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JeremGar
93 abonnés
1 569 critiques
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0,5
Publiée le 30 janvier 2010
Ce nouveau Disney déçoit! "Travailler plus pour gagner plus pour pouvoir réaliser votre rêve". N'était-ce pas le message de campagne à la présidentielle donné aux français par notre actuel président de la République?! Ce nouveau Disney serait-il un film pro-sarkoziste?! On a besoin d'argent pour réaliser notre rêve et ainsi, être heureux. Alors, vous me direz, oui c'est vrai mais ce message apparaît déjà dans les Disneys précédents(Cendrillon, la Belle et la Bête..) Et vous pourrez aussi me dire que ce message est la pure et simple réalité de notre société actuelle.Mais est-ce ce message-ci que l'on a envie d'entendre lorsque l'on va voir un Disney? Est-ce cela la magie de Disney? Est-ce cela le nouveau visage de Disney? Est-ce ce message que les enfants ont envie d'entendre? Ensuite, symple hypothèse. Le personnage principal de ce film ne part de rien, son rêve est d'ouvrir un restaurant qui serait le plus réputé de La Nouvelle Orléans, bref d'arriver au sommet. Le personnage principal est noire, une première pour un Disney. N'y aurait-il pas une étrange similitude avec un certain personnage politique américain devenu président des Etats-Unis il y a tout juste 1 an?! Oui ce personnage politique qui accède au pouvoir de la plus grande puissance mondiale et qui est, pour la première fois de l'histoire des Etats-Unis, de couleur noire?! Etrange, non?! Alors vous pourrez me dire que cela est une pure coïncidence.Vous aurez peut-être raison, mais cette similitude est tout de même intéressante. La Princesse et la Grenouille ne serait-il pas un prétexte pour nous donner un message pro-libéral et pro-capitaliste? Outre tout cela, la modernisation des personnages est décevante! Quelle est cette fille (la blonde) qui ne pense qu'à l'argent et qui veut épouser le prince que pour sa fortune?Quel est ce prince dragueur, ayant un harem de demoiselle à ses pieds?Quel est ce message donné aux plus jeunes?Modernisation, évolution, je vous présente le nouveau visage de Disney!
Super film! À la fois très émouvant, très drole! Même de grandes personnes peuvent accrocher au film! Une seule chose à dire, regardez-le et appréciez!
C’est aussi une fantaisie animalière d’un classicisme déjanté. Des personnages fous comme le crocodile, sorte de pendant de Sid dans l’âge de glace, directement sorti du Bayou de Bernard et Bianca ou bien la luciole amoureuse d’une étoile et tellement poétique. Il y a beaucoup d’humour, des situations cocasses, une modernité dans les dialogues mais une animation totalement rétro et pleine de féerie. Très sympa.
Un Disney mineur, vite oublié pour ma part. Il ne deviendra pas culte comme beaucoup d'autres Disney, car il a un goût de réchauffé et ça sent vraiment le film bâclé, sans réelle profondeur dans l'histoire, ni dans les personnages... Et les chansons n'ont aucun charme, dommage !
“La Princesse et la Grenouille” a à cœur de proposer de bonnes idées scénaristiques sans en faire quelque chose de convenu. Car oui, il y a de la ressource dans ce film d’animation Disney, mais malheureusement, il s’adresse rapidement à un jeune public…voir très jeune. Le rêve de Tiana d’ouvrir un restaurant fait partie de la trame principale, elle est balayée d’un revers de la main en l’espace de 15 minutes par une histoire…de grenouilles. Et à partir de là, c'est rapidement la cacophonie, le scénario est arrangé comme bon il semble : spoiler: “Charlotte n’est pas une princesse, mais comme c’est mardi gras, et que son père Big Daddy est le Roi de la Parade du mardi gras, sa fille est une princesse. Est-ce que ça compte ? Bien sûr que ça compte, mais uniquement jusqu'à minuit quand mardi gras s'achèvera”, un retour à la bonne vieille sauce Disney de l’époque. En gros, on peut dire n’importe quoi qui arrange la trame scénaristique pour en venir à ses fins, alors on sort les paillettes, les lucioles et les feux d’artifices puis on en met plein la vue, en croyant que c'est suffisant. La plupart des personnages sont loufoques et rapidement agaçants, je pense notamment à Mama Odie, Ray et Louis. Seulement notre héroïne (Tiana) et le méchant (Mr Facilier) sont des personnages plus profonds et intéressants. Je regrette d’ailleurs de ne pas en connaître un peu plus sur cet étrange Mr Facilier qui au final n’a qu'un rôle secondaire. J’ai également trouvé la plupart des chansons bâclés : trop d’informations, peu de rythme, des voix lead bien peu en avant, on a du mal à comprendre ce qui est dit, on ne mémorise pas les mélodies. En tout cas, en version Française, c’est le bazar. En somme, un Disney qui se laisse regarder en tant qu’enfant. Mais en tant qu’adulte ou adolescent, l’ennui pointe rapidement son nez malgré la féerie du Bayou.
