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    Copie conforme
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    210 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mai 2010
    C’est le genre de film qu’on aime ou on n’aime pas… Si on arrive à entrer dedans on n’en sort plus. On est pris dans le tourbillon du jeux qui s’installe entre les deux protagonistes qui nous offrent sur un plateau leurs cris intérieurs, leur désespoir, leur incompréhension… Les pistes sont subtilement brouillés et on ne peut plus séparer le vrai du faux, le jeu de séduction de l’appel à l’aide, …, la copie de l’original. Et puis on baigne, du début à la fin, dans cœur da la Toscane où s’entremêlent une riche culture, de superbes églises et de magnifiques paysages !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 mai 2010
    Film intello-chiantesque plombé par des longueurs et des dialogues qui tournent en rond et n'arrivent nullepart. On sort de la salle aussi bete qu'en y entrant avec le sentiment de s'etre ennuyé et le regret de ne pas avoir choisi un autre film. Seul point positif, le jeu des acteurs tres bon mais qui ne suffit pas a donner un interet et une implication du spectateur dans l'histoire.

    Bref un souflet ayant du mal a monter sous forme de jeu de vrais faux semblant sur le couple plutot poussif et maladroit.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2010
    Abbas Kiarostami a bien fait de se délocaliser et de planter sa caméra sous le ciel de Toscane, à l'ombre des cyprès. Copie conforme est l'oeuvre d'un maestro, capable de se renouveler, sans perdre son âme, et de livrer un film frais et capiteux, au parfum entêtant, qui reste énigmatique jusqu'à son dénouement, qui peut être un commencement. En déflorer le sujet serait un crime, et d'ailleurs, quel est-il vraiment ? Une réflexion sur l'art et le regard ? Sur la vérité et le mensonge ? Sur l'usure du couple, avant tout, hommage direct au Rossellini de Voyage en Italie et aussi au Bergman d'Une leçon d'amour, pour l'aspect ludique. Au côté du baryton William Shimell, épatant pour sa première apparition au cinéma, Kiarostami offre à notre Juliette Binoche un rôle somptueux. Qu'elle est belle dans la douce lumière italienne, sensuelle, tendre, rageuse, comique. Toute la riche palette de son jeu s'y déploie sous la mise en scène gracieuse et glissante du cinéaste iranien. Le film est léger et grave à la fois, à l'image de ses dialogues et des idiomes qui s'y mélangent avec harmonie : italien, anglais, français. Et l'on y rencontre de jeunes mariés, de vieux touristes et une mamma philosophe, comme autant de témoins de ce couple sur lequel plane un mystère que les spectateurs interprèteront à leur guise. Kiarostami fournit les clés, à nous de trouver les portes qu'elles ouvrent. Avec aussi le choix de jeter le trousseau et de rester dans une suave incertitude.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2010
    L'idée du film est bonne : on voit un couple se former. Lui, essayiste qui vient de publier un livre sur la copie dans l'art, elle, qui tient une galerie et a un enfant ado. Le couple nouveau-né, à la faveur d'un quiproquo, se mue en couple qui se déchire après 15 ans de mariage.
    Belle idée, ratage complet. Copie conforme n'est pas un film, mais l'idée d'un film.
    On voit par là que la place de Kiarostami est plus aujourd'hui dans les galeries d'"art contemporain que dans les salles de cinéma. Car de cinéma, il n'est guère question dans Copie conforme : la direction d'acteur y est exécrable (même Binoche semble buter sur les mots), la mise en scène outrageusement explicite, les symboles ridicules dans leur lourdeur démonstrative. Un seul exemple ? Pour illustrer l'incommunicabilité dans le couple, quoi de mieux que de montrer Binoche tenter d'exprimer ses voeux de bonheur à de jeunes mariés à travers une fenêtre qui ne veut pas s'ouvrir... et tout est à l'avenant, profondément ennuyeux, désespérément pataud.
    Mon esprit était si peu impliqué dans ce que je regardais que j'ai pu imaginé plusieurs Copies conformes, même histoire, mais tournés par Lynch, Cronenberg, Kieslowski, Bergman ou Sirk. Des cinéastes. D'autres billets sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    mleguil
    mleguil

