Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 16 avril 2010
Bon film d'action, dans la lignée de démineurs de Bigelow. Sans être le bijou d'action attendu, Green Zone surprend par sa fluidité, aussi bien dans le scénario que dans la mise en scène.
L'histoire d'un troufion américain qui fait du journalisme d'investigation en Irak pour révéler les dessous peu glorieux de la politique américaine. Très crédible comme scénario ! On imagine fort bien que l'US Army met des gros moyens à disposition de ses soldats (armes, Humvee, hélicos...) et sur place et les laisse faire ce qu'ils veulent, aller à droite à gauche de leur propre initiative sans rendre de compte. Totalement tiré par les cheveux, on y croit pas une seconde. Dans la réalité c'est le contraire, les Marines ont même pas le droit de pisser sans en avoir eu l'autorisation. Mauvais film, en plus on a trop vu Matt Damon.
Un film de guerre solide qui pose de bonnes questions , sur la responsabilité , sur le mensonge et la manipulation. Matt Damon est très bon et rend crédible ce militaire à la recherche de la vérité. Un intrigue construite sur une manipulation politique.
Beaucoup d'attente pour ce film annoncé comme une charge corrosive contre l'administration Bush (et son mensonge sur les armes de destruction massive comme prétexte pour envahir l'Irak) avec l'équipe de la saga Jason Bourne aux manettes (Paul Grengrass à la réalisation et Matt Damon en tête d'affiche). La bande-annonce annonçait d'ailleurs une mise en scène digne des aventures de l'espion amnésique avec caméra à la main et montage frénétique. Sur ce point, le film tient ses promesses, le spectateur se retrouvant véritablement au milieu de scènes de guerre impressionnantes. Mais, au final, "Green Zone" est un film en demi-teinte qui, à trop vouloir dénoncer un mensonge d'Etat connu aujourd'hui de tous, a oublié de soigner son intrigue. Le scénario (très largement dévoilé par la bande-annonce) est ainsi étonnement pauvre en rebondissements (ce qui se ressent sur le rythme) et la BO, qui fait souvent la différence dans ce genre de productions, n'est pas assez mise en valeur. Maintenant, "Green Zone" reste un très honnête divertissement au casting soigné avec, outre Matt Damon en soldat idéaliste, Greg Kinnear en suppôt du gouvernement, Brendan Gleeson en responsable de la CIA, le trop rare Jason Isaacs en homme de main ou encore Amy Ryan en journaliste de connivence. Un bon divertissement donc mais surtout un film sous-exploité qui aurait gagné à ne pas se laisser aveugler par ses velléités pamphlétaires ou alors à sortir quelques années plus tôt, en plein milieu du conflit (ce qui aurait permis au film de ne pas donner cette impression de tirer sur l'ambulance).
Je ne cache pas mes réticences en cet après-midi, à l'heure de découvrir ce film. Des raisons à cela, et bien je dirais que je suis loin d'être en règle général très friand du langage de Paul Greengrass. Son coté caméra embarquée sous gros sniff de speed entrecoupé de petites annotations de lieux, de dates, enfin bref ... Encore et toujours des petites lignes sous couverts de grands discours, de coup de pétard, et de Move, Move, Move ! Ce fut à nouveau le cas, néanmoins, une fois n'est pas coutume, la mayonnaise c'est trouver très digeste.
Le constat, la prise de position, le cinéma, tout ici tiens la cadence insoutenable du réalisateur Britannique. L'emboitement se fait à mesure, dans la partition, il y'a deux ou trois scènes qui franchement coupe le souffle. Mention à l'assaut final, dans le genre, ce qui se fait de mieux ou presque.
Du coté des acteurs, Matt Damon tiens une sacrée forme, il engraine dans son marché un Brendan Gleeson hyper inspiré. Un autre en ferait des tonnes, pas lui. Les autres, service minimum, juste ce qu'il faut. C'est pas plus mal.
Un vrai bon film, qui raconte des choses, y va à fond. Une surprise.
On se demande si pour écrire dans Libération, il faut répondre à des critères Pavloviens d’anti-Américanisme primaire ou si c’est l’atmosphère même de Libé qui lobotomise les esprits sains au départ. Il faut en effet être privé d’une bonne partie de son encéphale pour voir dans ce film de Paul Greengrass une quelconque complaisance vis-à-vis de l’état major US dans la guerre contre l’Irak. Rien ne manque à l’appel dans ce qui fait de ce thriller de guerre une véritable dénonciation du verrouillage de la politique américaine par un certain lobby militaro-industriel. L’histoire nous montre une manipulation opérée de manière quasi-totale par des membres de ce lobby néo-conservateur, qui par une adroite infiltration dans les médias, piége une journaliste de renom et chevronnée, court-circuite des responsables compétents des services de renseignements, et muselle plusieurs officiers clef des forces armées. La responsabilité de Bush lui-même n’est pas occultée par le scénario, puisque c’est sa vision géopolitique simpliste subtilement évoquée par l’usage de communiqués qui permet l’assise de ces néo-conservateurs lors des opérations. La dénonciation va si loin qu’elle nous montre que même au niveau des bien intentionnés comme c’est le cas du héros, les mentalités et les actes sont pollués par des préjugés de supériorité. Le seul reproche que l’on pourrait faire à ce film est qu’il arrive deux ans trop tard. Mais après tout, certains films ont parfois un destin à posteriori.
