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Un visiteur
0,5
Publiée le 13 mai 2010
C'est du lourd, du très très lourd. Si vous voulez voir un film qui condense le plus de clichés imaginables, de la théorie du complot mélant le président Américain, la CIA et l'armé jusqu'au héros blond au yeux bleux qui se dresse fièrement, la vérité entre les pages de ses documents secrets, contre tout son gouvernement... Mais le pire, ce n'est pas la vision de la guerre totalement à côté de ses véritables causes que tente de démontrer le réalisteur qui choque le plus mais la manière dont c'est filmé. Bienvenue dans un Irak en papier-maché, surement filmé du côté de Madrid ou Barcelone, et bienvenue entre les images d'un cinéaste atteind d'alzheimer. Franchement, filmer droit au moins dans les plans fixes, c'est si compliqué que ça ?
Un excellent film sur la guerre d'Irak et le prétexte des armes à destruction massive pour la manipulation médiatique avec le talentueux Matt Damon qui retrouve le réalisateur Paul Greengrass deux ans après La Vengeance dans la Peau de la saga Jason Bourne !!!
Un excellent film, l'un des meilleurs (sinon le meilleur) sur cette guerre. Le scénario aborde directement un des sujets les plus sensibles : la véritable raison de cette guerre. Bien sûr, ce n'est qu'une fiction, mais le sujet du scénario est tout sauf fictif (malheureusement). Bref, tout est bien construit, bien ficelé. Le final est bien amené. Nous sommes très vite plongé dans l'ambiance du terrain (peur, colère, scepticisme, préjugé sur les irakiens...). Impressionnant ! Les dialogues sont simples, mais terriblement efficaces. Le réalisme est aussi poussé que pour Bourne 2 et 3, peut-être plus. La musique est trépidante, et parfaitement en cadre avec le film. Les décors de Bagdad sont somptueux et très réalistes (probablement des images prises sur place). Les cascades et les effet spéciaux sont très simples mais parfaitement intégrés dans les décors et très réalistes. La mise en scène est très énergétique (égalant celle de Bourne) et rythmé. Pour finir, tous les acteurs sont très bons dans leurs rôles : Damon dans le soldat sur le terrain voulant comprendre ce qu'il fait , Ryan dans la journaliste en quête de vérité, Kinnear dans le politicien voulant à tous prix protéger son secret, Gleeson dans l'agent découvrant le poteau rose...Bref, le meilleur film de l'année depuis Shutter Island ! Je l'attendais et je n'ai pas été déçu ! A voir absolument et de toute urgence !
Un bon film qui critique la guerre en Irak. Matt Damon incarne un soldat qui decouvre la vérite sur ce mensonge d'état. Paul Grengrass dénonce de nouveau l'Amérique de maintenant.
Roy Miller a pour mission de trouver les armes de destruction massives qui ont servi de prétextes aux Américains pour envahir l'Irak. Les missions s'enchaine et l'équipe de Roy ne trouve toujours rien, il commence alors à se poser des questions... Paul Greengrass trouve ici un sujet intéressant mais le recouvre d'une dose hollywoodienne d'action ce qui rend le film plus attractif et la morale plus accessible mais on aurait préféré un récit sur ce qui s'est vraiment passé là-bas et pas une fiction américanisé. En tout cas "Green Zone" est une nouvelle occasion de voir Matt Damon dans un rôle à la "Jason Bourne".
Le duo Paul Grenngrass – Matt Damon se réunie à nouveau pour un excellant film qui trouve un parfait équilibre entre action et dénonciation des réelles motivations des américains en Irak en 2003. D'un côté il y a de très bonnes scènes d'action. Grenngrass reprend la même recette que pour la saga Jason Bourne ( montage rapide, séquences d'action tournées caméra à l'épaule) qui aboutit au même résultat : un rythme frénétique et haletant. D'un autre côté, le mensonge d'Etat sur les armes de destruction massive est très bien expliqué ( certes sans doute simplifié mais bien vulgarisé). Les américains font à nouveau une preuve de leur capacité d'auto-critique via le cinéma. L'ensemble est à la fois efficace, prenant et réaliste.
Avec ce thriller politique sur fond de deuxième Guerre d'Irak, Paul Greengrass accouche encore d'un travail assez remarquable. Exactement comme pour son "Vol 93", ce "Green Zone" parvient à créer un suspens digne de ce nom et à prendre aux tripes jusqu'à sa conclusion quand bien même on la connaît déjà tous, la fin de cette histoire. Porté par un Matt Damon ni très bon ni mauvais -à qui son image de Jason Bourne colle encore à la peau) et par la parfaite caméra à l'épaule à l'aspect quasi documentaire dont le réalisateur a le secret, le film se veut à la fois excitant et intelligent, d'une durée idéale et excluant la plupart des tics hollywoodiens: contrairement au "Mensonge d'état" de Scott (qui aime, au contraire, rendre ses films classes sous tout rapport) on a bien un héros en quête de vérité et sa croisade solitaire mais il n'est pas Rambo pour autant, et alors qu'il est quand même assez rare de tomber sur des blockbusters (voire des films tout court) dépourvus de romance, Greengrass ne s'en encombre pas ici. Du coup pour ma part je regrette presque le climax explosif qui semble quasiment n'avoir pas sa place ici. Mais je chipote. On ressort de ce pamphlet outré par une révélation que l'on connaissait déjà, quel livre d'histoire peut s'en vanter ?
Chaque événement à souvent le droit à une adaptation cinématographie, bien entendu il faut que cela est fait du bruit. Ici on retrouve Matt Damon et le réalisateur dès deux dernier Jason Bourne pour un film d'action dramatique très efficace relatant des faits réelles.