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2010
    Quel ennui! A éviter à tout prix!!!!!! Il faut faire des efforts surhumains pour attendre la fin et résister à l'envie irrésistible de quitter la salle
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mai 2010
    Soporifique ! J'ai regretté de n'a pas avoir emmené mon orreillé !!
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    Il y a plusieurs Kiarostami. Celui des débuts, du Pain et de la Rue, capable de transformer une simple boîte de conserve en fil conducteur de son récit purement linéaire. Il y a aussi celui de Close-Up, vrai-faux procès dont il est le seul, unique et authentique juge artistique. Celui de la consécration, auteur de la Palme d'or 1997 et du Vent nous emportera, réalisateur définitivement associé à un style simple, volontairement minimaliste en même temps qu'il s'avère profondément concerné par le contexte socio-politique de son pays. Enfin il y a le Kiarostami du nouveau regard, celui de Ten et de Five, créations conceptuelles en forme de dispositifs destinés à capter le réel, véritable geste de l'épure cinématographique... Alors que Copie Conforme sort aujourd'hui sur nos écrans, l'oeuvre kiarostamienne semble emprunter un nouveau tournant : film difficile, étrangement captivant dans ses premières minutes, terriblement artificiel dans ses dernières, Copie Conforme n'en est pas moins traversé par les thématiques du cinéaste : pouvoir des mots, pouvoir des images, situation de l'Art dans la conscience individuelle... Copie Conforme est un film de Abbas Kiarostami, pas de doute. Mais il est aussi déconcertant que possible, mélangeant avec un sens de l'équilibre effrayant probité et facticité. Comme si l'abstraction inhérente au titre avait besoin de se concrétiser par le biais d'un regard détaché, perçu au gré des images, Kiarostami rend son film proprement ambigu, bancal et paradoxal. Pour la première fois peut-être son cinéma perd en limpidité, jusqu'à devenir pratiquement rébarbatif. Une déception.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 mai 2010
    Formulé sous un angle poétique et raffiné, le thème de la désagrégation du couple si cher à un certain cinéma d’auteur, porté au firmament par Michelangelo Antonioni ou Ingmar Bergman, s’offre ici de subtiles et savantes variations novatrices. Abbas Kiarostami, en esthète délicat et à l’aide d’acteurs vivifiants (hormis le petit, qui chie dans la colle, il faut le dire), emboîte un propos réflexif passionnant, comme une variation duchampienne sur l’amour - la notion de subjectivité du spectateur face à l’oeuvre d’art mettant ici en mouvement le processus psychologique interne au couple -, dans un registre volontiers baroque. Jeu intellectuel aux tiroirs multiples accompagné d’une sensation de doux vertige, brouillant constamment les frontières du faux et vrai, côtoyant parfois la farce pure - comme dans cette scène au restaurant, merveilleuse de drôlerie décalée -, le film ne manque ni d’envoûter, ni de surprendre. On pourra certes regretter que la puissance et l’originalité du style kiarostamien, ainsi que la maîtrise de la composition graphique, au goût de poème philosophique, se fassent un chouïa plus discrètes qu’à l’accoutumée. In fine, Copie Conforme pose bien sûr les problèmes de solitude et d’incommunicabilité, mais il serait bien dommage de ne voir dans ce tableau lucide et paradoxalement brutal, sous ses airs doux de fausse rencontre, de rassurante comédie vouée au tragique, qu’un pessimisme tranchant. Car si désillusion il y a, elle permet surtout de penser, à fortiori nos propres vies amoureuses, et de viser une amélioration de celles-ci (haut les coeurs !). Un beau cadeau, donc, au-delà du rire éclatant de Juliette Binoche. Avertissement toutefois : un bagage théorique en philosophie de l’art aide à rencontrer l’oeuvre, exigeante sur le plan intellectuel. Les plus curieux se délecteront, de toute façon, de ce film si différent des autres !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2010
    Quel grand moment de cinéma nous offre une fois de plus Abbas Kiarostami ! S'il voulait rendre hommage au cinéma italien de Rossellini, cela est parfaitement réussi. Tout dans cette histoire conflictuelle qui se déroule en Toscane nous rappelle le film "Voyage en Italie". Juliette Binoche, parfaitement polyglotte, sait magnifier ce film en passant aisément du registre du doute, de la tristesse à la colère et aux rires (nerveux). La dilution du sentiment amoureux au sein du couple qu'elle forme avec William Shimell est ici traitée avec une grande intelligence.
    La volonté de cette femme à recoller les morceaux d'un couple en perdition passe par la redécouverte de l'art (ici la peinture et la sculpture) comme moyen d'exprimer le sentiment amoureux. Mais, comme chez Rossellini, quelque chose est rompu et même se parler posément devient difficile. J'ai particulièrement apprécié la mise en scène qui, en privilégiant les plans serrés, sait nous mettre au plus prêt du chaos de ce couple. Les dialogues percutants nous offrent également une sorte de jeu de rivalité vocale qui peut prendre des formes très différentes qu'il soit interprété en Anglais, en Italien ou en Français. Kiarostami nous montre d'ailleurs ainsi l'universalité des sentiments. Je suis sorti de la salle avec le sentiment d'avoir été porté par une histoire forte, puissante et touchante où l'auteur a su mettre tous les ingrédients pour nous faire vibrer à l'unisson d'une oeuvre majeure. D'ailleurs, le film semble passer à une vitesse folle.
    Kiarostami reste assurément l'un des plus grands réalisteurs contemporains.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 mai 2010
    Martin Scorsese have commented that "Kiarostami represents the highest level of artistry in the cinema"

