Certaines histoires toutes simples nous bouleversent, au-delà des scénarios alambiqués, et des effets spéciaux complexes. L’histoire d’Hatchi (diminutif de Hatchiko) est de celles-ci. Si vous êtes amateurs(trices) de blockbusters, de films à multiples rebondissements et à l’action trépidante, peut-être n’apprécierez-vous pas « Hatchi » à sa juste valeur, mais je vous mets néanmoins au défi de ne pas être touché (mais je vous rassure, je ne fais pas « d’amalgames », et on peut très bien aimer les deux). Si vous sensibles aux animaux (ou seulement sensibles tout court…), et amoureux des chiens, l’histoire d’Hatchi va vous bouleverser.
On voit plusieurs fois dans le film la vie à travers les yeux de Hatchi, et dans ces scènes, on voit ce qui se passe en noir et blanc. Ce film se révèle être plutôt dans un esprit « contemplatif », une ode à un chien fidèle à son maître jusqu’à son dernier souffle. La sobriété, est un des maîtres mots de ce long-métrage, qui souffre certes de quelques longueurs, notamment au début, lors des moments heureux échangés entre Hatchi et Parker. Mais ces scènes sont nécessaires pour s’attacher à eux, à leur duo si attendrissant, et pour comprendre à quel point les liens noués entre un humain et son animal peuvent être si forts.
L’attachement sans bornes et sans failles d’Hatchi envers Parker est très touchant.
Pendant les scènes où Hatchi attend son maître devant la gare, les larmes montent, puis coulent, surtout pendant cette scène poignante, où la veuve de Parker revient 10 ans après le décès de celui-ci dans la ville, reconnaît Hatchi devant la gare, l’étreint et attend son train auprès de lui. Mon visage était embué de larmes que je n’ai tout simplement pas pu contenir…
La musique, très présente dans le film, vient renforcer le sentiment d’attente, de solitude d’Hatchi et de mélancolie.
Nous prenons davantage conscience, s’il en était encore besoin, en visionnant « Hatchi », de l’importance des animaux, de la place qu’ils ont à nos côtés, et qu’ils ne sont pas seulement là pour faire figuration, mais bien des êtres vivants, sensibles, nos compagnons de vie. Il ne faut jamais les sous-estimer, nous devons les aimer et les protéger comme ils le méritent. Ils sont, à bien des égards, bien plus fidèles et loyaux que l’être humain…
Hatchi est un film doux, tendre, une ode aux animaux, notamment aux chiens, meilleurs amis de l’homme, fidèles à leurs maîtres sans conditions. Inspiré d’une histoire vraie (celle d’un chien au Japon attendant neuf ans durant le retour de son maître dès le lendemain de son décès), ce film nous livre ici une morale poignante, joliment racontée par le petit-fils de Parker à ses camarades de classe : le sens véritable de la loyauté, de la fidélité et de l’amour. Les valeurs innées d’un chien envers son maître tant aimé… Jusqu’à son dernier souffle. Un film qui a désormais toute sa place parmi ceux que je porte à jamais dans mon cœur.
Ma critique complète sur mon blog: reves-animes.com