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petithom
10 abonnés
473 critiques
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4,0
Publiée le 23 mai 2010
Je découvre avec ce film le cinéma de Kiarostami et j'avoue que je suis assez séduit.Copie conforme débute par une discussion intellectuel sur le vrai et le faux pour se transformer au détour d'un café par une histoire sentimentale.On pense ici à Antonioni(pour le cadrage et la beauté des plans) ou Rosselini(Voyage en Italie au sujet assez similaire) et le jeu des acteurs est assez magique.A voir absolument.
Film d'intello mettant en scène une relation amoureuse confuse où l'ennui prédomine sur un rythme lent à l'image des nombreux passages silencieux sans intérêt.
Je voulais au moins sauver les interprètes, comme je le fais souvent, mais même cela m'est impossible, car Juliette Binoche réussit à être mauvaise (il faut dire que faire autrement est mission impossible, eu égard au brouet indigeste qu'elle est supposée servir aux spectateurs), seul Shimell est pas mal pour son premier film (ce qui n'a rien d'étonnant, un grand baryton comme lui est déjà habitué à la plus exigeante des dramaturgies, celle de l'opéra). Cette "Copie conforme" est sans doute ambitieuse - traiter de la difficulté de se construire (et de durer) en couple - sur fond de discussion (savante ? ! je dirais plutôt "oiseuse") sur l'esthétique, mais cette noble intention ne donne rien de concluant à l'image. Cette vraie/fausse balade entre étrangers en quête de mutuelle séduction qui se mue, sur un quiproquo, en pèlerinage à sens unique d'une Binoche désespérée et furieusement midinette (au prix d'un pitoyable "twist", à l'occasion de confidences entre l'éplorée et une cabaretière de hasard), faux couple qui s'essaie à la "copie conforme" d'un vrai, est au résultat fumeuse, verbeuse, même pas ennuyeuse, non : creuse...en un mot : ININTERESSANTE. Un beau ratage pour une belle idée, que cet exercice de style sans crédibilité, et sans doute sans lisibilité pour beaucoup des courageux spectateurs......
Juliette Binoche est attendrissante dans son rôle de femme éplorée. Elle porte ce maigre film sur ses épaules d'actrices expérimentée et convaincue de son choix. On ne peut pas en dire autant de William Shimell jouant le rôle du "mari" ténébreux et constipé. Hors Binoche, rien ne facilite la lecture de cette œuvre absconse, au scénario peu crédible et formatée pour les sections parallèles des festivals. Reste une mise en scène intéressante en « temps réel » et des plans très soignés.
La prétention de ce dialogue de philosophie existentielle n'a d'égal que l'ennui qu'il distille. Les échanges aussi creux que bavards de ce couple fantasmé relèvent d'un insupportable snobisme intellectuel, et ne débouchent sur aucune idée structurée. Quelques rares belles images de Toscane ne suffisent pas à faire un film.
J'en ai marre ce ce nouveau genre d'inspirations monolithiques de nos réalisateurs contemporains....Après Inarritu qui fait le "pigeon" pour Hollywood, après Hao Hsia Hsien qui nous accable d'un ballon rouge dans les rues fatigantes de Paris, voici Kiarostami qui nous sort un cocktail toscan d'une lourdeur cinématographique (un seul beau plan durant le film, lorsque Juliette et son mari se séparent devant une église qui fait penser à Sainte Catherine de Sienne)...Le film entame sans jamais les finir des exégèses ennuyeuses sur l'art italien ou l'art d'écrire....Dans quoi vont s'embourber les réalisateurs ? le film est navrant à tout point de vue, on a envie de quitter la salle tant la relation entre Binoche et son mari est distante de tout repère....On s'ennuie, on s'ennuie lors d'interminables dialogues en voiture lorsque le réalisateur nous torture de gros plans froids symétriques sur le mari et sa femme...On s'ennuie dans les tentatives de digressions artistiques qui éloignent de toute émotion, dans un scénario sans aucune surprise...On s'ennuie, on s'ennuie, on s'ennuie et ce n'est pas la fin du film où enfin apparaissent des sentiments entre William Shimell et Juliette Binoche qui sauve l'ensemble d'un naufrage annoncé...Messieurs les réalisateurs n'uniformisez pas le paysage cinéma, de grace que les réalisateurs mexicains nous parlent du mexique et les réalisateurs iraniens de l'Iran...Bref y en a marre.....
En attendant le début de la séance, j'ai entendu les commentaires des spéctateurs de celle qui précédait : inutile, verbeux, ennuyeux, pédant... Je me suis alors dit - prétentieux bobo- que le film vaudrait sans doute le coup puisqu'il ennuyait le plus grand nombre. Mais en l'occurence, ils étaient encore en dessous de la vérité. Et je les ai admiré a posteriori ceux-là qui sont restés jusqu'à la fin et ont resisté à ce flot ininterrompu de dialogues convenus, à cette logorrhée qui ne mène à rien, à ces acteurs qui s'écoutent déclamer dans un décor qui les indiffèrent. Moi, je suis sorti au bout d'une heure (un exploit je vous l'assure), abasourdi et furieux. Amis cinéphiles, passez votre chemin !!!
Le plus grand cinéaste iranien... l'une des plus grandes actrices françaises... le résultat? Un film qui ne ressemble à aucun autre, un film qui semble partir sur un chemin de tous les jours et qui peu à peu devient de plus en plus complexe, de plus en plus jouissif, de plus ou en plus mystérieux... le couple est-il réel ou est-il la copie conforme de celui évoqué au début? On ne sait plus et c'est ce qui rend le film encore plus réussi...
Un film qui respire, qui prend le temps ! Qui sent bon l'intelligence, l'Art, la magnifique nature toscane. Mais aussi, qui évoque les relations entre un homme et une femme avec toutes leurs difficultés à concilier l'évolution de leurs désirs et de leurs contradictions vis à vis l'un de l'autre.
Pour une première sortie d’une compétition officielle du Festival de Cannes 2010, Copie conforme n’a pas placé la barre très haute. Pas de surprise ni d’émotion, des bonnes idées et une réalisation esthétique, c’est l’ennui qui prime ici. Dommage.
Loin du simple divertissement, "Copie conforme", le dernier film d'Abbas Kiarostami, constitue l’art cinématographique par excellence; quand une vérité immortelle se fait jour et que, sans phrase ni pitié, elle nous transperce le cœur. Il s'agit ici d'un objet d’art humble et précieux. La mise en scène, calculée, précise, poétique, est d'une rare intelligence. Le cadre est toujours un plaisir, la photographie est aussi particulièrement réussite et les acteurs et leur interprétation semblent avoir été inspirée par le soleil de Toscane, c'est comme si toute l'équipe du film avait été portée par une sérénité contagieuse. Le cinéma n’est que le reflet de la vie, une représentation maladroite peinte par l’homme, en voici une copie d'une rare beauté. Copie conforme? Notre regard intime en reste le seul juge. Dans tous les cas il semblerait que Kiarostami ai copié des bribes de sa vie.