Mais pourquoi donc ce film sort ? Est-il nécessaire de rappeler ce que tout le monde sait, à savoir qu'il n'y a jamais eu d'ADM en Irak ? Le tout sans apporter d'informations supplémentaires critiques sur le gouvernement Étasunien de l'époque. Je critiquerai tout aussi vertement la façon de filmer : plans à l'arraché, caméra portée à l'épaule, plans ultra-cut, scènes brouillonnes... Décidément Paul l'Herbe-verte ne sait pas faire des images à la force plus symbolique que guerrière...
Palpitant, intelligent, du pur P. Greengrass, certes un peu convenu dans le scénar mais diablement efficace, jusqu'au dernier plan... Le ciné "américain" encore capable d'audace ça fait plaisir !
Greengrass est méritant de monter ce film de guerre sur les fausses informations concernant les armes de destruction massive en Irak. Cela provoquera l'intervention militaire des USA et la défaite des forces irakiennes avec 100 000 morts locales. Alors certes, le régime de Saddam Hussein est tombé, seulement, Bush et Powell se sont proprement fait berner comme le raconte ce film. La succession du dictateur a été mal préparée, avec un manque énorme de réalisme, ce qui a provoqué un chaos général. La crédibilité des USA a été bien écornée avec toutes ces erreurs et en premier, celle de n'avoir pas vérifié les dires de l'informateur irakien. Bien sûr, cette œuvre est une fiction qui s'appuie cependant sur des faits réels et c'est ce qui lui donne de la force. Matt Damon est parfait pour le rôle du commandant Miller qui n'accepte pas que ses soldats soient blessés alors qu'il ne trouve nulle part ces fameuses armes. On peut comprendre que les américains aient boudé un film qui leur montre comment ils ont été trompés par leur gouvernement.
Un film d’action-guerre intéressant car soulevant un problème important que la politique et les médias dans l’industrie de la guerre. C’est rythmé, soutenu, un contexte rapidement ciblé, et un scénario qui parle et qui fait réfléchir sur nos gouvernements, nos dirigeants et leurs abus. Le tout étant traité directement depuis le terrain du début à la fin, d’un point de vue de soldat, mais surtout de citoyen. C’est plaisant, intelligent, Matt Damon est toujours aussi bon, pour autant on a l’impression que c’est classique, et que le film n’apporte pas tant que ça, qu’il manque un petit quelque chose.
Superbe film de guerre : véracité, courage et lucidité politiques, action remarquablement filmée, acteurs authentiques. Une vraie maîtrise et une leçon donnée aux Français en particulier qui cultivent l'opacité dans tous les films historiques (la guerre d'Algérie commence tout juste à ne plus être taboue !).
Green zone est globalement un film réussi, assez prenant, sans temps mort et surtout serti par une ultime scène d'action trépidante dans un Bagdad nocturne reconstitué . De très bons acteiurs (bravo à Brandon Gleeson, acteur sous estimé et bien sûr Matt Damon, très à l'aise dans ce type de rôle, proche de la série de Jason Bourne). A noter, dans le rôle de l'irakien "traître", sa performance est stupéfiante et résume à elle seule, le problème politico-stratégique. Green zone n'en est pas moins, malgré ses qualités, en dessous de Bloody sunday ou La vengeance dans la peau du fait de la position historique et actuelle du film (la guerre en Irak). Cela empêche la mise à distance du spectacteur vis à vis d'évenements historiques chargés affectivement.
Même acteur et même style visuel que la trilogie Jason Bourne, les fans ne devraient donc pas être déçus. Ici l'histoire s'inspire de faits réels, une quête de la vérité très rythmée qui ressemble à "Démineurs" de Kathryn Bigelow. (Bien)
Un film de guerre efficace qui nous plonge dans ce conflit récent et qui soulève la question de la légitimité de cette guerre. On est pris par l'enquête mené par Matt Damon pour découvrir la vérité au sujet des armes de destruction massive. Les séquences de combat sont quand à elles très réalistes. A conseiller à tous ceux qui aiment l'action et le suspense !!!