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elisa2102
139 abonnés
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3,0
Publiée le 3 avril 2011
Entre le documentaire et la comédie, Maïween nous livre un film qui nous montre qu'elle sait ne pas se prendre au sérieux. Il ne plaira pas à tout le monde (surtout pas à ceux qui critiquent en mal les films français à mon avis), mais pour ma part j'ai apprécié, je l'ai trouvé bien divertissant.
Un film sur les actrices, toutes les actrices, les stars, les populaires, les pas connues, celles qui sortent d’un certain cinéma d’auteur et les autres qui essaient de changer leurs images. Le tout filmé par un actrice-réalisatrice avec une certaine audace et une façon jouissive de perdre le spectateur entre le vrai et le faux, le documentaire, le film et même le film dans le film… Ce bal des actrices orchestré par Maïwenn aurait pu être pompeux voire narcissique mais se révèle jubilatoire, frais et enjoué. En acceptant de jouer le jeu, les participantes sont tour à tour drôles, touchantes, fortes et fragiles à la fois. Certaines, comme la toujours excellente Karine Viard joue à fond dans le registre de l’autodérision, d’autres sont plus authentiques comme Charlotte Rampling filmée dans ses appartements. Chacune, un peu comme dans le 8 femmes d’Ozon bénéficie d’une scénette chantée, liée à leur (faux) portrait. Et puis il y a les seconds rôles masculins, Yvan Attal à la recherche de sa nouvelle égérie et Joey Starr en papa gâteau et faux mari de la réalisatrice, ils sont tous les deux très bons. Tout est faux et tout sonne vrai, on rit devant les caricatures de Karine Viard et de Marina Foïs, on s’esclaffe devant les coups de gueules de Jeanne Balibar et on est touché par les prestations de Romane Bohringer et de Julie Depardieu… Bien sûr, toutes ne sont pas égales face à ce périlleux exercice mais offrent beaucoup pour notre plus grand plaisir. Et puis il a Maïwenn elle même, qui finalement se moque allègrement de son image et de son propre cinéma sans jamais se mordre la queue. Avec ce film d’un nouveau genre, la réalisatrice apporte un nouveau souffle au cinéma français, une belle réussite originale teintée de faux-semblants, d’insolence et de complaisance assumée. Un petit bonheur.
Dans le même ton que "pardonnez moi" mais avec plus de vies et de destins à suivre. C'est très intéressant et surtout très bien interprété. Le fait de passer d'une vie à l'autre fait passer le film à grande vitesse et l'originalité accentue encore plus cette impression. C'est un film qui plaira à ceux qui ne restent pas bloqué dans un style de film conventionnel. Ne plaira pas à tous....
Pour son second film devant, derrière, partout tout autour de la caméra, Maïwenn provoque des noces très étranges ; à travers un docu-fiction tronçonné d'intermède musicaux, Maïwenn prend ses névroses à bras le corps et décide de lever le voile sur les actrices, et les femmes qu'elles sont. Un faux film sur les femmes qui "composent" des personnages devant la caméra donc. Sauf qu'au lieu d'une véritable dissection d'un milieu impitoyable où les rêves s'effritent aussi sûrement que la jeunesse sur les corps, Maïwenn hésite à raconter une histoire et use et abuse de son concept jusqu'à la limite du supportable. C'est bien un bal, mais d'hystériques et non d'actrices. Un bal rythmé par des larmes et des caprices où il faut retenir qu'être un artiste connu c'est difficile et qui plus est lorsque l'on est une femme. La vérité étant que Maïwenn ne sait pas vraiment ce qu'elle fait mais qu'elle est convaincue qu'elle a envie de le faire et surtout convaincue qu'elle le fera bien. Malgré tout, le "film" révèle quelques moments sympathiques et surtout le véritable potentiel de Maïwenn en tant que directeur d'acteurs(trices) mais c'est mal exploité, confus, prétentieux (Maïwenn qui se vante d'être une artiste branchée et accoquinée aux Inrocks et à Libé ...) et très souvent raté. Avec un tel sujet il y avait beaucoup mieux à faire. En l'état, on préfèrera revoir "Sunset Boulevard" de Wilder par exemple.
Un film très intéressant. De plus, assez bien réalisé, car on se demande quelque fois si c'est bien la réalité ou si c'est que de la fiction! Certaines scènes sont assez comiques, d'autres émouvantes et ces actrices françaises font vraiment plaisir à voir à jouer ensemble. On a la sensation d'une petite communauté, d'un cercle d'amies et cela nous attache et nous accroche jusqu'à la fin.
Si vous cherchez un film original, ce bal des actrices pourrait bien faire l'affaire. Ici les actrices jouent leurs propres rôles bien, bien qu'elles jouent des personnes différente de qui elles sont dans la vraie vie. Le casting est alléchant, l'humour intéressant. Il y a par contre comme défaut que ça soit plusieurs scènes sa créé par forcement quelque chose de solide dans le scénario. Au fond j'ai du mal à définit clairement ce que j'ai aimé dans ce film. C'est surement cette légèreté de l'humour, cette tendresse des actrices. D'ailleurs la majorité des actrices sont géniaux, mais, je n'en citerais qu'une pour ne pas rallonger cette critique. En effet, j'ai une grosse préférence pour Marina Fois qui s'impose clairement comme une des meilleures actrices que nous avons en France, elle est toujours juste et dégage quelque chose d'unique.
