Une très bonne surprise. Un film qui fonctionne grâce à son ambiance nostalgique. Avec une très bonne BO glam rock qui arrive à nous faire pénétrer dans la jeunesse du personnage principal ( très bon d’ailleurs). L'ambiance d'ailleurs je ne retiens que ça, mais qu'elle ambiance, on s'en souvient longtemps après, on rêve, on plane sur une époque qu'on a pas forcément connue, mais qu'on aurait en tout cas soit envie de revivre, soit envie de la vivre tout court.
Après un début un peu poussif, Flashbacks gagne en intérêt et prend son réel envol lors des fameux flashbacks. Dès lors le film se transforme en une comédie dramatique convaincante sur fond de rock des années 80.
C'est un film particulièrement touchant même s'il s'agit d'une comédie-dramatique (on aurait préféré un happy-end mais le film nous surprend justement parce qu'il n'y en a pas).
Les acteurs jouent bien et Daniel Craig est encore mieux dans ce film que dans les James Bond.
Il est vraiment dommage que ce film n'ait pas fait parler de lui à sa sortie.
Un drame sur l'importance de l'adolescence et ses répercussions tardives dans la vie d'un homme voilé par l'échec. Une remise en question sur soi-même filmée sous la forme d'un long flashback narrant la jeunesse mouvementée de notre héros, incarné par un jeune Harry Eden aussi doué que Marc-André Grondin de C.R.A.Z.Y., dont le thème se rapproche fortement... La ressemblance de Eden avec Daniel Craig est frappante, celui-ci n'ayant au final qu'un bref rôle au début et à la fin du film, incarnant un Joe Scot sur la touche, vieillissant, de façon incroyablement charismatique. Le long-métrage atypique propose ainsi de très beaux plans, classiques mais poétiques, une musique magnifique, agrémentée de titres 70s de David Bowie et Roxy Music. En bref, moins impressionnant que l'inégalable C.R.A.Z.Y. mais tout aussi poignant, Flashbacks est un joli film qui mérite d'être vu.
Grand moment de nostalgie avec notre ami Daniel Craig. Un mélodrame étonnant, scindé entre présent et passé. Flashbacks of a Fool est une façon comme une autre d'illustrer l'impacte de l’adolescence sur le devenir d'un individu. On réalise par la même occasion l'importance capitale des amis, des proches, des conquêtes sexuelles...des amours de jeunesse. Tous ces acteurs qui battissent inconsciemment notre personne par leur simple présence ou leurs intensions. Le personnage campé par Craig est rongé par le regret. Les années ont creusé un large fossé de frustration entre les ambitions et les actes. Il a manqué trop d'occasions de bien faire, mal évalué les choses, car aveuglé d’insouciance. Son meilleur ami vient de mourir, et il n'était pas là. Des années durant à s'enfermer dans un nombrilisme puérile, couchant à tour de bras avec la première venue pour tenter de masquer l'amertume de l'échec. Sur le papier, ce film a tout pour être bouleversant aux larmes. Techniquement, il est beaucoup trop ambiguë, manque cruellement d’intensité, là où il y avait un potentiel émotionnel incroyable. La première partie est d'une lenteur sans conviction. On ne sait pas où l'on va, mais étrangement, quelque chose nous pousse à continuer le visionnage. Il y a effectivement beaucoup de points positifs, mais aussi quelque maladresses et des mauvais choix. C'est donc une déception, même si la réalisation possède de grandes qualités, proche du cinéma d'auteur ou des créations de frères Coen. Intéressant tout de même. 3/5
Un film qui se veut ininteressant et soporifique! Daniel Craig est inexistant, idem pour le charisme de l'ensemble des acteurs. Et pourtant l'idée était bonne, le film aurait pu en être autant s'il avait été beaucoup approfondi!
Une première partie un peu longue dans laquelle on se demande où on va nous mener. Une deuxième partie touchante, remplie de nostalgie, des premiers amours sur les musiques de l'époque qui étaient toute notre vie, les premiers désarrois et erreurs aussi. Et puis une troisième et dernière partie bouleversante, pleine d'émotions et avec un certain revirement. Un film qui commence donc sans grande conviction et qui change de ton finalement assez vite. Un joli petit casting à la clé avec plusieurs visages et noms qu'on connait sans vraiment connaitre ou reconnaître (James D'arcy, petit rôle et méconnaissable ; Jodhi May, Alice du "Dernier des Mohicans" ; Felicity Jones, d'ailleurs sublime, tout comme Harry Eden ; Keeley Hawes déjà aperçue ; et puis bien évidemment Daniel Craig, Olivia Williams et Mark Strong). Et une musique, "If there is something" de Roxy Music, qui prend une ampleur énorme dans la beauté de ce film...
Le divertissement one shot typique, pas exceptionnel mais ça se laisse regarder. Monsieur Muscle, enfin Daniel Craig quoi, s'en sort pas trop mal dans ce mélo. Sauf quand il sort la phrase : "J'ai toujours cru que le plus dur était de prendre des décisions, en fait je viens de comprendre que le plus dur c'est assumer ses responsabilités". Bravo mon gars, encore une phrase profonde qui marquera l'histoire du cinéma. L'histoire elle même n'est pas mal, elle présente toutefois des défauts rédhibitoires. Pour commencer, l'intrigue du film devrait théoriquement reposer sur des flashbacks, du moins si j'en crois le titre. En réalité non. On a juste droit à une grosse partie centrale qui nous renvoie dans le passé du héros, mais sans que ce flashback éclaire de façon transcendante le présent. De plus, le suspense est totalement absent. L'intérêt des flaskbacks, est justement de dévoiler peu à peu les éléments du passé qui expliquent le présent, pas de tout nous balancer dans la gueule. Enfin, le soi-disant meilleur pote du héros, qui doit parler peut-être 50 secondes maximum dans tout le film, fait office de figurant. Alors que c'est l'un des éléments essentiels de l'intrigue, il passe totalement à la trappe.