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DimDim72
6 abonnés
274 critiques
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4,5
Publiée le 28 août 2020
C'est un film particulièrement touchant même s'il s'agit d'une comédie-dramatique (on aurait préféré un happy-end mais le film nous surprend justement parce qu'il n'y en a pas).
Les acteurs jouent bien et Daniel Craig est encore mieux dans ce film que dans les James Bond.
Il est vraiment dommage que ce film n'ait pas fait parler de lui à sa sortie.
Grand moment de nostalgie avec notre ami Daniel Craig. Un mélodrame étonnant, scindé entre présent et passé. Flashbacks of a Fool est une façon comme une autre d'illustrer l'impacte de l’adolescence sur le devenir d'un individu. On réalise par la même occasion l'importance capitale des amis, des proches, des conquêtes sexuelles...des amours de jeunesse. Tous ces acteurs qui battissent inconsciemment notre personne par leur simple présence ou leurs intensions. Le personnage campé par Craig est rongé par le regret. Les années ont creusé un large fossé de frustration entre les ambitions et les actes. Il a manqué trop d'occasions de bien faire, mal évalué les choses, car aveuglé d’insouciance. Son meilleur ami vient de mourir, et il n'était pas là. Des années durant à s'enfermer dans un nombrilisme puérile, couchant à tour de bras avec la première venue pour tenter de masquer l'amertume de l'échec. Sur le papier, ce film a tout pour être bouleversant aux larmes. Techniquement, il est beaucoup trop ambiguë, manque cruellement d’intensité, là où il y avait un potentiel émotionnel incroyable. La première partie est d'une lenteur sans conviction. On ne sait pas où l'on va, mais étrangement, quelque chose nous pousse à continuer le visionnage. Il y a effectivement beaucoup de points positifs, mais aussi quelque maladresses et des mauvais choix. C'est donc une déception, même si la réalisation possède de grandes qualités, proche du cinéma d'auteur ou des créations de frères Coen. Intéressant tout de même. 3/5
Une très bonne surprise. Un film qui fonctionne grâce à son ambiance nostalgique. Avec une très bonne BO glam rock qui arrive à nous faire pénétrer dans la jeunesse du personnage principal ( très bon d’ailleurs). L'ambiance d'ailleurs je ne retiens que ça, mais qu'elle ambiance, on s'en souvient longtemps après, on rêve, on plane sur une époque qu'on a pas forcément connue, mais qu'on aurait en tout cas soit envie de revivre, soit envie de la vivre tout court.
Une première partie un peu longue dans laquelle on se demande où on va nous mener. Une deuxième partie touchante, remplie de nostalgie, des premiers amours sur les musiques de l'époque qui étaient toute notre vie, les premiers désarrois et erreurs aussi. Et puis une troisième et dernière partie bouleversante, pleine d'émotions et avec un certain revirement. Un film qui commence donc sans grande conviction et qui change de ton finalement assez vite. Un joli petit casting à la clé avec plusieurs visages et noms qu'on connait sans vraiment connaitre ou reconnaître (James D'arcy, petit rôle et méconnaissable ; Jodhi May, Alice du "Dernier des Mohicans" ; Felicity Jones, d'ailleurs sublime, tout comme Harry Eden ; Keeley Hawes déjà aperçue ; et puis bien évidemment Daniel Craig, Olivia Williams et Mark Strong). Et une musique, "If there is something" de Roxy Music, qui prend une ampleur énorme dans la beauté de ce film...
Conçu en 3 parties, ce film emprunt de nostalgie souffre d'une entrée en matière un peu lente. Néanmoins, le réalisateur arrive aisément à nous faire (re)plonger dans l'atmosphère si particulière des années 70. Daniel Craig parvient à casser son image d'agent secret le temps d'un retour aux sources salvateur où Bowie et Roxy ne pouvaient se départager aux sommets des charts... Belle transition générationnelle et coup de chapeau au jeune Harry Eden, dont la carrière semble prometteuse.
