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DAVID MOREAU
130 abonnés
2 230 critiques
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1,5
Publiée le 12 mai 2017
LA VIE EST BELLE. A part le coté historique, rien n'a sauvé ici. Les situations sont trop surlignés, les personnages pénibles (avec mention pour Jean Reno en infirmier!!!!). Le tout couronné par cet enfant saoulant et trop demonstratif (copier/ rater sur le film de Benigni).
je suis partagé après avoir vu ce film. D'une part je me dis qu'il était nécessaire de rappeler cet épisode infâmant de notre histoire à des générations qui non seulement n'ont pas connu la guerre, mais n'en ont guère entendu parler, surtout du problème juif, de la politique d'extermination menée par les nazis et de la complicité de l'Etat français et d'un certain nombre de ses fonctionnaires. nous montre c'est des décors de théâtre avec une ambiance qui se veut légère, mais sonne faux, Il est certes difficile de résister à l'émotion suscitée par certaines scènes, celles du vel d'hiv ou de la séparation des femmes et des enfants., mais au toal je crois que le ton utilisé pour traiter ce sujet grave n'est pas le bon.
L'horreur du sujet méritait un film "moins simpliste" dans sa réalisation. A voir pour le devoir de mémoire, certes, et un vague espoir, celui de pouvoir espérer ... plus jamais.
Un thème qui en a inspiré d'autres d'une façon plus intelligente. Une palette d'acteurs de piètre qualité artistique (Jean Reno nous fatigue, Gad Elmaleh ne saura jamais un bon acteur mais il rapporte) et une réalisatrice loin d'avoir prouvé une once de talent (scénariste de Bimboland ne pas l'oublier). Elle aurait mieux fait de rester reporter.
Un film beaucoup trop long, avec beaucoup trop de jeu de scène. Pas assez de finesse de réalisation, et en plus sur le fond, c'est pas non plus extra. Pas terrible.
Film surcôté dans les médias. Le phénomène Gad y est pour beaucoup. Si l'idée du Vel d'hiv est légitime, le casting m'a laissé perplexe. Elmaleh et Frémont m'ont beaucoup déçu (je me demande d'ailleurs en quoi Elmaleh est une plus-value, en dehors de son bankable name), Reno m'a agréablement surpris, Laurent reste fidèle à elle-même et sait montrer une émotion convaincante. Le reste du casting est un naufrage, les dialogues de mauvaise qualité (trop "écrité, le texte ne transmet aucune once de véracité). C'est dommage car la réalisation est de bonne facture, les décors effroyablement bien travaillés et l'aspect historique très bien respecté.
Ce film fut une véritable torture auditive et visuelle. Deux heures d'ennuies totales nous montrant la soi disante lâcheté du peuple français face à l'occupation allemande. Cependant près de 10000 juifs ont été cachés par les français durant cette rafle, partie pourtant que très peu mise en avant durant le film.
Ce film est un crime contre l’humanité. Vous êtes sûrs d’ailleurs que ça ne serait pas un téléfilm de France 3 Picardie plutôt? On devrait faire juger et exécuter les gens qui ont participé de près ou de loin à ce navet. Je vais de ce pas porter plainte au tribunal de la haye.
Pédagogie et pathos, telles sont les deux mamelles de "La rafle". On a presque l'impression d'avoir un bouquin d'histoire entre les pattes tellement la description est méticuleuse. Le rôle de Pierre Laval dans la décision de déporter les enfants est particulièrement mis en valeur. La "kleenex attitude" n'est pas en reste, c'est le moins que l'on puisse dire. La dernière demi-heure est bien larmoyante. Pourtant, l'émotion qui se dégage du film est à des années lumières de celle qui émane par exemple du "Pianiste". C'est un peu comme si on assistait à une séance d'expiation collective lors de laquelle chacun en rajouterait des tonnes pour expier les péchés de ses aînés. La palme revient bien sûr à Mélanie Laurent qui a probablement été pleureuse à la cour du pharaon dans une vie antérieure. Son personnage est un curieux et inquiétant mélange entre Arlette Laguiller, l'Abbé Pierre et enfin Dr Quinn femme médecin. Quoi qu'il en soit, on a bien du mal à déterminer la nature du film. Documentaire-fiction ou dénonciation humaniste des crimes de guerre de la Seconde Guerre mondiale ? L'indécision dans laquelle Rose Bosch maintient le spectateur nuit clairement à l'intérêt du film. A vouloir tout faire, on finit par ne plus rien faire, ou du moins le faire mal. Enfin, "La rafle" tombe parfois dans le grand-guignolesque. C'est bien de vouloir montrer les grands personnages historiques. Par exemple, Laval et Pétain taillant le bout de gras au coin du feu. Mais il ne faut pas en abuser. Ainsi, lorsque Eva Braun-Sue Ellen se met à se torcher la gueule devant Adolfe, on a presque envie de rire, et je ne pense pas écrire une grosse connerie en affirmant que ce n'était certainement pas le but recherché. Sentiment final mitigé donc.
Même si les films ont été nombreux sur cette période, la rafle du Vel d'Hiv n'avait jamais été vraiment mis à l'écran. Roselyne Bosch s'en est chargé et avec succès. Mélanie Laurent et Jean Reno sont trés convaincants. La fin est trés belle.
Emouvant, dur et magnifique à la fois. Un chef d'oeuvre que nous offre Rose Bosch... Une distribution éclatante avec Mélanie Laurent incroyable de justesse. Jean Reno époustouflant, Gad magnifique... Les mots me manquent. Du grand cinéma...