Maïwenn, l'ex de Besson, nous entraine dans une fiction qui flirte avec la réalité. Des actrices connues sont venues interpreter leurs propres rôles, dévoilant leurs propres préoccupations, ou celles qu'on immagine qu'elles ont en tout cas. Un film frais, vivant, devant lequel on ne s'ennuie pas. Plus réussi que son premier film je trouve. A voir en DVD pour les bonus (ITW des acteurs secrets de tournage)
Névrosées, le film répète ce mot je ne sais combien de fois, et pour être démonstratif encore un peu plus, toutes, toutes, elle pleurent toutes dans le film. Touchées de ne pas être choisie, touchée de ne pas être aimé, accroc à l'égo et c'est vraiment assumé par la réalisatrice. Robin est touchante, Balibar boulversante, Viard canaille et mension spéciale pour le texte de Joey Star : toujours très drôle ! Les travers de la profession mis en relief par la féminité. C'est bien de rendre hommage aux actrices, ce n'est pas ce film-documentaire-musical qui va les relever dans mon estime, elles y ont une place correcte, mais en même temps faire jouer la vie sous forme documentaire c'est mentir aussi non. Finalement qui a-t-il de véridique dans ce qu'on a vu ? On est promené, dans ce film, et le hic c'est qu'on ne sait pas jusqu'à quel point...
Ni complètement raté, ni vraiment réussi, "Le bal des actrices" est un essai foutraque dont on peine à saisir le but. Au final, les moments chantés (et dansés), fort bien mis en scène, sont les plus agréables. Et, même si elle n'est pas à son avantage, cela fait toujours plaisir de revoir Christine Boisson.
déroutant et tres particulier, ce film aux allures de documentaire ou chacun joue son propre rôle en acceptant de casser son image vaut surtout par l'antousiasme palpable du projet. L'oeuvre est brute parfois maladroite mais d'une sincerité remarcable! le côté bordélique m' a rapellé les clés de bagnole de baffie en plus tendre en plus féminin! mention speciale pour Karole Rocher
Assurément sympathique, ce film repose sur la double jubilation de voir des actrices qui font de l'auto-derision et que l'on suit dans ce que l'on croit être leur vrai quotidien ( visitons-nous reelement la maison de Julie Depardieu?).On se retrouve complices de ces stars et c'est très agréable. Néanmoins, cette suite de portrait ne raconte aucune histoire, or on aimerait suivre ce couple Maiwen/joey Starr, ou s'attarder sur les doutes de Marina Fois...Réussi certes mais incomplet, trop fourre-tout.
Polisse m'avait impressionné pour sa réalisation, en en particulier la direction d'acteur, pas trop par le scénario. Mais dans ce bal des actrices, y compris le scénario est très impressionnant. Bravo à la jeune pousse Maïwen qui devrait s'affirmer comme l'une des toutes premières réalisatrices française dans les années à venir.
On connaissait Les Acteurs de Bertrand Blier, ce film dans lequel les plus grands monstres du cinéma français se réunissaient pour notre ( trop ) petit plaisir... Il existe désormais sa réplique féminine : Le Bal des Actrices. Un petit moment de fraîcheur pas vraiment déplaisant, supérieur en tous cas au nanar de notre sacré Bertrand ( qui fait une apparition éclair dans le film de Maïwenn ). Car si les deux films procèdent à leur manière à une mise en abîme du métier d'acteur, le film de Maïwenn s'avère plus charmant car mieux interprété et moins artificiel ( Les Acteurs souffrait d'une théâtralité pas toujours ad hoc ). Ne vous fiez pas à l'affiche : Le Bal des Actrices n'a rien d'un vulgaire clip publicitaire. Il rend avant tout hommage à quelques unes des comédiennes les plus talentueuses de la nouvelle génération. On retiendra la caractère bien trempé de Marina Foïs ainsi que celui, plus précieux, de la surprenante Karin Viard... Sans oublier l'étonnant Joey Starr, désopilant dans son ( propre ? ) rôle. Un bon moment en perspective, un film à voir...
Ce qui, comme concept, pourrait sembler nombriliste-chiant, s'avère en fait jubilatoire - pour l'humour des humeurs, pour la distanciation (type "faux doc"), pour l'ironie donc, l'auto-dérision, les dialogues savoureux. C'est du faux-vrai exagéré, avec une grande place faite à l'auto-parodie. Les mini-clips irréels ajoutent une certaine profondeur. J'aime nettement moins les passages avec Julie Depardieu (sourire d'ahurie, thème saoûlant de la maternité), idem ceux avec Mélanie Doutey, qui ne joue pas très bien (manque d'aura?) et campe un rôle plutôt chiant - ceci dit ça dépend des sensibilités. Autre petit ennui, l'insistance sur le manque de présence maternelle de miss Maïwenn, certes représentatif d'une vie d'actrice "prenante", mais moins crédible et pertinent ici (pour quelqu'un qui ne quitte pas la région)... Sans ça, ça vaudrait une étoile de plus. Points quelque peu ennuyeux. Pour le reste, on se laisse porter avec plaisir par une succession de petites surprises détonantes, au goût acidulé. Le tout reste original et Joey Starr assure. On aurait adoré percer les failles (semi-fictives) d'autres actrices, mais bon. Ca fait aussi un peu "bal des chouineuses" (ou chialeuses) mais l'exposition de ces fragilités borderline (ah, Jeanne Balibar, Karole Rocher) réussit à prendre (sauf à la fin où on touche au grotesque, "mais c'est fait exprès"). La première partie me semble meilleure, puis ça s'essoufle... La fin raccorde l'ensemble par une sortie épicée. A apprécier au troisième degré, pour le plaisir.