Après un début un peu poussif, Flashbacks gagne en intérêt et prend son réel envol lors des fameux flashbacks. Dès lors le film se transforme en une comédie dramatique convaincante sur fond de rock des années 80.
Histoire bien triste en effet mais oh my god que c'est long par moment ! Pas qu'on s'ennuie mais on se demande tout de même si il va vraiment ce passer quelque chose ou si on va juste regarder son histoire. Et on regarde, on apprécie le travail qui a été fait par la beauté des prises et de terrible musique. Il nous raconte son histoire on regarde, on comprend son trouble et ses angoisses mais voila pour moi il manque quand même quelque chose pour vraiment accrocher. Ce qui est sur c'est qu'on veut bien plonger toute entière dans les yeux de Daniel Craig !
J'avais initialement en tête de mettre une note de 3.5/5 pour ce film, mais il est vrai que la chute est une vraie réussite avec un mélange de sentiments forts partagés entre bouleversement et espoir. Il faut tout de même remarquer que le scénario d'un acteur (considérons-le comme un artiste) un peu perdu, subitement rattrapé par la vie passée qu'il a volontairement fuie et qui doit retourner sur les traces de son adolescence pour redonner une ligne directrice à sa vie, rappelle très fortement le scénario de A GUIDE TO RECOGNIZONG YOUR SAINTS (que je conseille d'ailleurs très vigoureusement), mené par un excellent duo acteurs Shia Laboeuf et surtout Robert Downey Jr. Mais là où le réalisateur Dito Montiel a davantage accentué l'aspect réel des sentiments et des situations avec sa caméra proche des acteurs que l'on suit, Baillie Walsh, réalisateur de FLASHBACKS OF A FOOL, a voulu nous transmettre les sentiments et nous faire voir et surtout comprendre les évènements par la recherche de la beauté de l'image qui passe notamment par la mise en avant de l'immensité océanique qui sépare géographiquement et psychologiquement les deux vies de Joe Scott. L'océan, à la fois terrifiant, menaçant et porteur d'espoir et apaisant renferme en lui-même presque toute la symbolique de ce film. Ce parti pris de la beauté visuelle est selon moi une réussite, d'autant plus qu'il s'accorde réellement avec la performance des acteurs qui sont tous dans la simplicité du jeu, ce qui en fait la beauté. J'accorde d'ailleurs un "supplément" pour Daniel Craig, qui sous sa carrure bodybildée, montre qu'il est réellement capable d'éprouver et de faire ressentir au spectateur toutes les émotions. Et, pour en finir avec cette critique, je terminerai par dire que la bande son est choisie avec justesse, mais aurait peut-être pu être plus présente et intrusive.
Le divertissement one shot typique, pas exceptionnel mais ça se laisse regarder. Monsieur Muscle, enfin Daniel Craig quoi, s'en sort pas trop mal dans ce mélo. Sauf quand il sort la phrase : "J'ai toujours cru que le plus dur était de prendre des décisions, en fait je viens de comprendre que le plus dur c'est assumer ses responsabilités". Bravo mon gars, encore une phrase profonde qui marquera l'histoire du cinéma. L'histoire elle même n'est pas mal, elle présente toutefois des défauts rédhibitoires. Pour commencer, l'intrigue du film devrait théoriquement reposer sur des flashbacks, du moins si j'en crois le titre. En réalité non. On a juste droit à une grosse partie centrale qui nous renvoie dans le passé du héros, mais sans que ce flashback éclaire de façon transcendante le présent. De plus, le suspense est totalement absent. L'intérêt des flaskbacks, est justement de dévoiler peu à peu les éléments du passé qui expliquent le présent, pas de tout nous balancer dans la gueule. Enfin, le soi-disant meilleur pote du héros, qui doit parler peut-être 50 secondes maximum dans tout le film, fait office de figurant. Alors que c'est l'un des éléments essentiels de l'intrigue, il passe totalement à la trappe.