    Et je suis d'accord avec lui ...;-)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 décembre 2010
    Avec Copie conforme, Kiarostami nous livre une vision tout à fait intéressante, et pertinente, du mariage avec en toile de fond une certaine réflexion sur l'art. Le film est certes déroutant, entre autres du fait du changement de relation entre les deux personnages principaux dans cette fameuse séquence du petit café en plein village de Toscane. Passons-nous de la réalité au fantasme ? Ou au contraire, passons-nous d'une forme de jeu à une réalité plus profonde, plus "triste", mais aussi beaucoup plus réaliste ? Car oui, ce film est profondément réaliste jusque dans ces dialogues d'agrément relativement nombreux, emprunt de la quotidienneté de la vie. Mais, même si ces petites phrases sont nombreuses, elles ne cachent pas la virtuosité des dialogues entre l'ingénue Binoche et son cynique époux. L'un et l'autre sont aux extrémités d'une sorte de fil, mais pourtant inévitablement attirés l'un et l'autre. Une sorte de "je t'aime, moi non plus" marquée par 15 années de mariages. En outre, si le fond est intéressant, nous ne saurions passer outre la forme. On remarque que Kiarostami filme ses personnages de manière extrêmement proche tout au long du film. La majeure partie du temps nous sommes en présence d'un plan taille, voir plan poitrine. Cet effet nous rapproche non pas en tant que spectateur, mais en tant qu'humain, de ces personnages. Cet effet est renforcé par les multiples plans où le personnage est filmé seul dans son cadre, face caméra. Ainsi, nous nous trouvons au cœur de ces discussions, au cœur de ces troubles entre époux, entre homme et femme, et nous sommes à même d'en saisir les moindres nuances.
    Il y aurait bien des choses à dire sur ce film... Le rapport à la modernité, la critique acerbe du mariage parfois forcé (fabuleux plan de cette mariée au regard vide, assise sur une chaise au premier plan, son époux présent tel un fantôme derrière elle)...
    Je regrette cependant l'absence de plans d'ensemble sur le fabuleux décors qu'offre la Toscane.
    Sina H
    Sina H

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2010
    "Trops de profondeur, tue la profondeur !": Le réalisateur nous amène au plus profond de son art, à une altitude dans laquelle il doit être tout seul...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mai 2010
    Film ennuyeux à mourir, dialogues inintéressants,même Juliette Binoche est très décevante,je pense que le réalisateur pense être un intellectuel de haut niveau,il n'en est rien car il n'a pas compris l'essentiel:on ne fait pas un film uniquement pour soi
    Techine
    Techine

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2010
    "Copie Conforme" est une oeuvre magistrale qui fait forcément écho au film de Roberto Rossellini "Voyage en Italie" sortie en 1953.
    Même lieu (l'Italie) et même trame de fond, celle d'un couple en pleine tourmente. Si j'avais déjà beaucoup aimé le film de Rossellini, celui de Kiarostami (de retour en grande forme sur la Croisette) m'a aussi beaucoup touché.
    Dans son rôle de personnage meurtri par la déchéance de son couple après 15 ans, Juliette Binoche est vibrante de justesse et parfaitement crédible dans ses divers changements de sentiments (passant rapidement de la nostalgie à la colère puis à la tristesse).
    Elle cherche en vain à reconquérir celui qui l'a aimée et elle n'hésite pas à faire appel aux gens qui l'entourent pour l'aider dans sa quête.
    William Shimell, qui incarne son mari, est tout est aussi bouleversant dans son interprétation d'un mari qui a sacrifié sa vie personnelle pour son travail. Il incarne un homme qui a oublié ce que le mot "aimer" veut dire puisque même devant une oeuvre d'art il reste sans réaction.
    La scène du café est prodigieuse et constitue le tournant du film : on découvre enfin le lien fragile qui unie les 2 protagonistes.
    Quant au final, sur les lieux de leur voyage de noces, il exhale un sentiment de nostalgie profonde face au constat de l'échec d'une vie de couple en déliquescence.
    La métaphore de l'art comme moyen d'exprimer la relation ambigüe entre 2 êtres est parfaitement bien amenée.
    Quant à la mise en scène de Kiarostami, toujours au plus prêt de ses acteurs pour les filmer en continu, elle nous tient en haleine de bout en bout.
    Au final, l'oeuvre n'est pas la copie conforme du film de Rossellini, auquel elle rend hommage, mais elle nous donne à voir, en ce début de 21ème siècle, à l'ère des nouvelles technologies (cf la place importante des téléphones portables dans le film) la difficulté à communiquer et à se comprendre quand le temps finit par détruire la profondeur des sentiments.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mai 2010
    Lent, confus, montage poussif à la "Tata Ginette", photographie lassante (gros plan, puis gros plan, puis gros plan, puis... ah...? ah non, gros plan), dialogues creux, personnages téflon (on se s'attache pas)... Juliette Binoche fait ce qu'elle peut, au risque de cabotiner, et ne sauve pas le film. Un tiers de la salle est parti: j'aurais dû faire de même !
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