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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 février 2009
Paradoxalement, alors qu'on en avait beaucoup parlé , je ne me suis pas précipitée pour voir ce film. Mon attirance pour les films est inversement proportionnelle au battage médiatique. Je recherche les petits films et fuis un peu ceux dont on parle trop. En bon petit soldat, Maïwenn a courageusement fait la tournée de toutes les émissions au moment de la sortie de son film. Cela aurait pu m'inciter à ne pas y aller .
L'affiche pourtant m'intriguait. Ces femmes simplement nues , sans provocation, sans pose aguicheuse , loin de toute vulgarité, pudiques se montrent sans fard, dignes et naturelles. Romane , trônant comme une reine au milieu, sans affectation. Enceintes ou pas, toutes belles.
J'avais remarqué certains gestes agressifs vis à vis de cette affiche. Dans le métro, l'affiche a été lacérée parfois. Pourtant, j'ai vu à proximité des femmes dénudées beaucoup plus provocantes avec leurs seins gonflés aux hormones, et leurs strings descendus. Bizarrement, ces affiches plus ou moins vulgaires font partie du paysage. La femme objet dans toute sa splendeur. On la tolère nue parce qu'elle s'offre au désir et à la concupiscence. Cette photo qui n'aurait pas déparé dans une galerie d'art contemporaine dérange davantage parce que la femme ne s'y expose pas comme objet de désir. Elle s'impose , nue , simplement.
Je me suis décidée à aller voir le film, pour ne pas me fier aux polémiques . Dès le début du film , j'ai été emportée par les rires et la gaieté qui accompagnent ce film du début à la fin. Le plaisir de rire léger, dans une ambiance joyeusement insolente , avec surtout beaucoup d'autodérision. Les actrices qui ont accepté de jouer dans ce film ont pris des risques . Avec Maîwenn, on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangé, et on peut comprendre pourquoi certaines actrices ont eu peur de se lancer dans cette aventure. Maîwenn exige bien plus que ce qu'on demande d'habitude aux comédiens. Sur un plateau, on habite un personnage qu
Je crois que ce film, on y entre ou pas : il y a le ton Maïwenn, l'esprit Maïwenn, son univers, qu'elle qualifie elle-même de "branché", et moi, je n'ai pas adhéré à ce faux documentaire entre fiction et réalité où elle pratique, certes , l'auto-dérision, mais qui ne m'a pas convaincue. Alors, oui, l'idée de nous faire entrer dans ce monde d'actrices qui fascine tant, était séduisante,d'autant que le casting fait rêver:Karin Viard, à contre emploi dans un personnage de star "grosse tête", Julie Depardieu,nunuche au sourire béat, Karole Rocher en rebelle tonitruante ou encore Marina Foïs en râleuse géniale, toutes plus désopilantes les unes que les autres, sans parler de la STAR du film : j'ai nommé Joey Starr, époustouflant de naturel, une révélation ! Mais il manque à ce "bal" ce petit supplément d'âme qui fait toute la différence, cette étincelle d'émotion totalement inexistante.En bref de l'originalité et une certaine créativité, mais un ensemble qui pour moi sonne un peu faux,d'où mes réticences.
Il est amusant de sortir de la salle et de se dire que tout au long du film, Maiwenn et ses actrices se sont jouées de nous... Où est la limite entre la fiction et la réalité ? On a beau se dire que tous ces dialogues, toutes ces réactions sont écrites, on sent une petite part de vécu qui ressurgit dans les bonheurs ou les malheurs de chacune. Et Maiwenn a su utiliser l'image qu'on se fait de ces actrices sans tomber dans la caricature, jusqu'à s'inventer une histoire d'amour de cinglés entre sa folie douce et celle plus "hard" de Joey Starr (ma foi excellent dans son role). Le tout est soupoudré de moments drôles (Mention spéciale à la vielle bourgeoise réac croisée dans la rue, hurlant son dégout du gouvernement...) mais également d'instants émouvants à la limite du pathétique (Les pleurs de chacune, mais on est prévenu dès le départ: toutes les actrices sont névrosées ... !). Parce qu'elles réussissent tout de même à nous faire mal au coeur en jouant sur ce qu'on pense d'elles comme "Estelle Halliday actrice ? Quelle blague...!". Finalement, les névroses de ces actrices ne se nourrisent-elle pas de nos sentiments pervers de spectateurs ? C'est la question qui me reste en rentrant chez moi !
un film sans scenario ou un docu avec scenario ce film sonne faux (comme les chansons)et est mal filmé.on ne croit pas un seul instant que ces actrices soient sinceres.
Quand on est abonné,on voit ce genre de film après toutes les autres sorties de la semaine,et pas de surprise,l'ennui,la seule vraie actrice c'est Charlotte Rampling et la plus "sex",c'est la quadra Estelle,la Classe.
Maiwenn est sympathique, mais sa tentative de mélanger réalité et fiction à propos des actrices ne m'a pas convaincu. Les personnages sont trop nombreux, l'analyse des caractères reste superficielle. Quel est le message de Maiwenn ? Que le métier de comédien(ne) est plein d'aléas, riche en désillusions ? On le savait déjà, merci. Charlotte Rampling mise à part, les actrices ont une nette tendance à surjouer. Les passages chantés et dansés sont agréables, mais trop brefs. Une bonne surprise: la prestation de Joey Starr. Le début d'une nouvelle carrière ? Alors un conseil: si vous recevez une invitation pour le "Bal des Actrices", prétextez une migraine ou un lumbago pour ne pas donner suite, à moins d'être un admirateur ou une admiratrice inconditionnel(le) d'une de ces dames.
L'idée est excellente, l'histoire est bien trouvé, le scénario est bien écrit, voilà quelque chose que l'on voit rarement au cinéma et c'est très bien. Les personnages sont très bien dessinés, les actrices sont toutes très bien, même Joey Starr. Une belle surprise!
Après un premier film très autobiographique, Maïwenn nous entraîne dans un habile mélange de fiction et de réalité. Tout le plaisir est dans le second degré. On imagine la délectation des comédiennes à se réinterpréter de cette façon.
Maïwen offre un film plaisant, drôle et frais, en dépit d'une réalisation quelque peu systémique. Excellente prestation de Joey Starr ! Les actrices ne sont pas en reste, notamment Romane Bohringer, Karin Viard, Mélanie Doutey et Estelle Lefebure, dont l'autodérision fait mouche. On assiste également à un moment de vérité avec Muriel Robin.
Super bof. Maiwen, pauvre petite fille riche joue à la rebelle et à la branchée. Somme toute elle fait une grosse comédie sur elle en se croyant subversive...