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ffred
1 691 abonnés
4 014 critiques
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2,5
Publiée le 12 mai 2009
Pour un film de reprise après quelques semaines d'absence, l'impression est plutôt mitigée. On assiste à une belle reconstitution historique. Tout est bien fait (ça sent le César du meilleur costume) mais tout est peut être trop bien fait. C'est bien joué mais la mise en scène reste très classique et très lisse. On aurait aimé plus de passion, plus de rage, plus d'audace dans le parcours de la jeune Gabrielle Chanel, qui a du être bien plus mordant et plus ardu dans la vraie vie. L'interprétation est correcte. Audrey Tautou est pas mal sans plus. Poelvoorde est plus convaincant, tout comme Alessandro Nivola. Marie Gillain et Emmanuelle Devos ont, quant à elles, des rôles tout à fait insignifiants même si parfaitement tenus. Un biopic sympathique, techniquement réussi, mais qui manque singulièrement de punch et d'émotion. Dommage on pouvait s'attendre à mieux.
Malgré la bonne prestation d'Audrey Tautou, ce film m'a plutôt laissé l'impression d'un téléfilm. Certes la vie de Coco avant Chanel même si elle peut paraître passionnante m'a donné l'impression d'être filmé de façon lente et longue. A Voir pour tuer deux heures mais sans plus.
Parfois un peu long, l'évocation de la vie hors du commun de cette femme d'exception est très belle. Les images sont superbes, élégantes, Audrey Tautou aussi. Benoit Poelvoorde, qui d'habitude m'exaspère au bout de cinq minutes, est remarquable de justesse et de sobriété. Une très bonne biographie que l'on regardera avec plaisir.
Très bon film, Audrey Tautou était faite pour ce rôle, Benoit Polvoedre (tant pis pour l'orthographe exacte) était parfait, bravo aux seconds rôles également, à voir ne serait ce que pour le côté "femme libérée avant l'heure"
Je n'ai jamais beaucoup aimé les films d'Anne Fontaine et pourtant, ce biopic est réussi. Intéressant à plus d'un titre, la réalisatrice s'est attelée à illustrer les quelques années qui ont décidé du destin de Coco. Malgré l'histoire d'amour au premier plan, qui n'est pas de mon point de vue l'aspect le plus intéressant, le contexte historique, la condition féminine, la mode à la belle époque, le regard de Coco sur celle-ci et ce qu'elle va changer, tout cela est illustré efficacement et sans didactisme. Le scénario, le rythme, la mise en scène sont au service de l'histoire avec goût et aptitude. J'ai passé un excellent moment sans m'ennuyer une seule seconde.
heureusement que la prestation d'Audrey Tautou est parfaite ainsi que celle de poelvoorde , sinon cela m'a paru long , plat , l'avant coco n'est pas réellement passionnant , a peine touchant , donc pourquoi pas si on est passionné de ce personnage ...
Coco Avant Chanel dresse un beau portrait de Gabriel Chanel, appelée Coco. Allant du pensionnat dans lequel elle passa une partie de son enfance, de sa carrière de chanteuse dans un beuglant et de sa vie de châtelaine avec un procureur, Anne Fontaine nous dévoile le visage plein de sobriété de Coco, future dame de la mode. Et dès les premières minutes du film, on peut déjà observer des indices nous faisant penser à la future carrière de Gabrielle. Mais ces indices, c'est-à-dire ces regards, ces gestes, nous sont livrés de manière naturelle et non brute, c'est-à-dire qu'on ne se dit pas « Ah, elle a un ciseau en main, donc, elle sera couturière! ». Non pas du tout. On se dit plutôt « La manière dont elle tient et regarde son ciseau est assez spéciale... ». Dans le rôle de Coco, on retrouve une Audrey Tautou au regard froid et analytique. Son personnage, elle le tient du début à la fin du film. Certes, sa prestation est immense. Mais sa prestation n'est pas la seule et unique beauté de ce film. Benoît Poelvoorde est tout aussi bon dans son rôle de procureur, comme quoi, il est tout aussi capable de jouer dans les films différents de son répertoire plutôt habituel. De belles interprétations. Pour ce qui est de l'histoire, j'ai trouvé que celle-ci dure un peu trop longtemps pour ce qu'elle a à raconter. Il y a certains moments creux et lents, mais qui ne nous gênent pas, vu le talent permanant d'Audrey Tautou à l'écran. Coco Avant Chanel est un bon et beau biopic, qui puisse sa principale richesse dans l'interprétation d'une actrice, Audrey Tautou.
