaient le rôle de Léon et de Chouchou.
    bibialien
    bibialien

    37 abonnés 794 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Sujet ô combien poignant et douloureux traité assez sobrement et dirigé surtout sur les enfants ce qui ne peut laisser personne indifférent. Surtout ne jamais oublier cette période où l’Homme est devenu Monstre.
    Nangeuh
    Nangeuh

    16 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Certes le film traite d'un fait historique pas trop traité au cinéma, mais c'est la seule innovation qu'on a. En effet le film est bien réalisé et les acteurs sont très bien c'est juste que c'est un film sur la rafle du vel dhiv mais sans plus. A voir une fois pas plus.
    Didier M
    Didier M

    5 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    je viens de voir ce film que je trouves assez moyen quand meme et assez long par moment de plus on sautes un peu du coq a l'ane
    on as l'impression que certaines scenes ont ete coupés au montage notamment quand l’infirmière se rends comme de rien n'etait a la prefecture voir le prefet et la plus rien
    retour au camp
    il manques quelque chose a ce film pour etre exceptionnel bien que la fin avec nono m'as fait un peu couler les larmes
    correct mais sans plus
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Le sujet y a rien à dire. Par contre le traitement, désolé mais ce n'est vraiment pas ça. J'avais plus l'impression de voir un remake du film de Benigni plutôt qu'un film sur la Rafle du Vel d'Hiv'. C'est un film dont le manque de moyens se fait cruellement ressentir, on a une reconstitution correct du Vélodrome mais le reste fait vraiment ridicule, notamment le camp de Beaune, quand on sait que en une fois près de 2 000 enfants ont été déportés et que dans le film on voit 20 malheureux pauvres gosses embarqués dans 3 camions, cela ne le fait pas du tout. L'Horreur de la Shoah est dû à ses effets de masses, absolument pas visible ici, on est à des années-lumières du rendu de La Nuit des généraux, de la Liste de Schindler et du Pianiste. la Shoah intimiste ce n'est vraiment pas une bonne idée.
    Sujet très intéressant mais dont le rendu à l'écran est très médiocre.
    Le jeune Hugo Leverdez tire son épingle du jeu, Raphaëlle Agogué aussi, le reste du casting, bof.
    Je n'ai pas regardé ce film à sa sortie, me doutant du résultat avec si peu de moyens, ben en le voyant à la télé, j'ai eu raison
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