Bien orchestré le film se laisse apprécié du début à la fin. Sympa dans sont genre.
Malgré un scénario un peu brouillon certainement dû à la mise en scène très (trop) dynamique, Green Zone demeure un film d'action très bien rythmé et efficace.
"Un bon film d'action certes mais ça ressemble à une préquelle à la trilogie Jason Bourne (d'ailleurs Bourne était un officier dans l'Armée Américaine). Histoire vraie du soldat américain Roy Miller envoyé en Irak pour mettre à jour les ADM cachées par l'armée républicaine, et qui va découvrir une conspiration montée par de hauts dirigeants de Washington pour mettre la main sur... du pétrole. Dans ce chaos, Roy Miller va chercher à savoir qu'elle est sa vrai place et celle de l'armée américaine au sein de cette "guerre" sainte contre la tyrannie. Bien que Matt Damon soit un acteur dont ses talents ne sont plus à mettre en doute et prouve, de nouveau, que c'est un acteur fait pour l'action; Paul Greengrass ne fait que du Paul Greengrass et n'essaye pas d'adopter une vrai mise en scène de film d'action. A contrario de sieur McTiernan, John Woo et récemment madame Katryne Bigelow avec son "Démineurs". J'adore les Jason Bourne de Greengrass mais il n'a pas cherché à s'améliorer sur Greenzone, reste quand même un film d'action pure et dur de plus de 2 heures mais qui tient ses promesses. Par contre le message politique du film est trop vieux (tout le monde sait maintenant que les ADM n'existaient pas, que les journalistes étaient des requins qui attendaient l'info exclusive); mais si le film avait été réalisé en 2004-2005, il aurait été censuré aux Etats-Unis par le gouvernement Bush mais serait acclamé à travers le monde pour sa franchise contre la politique américaine de cette époque. Et certains personnages secondaires sont transparents ou alors caricaturaux: la journaliste est transparente, Freddy l'Irakien est touchant mais il n'arrête de répéter "je voulais juste un peu aider", l'agent de la CIA savait tout avant tout le monde et le méchant américain aime le pétrole irakien. Bref si vous voulez reposer votre tête aller voir Greenzone (et pas le choc des titans)." D'accord je reconnais qu'à la 1ère vision, et donc à ma 1ère critique, j'avais fustigé Green Zone tout en lui accordant des qualités indéniables (réalisation caméra à l'épaule mais efficace, jeu des comédiens irréprochable, et action tendue non stop) mais je reprochais au film son message pseudo contestataire (les américains sont méchants, ils veulent voler le pétrole irakien et font croire que les ADM y sont tous en Irak). Mais c'est faux! Green Zone ne parle pas de ça, le véritable message du film est la dénonciation de la manipulation des politiques sur les médias et de l' omniprésence des politiciens sur le déroulement des opérations militaires sur le terrain. Matt Damon retranscrit la sensation d'être dépassé par les évènements de son personnage (il a toujours un tour de retard par rapport aux magouilles d'un politicien véreux et de son bras droit violent), la journaliste est manipulée et baladée par ce même politicien. Le vrai héros du film est cet agent de la CIA car il a compris comment rendre la dignité à un peuple envahit par un ennemi agressif (rapport très intéressant entre Freddy et Roy Miller) et faisant de Freddy le 2ème héros du film car il ne cherche ni la gloire, ni l'argent mais permettre à son pays de sortir d'une situation épineuse. On pourrait dire que Green Zone est une tragédie classique (dans son sens le plus métaphorique) car les personnages se disputent sur un terrain dévasté par le conflit, pour des raisons différentes (à la fois politique, militaire et médiatique). Et même si le dernier plan est iconique (une vue d'ensemble sur des gisements de pétrole) il est un magnifique trompe l'oeil pour voir la réaction des gens à la fin du film; si vous dites "c'est nul, il dit que les naméricains sont juste intéressés par le pétrole" vous avez faux. Si vous répondez "Eh ce film traite de l'implication trop présente des politiciens dans un conflit armé" vous avez raison. Pour ce qui est de la réalisation, chapeau bas à Paul Greengrass, si on reproche trop souvent de sa part une caméra à l'épaule frénétique et tremblante et un montage ultra cut, il faut reconnaître que cela offre au film une crédibilité et un aspect documentaire percutant doublé d'un pur instant d'action (la dernière demie heure est un grand moment de rythme et de bruit). Et les acteurs sont vraiment excellents: Matt Damon, évidement qu'il est bon, mais le reste du casting l'est tout autant. Bref Green Zone est un très, très bon film.
GREEN ZONE (2010): Inspiré du livre " Dans la zone verte: Les Américains à Bagdad", cette réalisation permettra d'apporter des éclaircissements sur cette incroyable mise en scène créée par de hauts fonctionnaires du gouvernement Georges Bush junior sur ce fameux mensonge des armes de destruction massive qui a permis cette déclaration de guerre à l'Irak en 2003. On ne sera plus à la recherche de caches d'armes, mais à la découverte d'une vérité bien verrouillée. Tout sera mis en oeuvre pour faire croire à ce grand canular politique sur lequel le monde entier avait les yeux rivés. Bagdad, une poudrière en ruine, un peuple Irakien désolé, des soldats dépassés par les évènements, les partisans de Saddam Hussein en fuite, le monde de la presse leurré, et bien d'autres sujets seront abordés dans ce thriller guerrier extrêmement dynamique. Des situations de combat d'une grande crédibilité, filmées caméra à l'épaule, avec au premier plan le charismatique Matt Damon dans le rôle du commandant Roy Miller, un personnage de fiction inspiré du vécu du commandant Monty Gonzales. Un long-métrage bien palpitant.