Ce que l'on pourrait le plus reprocher à Anne Fontaine dans ce biopic impersonnel n'est pas tant d'avoir raté le grand moment de cinéma attendu, que d'avoir raté le portrait d'une femme... en étant une elle-même. Au rayon des plus marquants, il y a eu Jane Campion dévoilant Meg Ryan dans "In the cut", Andrea Arnold dénudant Kate Dickie dans "Red Road", mais il n'y aura pas d'Anne Fontaine sublimant Coco Chanel, alias Audrey Tautou. Il faut dire que l'actrice se sublime toute seule ; sa composition lumineuse et d'un charme profond à de quoi ravir tous les sceptiques du monde. Sans chercher à l'assommer sous chaque plan, Anne Fontaine tient (Dieu merci) la distance qu'il faut face à son personnage, mais oublie aussi, dans cette même distance, de lui imprégner ce qui fait l'être, à savoir une personnalité, un mystère et une féminité masquée qui joua l'un des rôles prépondérants dans l'arrivée de la femme aux hauteurs de la société. Le statut d'opprimée de Chanel dans ses débuts (et comme les autres femmes), est rendu dans un fade condensé poussiéreux et prévisible ; dommage aussi qu'Anne Fontaine ait choisi de ne conter que la romance entretenue avec Boy Capel et la nécessité d'entretenir l'amicalité et le désir d'Etienne Balsan (Benoît Poelvoorde, étonnant). Il en ressort un film sage, dépourvu des grandeurs de son sujet. Une histoire d'amour comme une autre, avec ses déceptions et ses bonheurs, mais rien qui ne marque à l'écran la légende d'un tel personnage, avant tout couturière bouleversant les codes et les conventions de l'époque. La mise en scène d'Anne Fontaine ne rend même pas les fusions et les corps palpables, éteints dans une lumière grise sans âme ni audace, reléguant le mythe et la personne au second plan, sous un déluge agréable mais artificiel de violons et de plages moroses. Passé le potentiel, c'est un triste film sans chair, duquel il ne reste que l'ombre du fantasme, vertige des soies lumineuses et des passions amères.
Excellent! Film de très bonne facture avec des acteurs/actrices parfaits. Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, beau tandem. Très proche de la véritable histoire de Madame Chanel. A voir absolument. Pour les amoureux des années 20 ou 30.
Très bon film, ne serait-ce que pour Benoît Poelvoorde qui est très bien dans ce rôle à contre-emploi. Une belle histoire d'amour derrière l'histoire de Coco, mais elle laisse un goût amer. A voir.
Anne Fontaine s'approche des passages obligés du biopic (l'enfance malheureuse, l'amant qui meurt, l'arrivée du succès...) mais parvient à ne jamais tomber dedans. De fait, "Coco avant Chanel" en est presque une fiction "ordinaire", qui parvient à faire vivre le personnage de Coco sans que celui-ci ne soit étouffant. La superbe composition d'Audrey Tautou y est pour beaucoup. Le reste du casting ne démérite pas. La réalisation soignée, les magnifiques décors et costumes achèvent de tisser là un film "haute-couture".
Le regard sombre d'Audrey Tautou et sa ressemblance parfois frappante avec la vraie Gabrielle Chanel parviennent à emmener ce film, qui souffre néanmoins de quelques longueurs. A noter : la performance de Benoît Poelvoorde qui démontre une nouvelle fois qu'il peut jouer autre chose que la comédie potache. Un dernier mot enfin sur les costumes et les décors qui valent le coup d'oeil. Il ne reste plus qu'à attendre la version de Jan Kounen, bientôt sur les écrans.
Audrey Tautou crève l'écran.. mais le tout fait que ce film est très beau et où l'on nous montre une femme hors du commun. La reconstitution de l'époque nous plonge bien, et pour une fois, Benoit Poelvoorde n'est pas trop ridicule. (ouf)
Un film de bonne facture avec surtout un Benoit POOELVORDE démontrant qu'il peut faire autrechose que "Podium " ou "la guerre des miss", un peu comme Daniel Auteuil qui après des années de "sous doués" et autres nanards a interprêté "Jean de Florette" et s'est vu ouvrir d'autres portes. Mention particulière pour la lumière toute en clair obscur et l'atmosphère des "beuglants" à la Toulouse Lautrec. Il y a du césar dans l'air