Film à sketches, donc difficilement racontable, "New York I love you", c'est avant tout une atmosphère. Quelques petites histoires de rencontres, sans liens directs, histoires d'amour ou de tendresse, moments de bonheurs saisis sur le vif, entres des êtres souvent attachants évoluant dans les différents quartiers et dans cette ambiance si particulière de la grande métropole américaine. Dans l'une des plus belles et passionnantes villes du monde, des liens se créent, des amours naissent, des passions grandissent, des femmes et des hommes se découvrent, se parlent, se livrent, s'aiment et vivent quelques moments de pur bonheur. New York est belle, New York grouille, bouge et fascine, New York entretient ce petit miracle que représente le melting pot socioculturel, religieux, racial, qui a fait d'elle et pour moi, la cité cosmopolite la plus étonnante et attachante que je connaisse… Onze réalisatrices et réalisateurs très inspirés, des acteurs jeunes et plus âgés, plus ou moins connus mais tous fameux et épatants, et quelques petits bijoux de mini scénarios, font de cette ode à la rencontre, un grand, un très grand moment d'un cinéma tel que je l'aime et l'aimerai toujours. Mention spéciale à l'auteur de la plus émouvante de toutes ces petites histoires, Anthony Minghella, ici scénariste qui nous dépeint la rencontre d'une vieille dame, cantatrice jadis célèbre, et d'un jeune groom d'hôtel handicapé. C'est court, ça ne dure que quelques minutes, mais c'est tout à l'image de ce génie qu'était le metteur en scène anglais, hélas décédé il y a juste deux ans… J'aime cette ville (que je n'ai pas vue depuis vingt ans) et j'aime ce cinéma!...