J'ai aimé l'histoire et son déroulé, j'ai beaucoup moins aimé les chants. Ils prennent un bon quart voire un tiers du film, ce qui est beaucoup trop ! On ne peut pas en vouloir aux studios Disney mais il y a des limites à avoir un chant toutes les 5 minutes. L'humour est passable et les personnages sont sympathiques. Les voix françaises sont tout de même trop caricaturales pour moi. Un film qui plaira surtout aux petits, évidemment.
Un très joli conte qui nous replonge un peu dans les long-métrages de Disney d'antan. Des odeurs de "Bernard et Bianca", des couleurs de "La belle et le clochard" avec un soupçon de "Cendrillon" et de "La petite sirène". Abandonnés les personnages anguleux des dernières années et ça , ça fait un peu de bien et apporte de la fraîcheur. Toutefois, les chansons sont assez mauvaises et la morale états-unienne est sauve avec le noir qui reste avec la noire! Moi j'aurai préféré un mariage mixte mais bon... C'est à voir pour replonger un peu en enfance!
Alors que la 3D s'est imposée comme la norme depuis presque 10 ans, La Princesse et la grenouille semble opérer à un demi-tour puisqu'il revient à une animation au crayon. Une impression en trompe-l'œil, le nouveau film Disney est bien de son époque, avec sa première héroïne afro-américaine (l'effet Obama est passé par là). Cet apparent coup de rétro s'avère plutôt savoureux. John Musker et Ron Clements (auteurs d'Aladdin ou La Petite Sirène) en profitent pour glisser de nombreux hommages aux précédentes productions. Et d'offrir une nouvelle héroïne débrouillarde, bien éloignée des demoiselles en détresse. On peut également détacher quelques acolytes pas piqués des hannetons (Ray, Louis), chargés d'apporter un peu de blagues à l'ensemble. La formule prend raisonnablement. Je ne suis convaincu qu'à moitié, cela dit. Le voyage me paraît bien trop balisé, et la surabondance de chanson(s) nuit au bien du film. De la même manière, les personnages et gags me semblent fonctionnels à défaut d'être mémorables (certains évoquent plus la redite). Pointe également le scepticisme quant au discours du film, semblant vanter les mérites d'une méritocratie illusoire pour finalement revenir à une morale très fleur bleue.
Enfiiiiin! Après des années d'attente, les studios Disney ont retrouvé le dessin animé, le seul, le vrai, la 2D, et renoue même avec leur genre phare : le film de princesse. La Princesse et la grenouille est une féérie. Image d'une beauté sublime, animation parfaite, humour omniprésent, personnage secondaire fouillé... On est en présence d'un grand cru. Le grand retour de Disney. Merci John Lasseter!
49ème classique d'animation des studios Disney, "La Princesse et la Grenouille" suit 2 chemins en apparence contradictoires : un retour aux sources et un renouvellement.
Un retour aux sources parce que le studio décide enfin de revenir à une animation 2D. Le type d'animation qu'utilisent ses plus grands classiques et qui ont fait son succès. Attention, je ne suis pas un détracteur de l'animation 3D. Par exemple, je trouve que "Là-Haut" de Pixar est un chef-d'oeuvre. Mais, l'animation 2D a un supplément d'âme que je ne saurais expliquer.
Et ce supplément d'âme est parfaitement adapté au monde du vaudou avec ses ombres qui se déplacent et les formes angulaires des amulettes et des masques.
De même, "La Princesse et la Grenouille" adapte à sa sauce un conte classique, recueilli par les frères Grimm, comme beaucoup de ses classiques d'animation.
Cela dit et en même temps, l'oeuvre marque un certain renouvellement du studio. Fini les châteaux d'Europe et bienvenue dans l'univers particulièrement riche de la Nouvelle-Orléans et sa cuisine, ses habitants, son festival, son amour de la musique jazz, son bayou, ses crocodiles et ses lucioles, son vaudou ...
Il est vrai que "La Princesse et la Grenouille" se situe à part dans la filmographie de Disney. Il a sa propre identité et c'est plutôt une bouffée d'air frais.
Malgré tout, j'ai trouvé ce film très fade. Je ne me suis pas attaché aux personnages, les chansons ne m'ont pas du tout entraîné et l'histoire m'a semblé terriblement banale. Presque comme si Disney se reposait sur ses acquis en changeant la façade (une princesse afro-américaine, un nouveau décor ...) mais que lorsque l'on pousse les portes on retrouve exactement le même intérieur, vu et revu.